Devoir de Philosophie

« Le Comte de Monte Cristo » : : comment Alexandre Dumas joue t-il avec la représentation de la mort à travers un récit d'aventure à suspense ?

Publié le 23/10/2022

Extrait du document

« Commentaire de texte de «Le Comte de Monte Cristo » est un roman écrit, en 1846, par Alexandre Dumas écrivain français du XIXème siècle appartenant au romantisme.

Il est inspiré de faits réels, empruntés à la vie de Pierre Picaud, pour écrire son œuvre.

Ce texte narratif raconte l'histoire d'Edmond Dantes, un prisonnier du château D'If qui va prendre la place du cadavre de son compagnon.

de cellule afin de s'évader.

Nous nous demandons dès lors : comment Alexandre Dumas joue t-il avec la représentation de la mort à travers un récit d'aventure à suspense ? Afin de répondre à cette problématique nous verrons d'abord l'évasion du héros puis la place du suspense dans le récit et enfin la mise en scène de sa mort. En premier lieu, l'extrait a pour thème principal l'évasion du protagoniste.

Il a les caractéristiques d'un récit d'aventure.

En effet, le cadre narratif est propice à l'intrigue, c'est à-dire à la fuite du héros.

Le paratexte donne des informations cruciales sur le lieu et les conditions de l'évasion la scéne se passe au "Château d'if. Dantés y est "prisonnier" et va se cacher dans un "sac" De plus, la structure du fragment permet de construire le récit en trois étapes il y a un début marqué par le paratexte, un milieu avec le dialogue entre les e fossoyeurs » et une fin introduite par la mise en scène de sa mort.

Cependant, on peut voir que le dialogue est interrompu par de brefs passages narratifs tels qu'une "exclamation de satisfaction indiquait que le fossoyeur avait trouvé ce qu'il cherchait" (l.18-19) ou "Et le brancard soulevé reprit sa route" (l. 29) ponctuer l'action et rythmer le récit d'aventure. Alors Dantès est un héros héroïque parce qu'il répond à certains critères de héros.

D'une.

part, il joue un rôle majeur c'est le seul mentionné dans le passage proposé.

Les veilleurs sont souvent appelés "deux ombres" (l.2), "deux hommes" (l.3), "deuxièmes" (7h30, 35...).

"premiers" (3 ans), 9 et 45), « second » (10 a.), « Homme à la lanterne » (13 a.

26), t porteurs (17 a.).

Ils n'ont donc pas d'identité propre.

En revanche, il se démarque par son courage face au danger.

En effet, l'acte qu'll accomplit est courageux et dangereux.

S'enfuir en faisant semblant d'être mort n'est pas facile, mais il a su garder son calme et s'adapter à la situation, comme en attestent les passages suivants « Edmond se raidit pour mieux jouer son rôle de défunt (l.2), « Dantès le premier sentiment avait été de s'enfuir, heureusement il s'est retenu (l.12).

De plus, d'autres éléments font de lui le héros de l'histoire.

Par exemple, nous voyons un contraste entre Dantés et les gardes Ils utilisent principalement un langage populaire, contrairement au héros, avec des expressions typiques telles que "Il est dit qu'il ajoute une livre au poids de l'os chaque année" (17).

Tu savais qu'il n'est pas léger du tout! (l.21), "Eclaire-moi donc, bête..

[24), "Il ne perdra rien en attendant" (v.

31) Sinon, la focalisation intérieure de Dantės permet au lecteur d'accéder à ses pensees, ses monologues intérieurs Ou suis-je alors ? (l.20) Alors que cherche-t-il ? Une pique sans aucun doute (intro.

28).

Ce point de vue rapproche le héros du lecteur, ce qui lui permet de s'identifier facilement à lui, de vivre la scène avec lui et de ressentir de l'empathie, Ainsi, le cadre de l'histoire et la situation du héros ont rendu l'histoire intrigante, ce qui provoquera des tensions chez le lecteur . Le texte n'est pas seulement un récit d'aventures, mais aussi un thriller.

Il est marqué par des moments forts où le lecteur se retrouve dans l'attente et l'angoisse.

L'action est ressentie en temps réel grâce au dialogue qui crée un effet de simultanéité entre le temps de l'action et le temps de l'histoire.

Le lecteur a donc l'impression de vivre la scène en direct », comme au cinéma, ce qui le plonge dans l'intrigue et fait durer la scène.

Ce contraste se traduit par l'alternance des temps du récit au passé, ("La porte s'ouvrit, une lumière voilée pénétra dans les yeux de Dantes" (l.1)), imparfait (l.2), plus-que-parfait (l.3) et dialogue au présent.

De plus, des adverbes temporels tels que "tout à coup" (l.15) "enfin (l.30 et l.56), "en même temps" (l.33), "en même temps" (I.

53) aux débuts de phrases rythment le récit le récit est car les événements se succèdent. Ensuite, les non-dits préservent le suspense et invitent le lecteur à se questionner sur le déroulement de l'histoire.

En effet, les allusions répétées au poids du soi-disant cadavre sur mode exclamatif étaient sources d'angoisse pour le lecteur qui craignait que les gardiens ne ouvrent la vérité.

Sais-tu qu'il n'est pas léger du tout ! (l.10), « Dantés entendit ses souliers retentir sur les dalles » (l.8), « une corde entoura ses pieds d'une vive et douloureuse pression » (l.24).

Puis, l'auteur emploie de nombreuses périphrases pour ne pas désigner le boulet qu'on va accrocher aux pieds de Dantès « As-tu fait ton noeud? (L.

9) un poids inutiles (l.

10) ce que je cherche (l.

25) « ce qu'il cherchait> (l, 29) un corps lourd et retentissant (l.

32-33) « quelque chose de pesant » (l.

55).

L'élément n'est dévoilé au lecteur qu'à la ligne 58, un boulet de.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles