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Blaise Pascal: l'homme, l'auteur et l'oeuvre

Publié le 24/10/2011

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Un événement inattendu allait élever Pascal à un haut degré de perfection chrétienne. Son père, nommé intendant de Normandie (1639), était établi à Rouen; là, au mois de janvier 1646, il se démit la jambe et fut soigné par deux gentilshommes du pays: ceux-ci introduisirent dans la maison une grande ferveur religieuse, et Blaise " comprit parfaitement que la religion chrétienne nous oblige à ne vivre que pour Dieu, et à n'avoir point d'autre objet que lui ".

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« 434 PASCAL devinrent en :1666 l'Académie des Sciences (cf.

les réunions littéraires chez Conrart, origine de l'Académie française).

L'esprit de Blaise était surtout porté à la géométrie; pour ne point le fatiguer, son père lui avait interdit de s'en oc­ cuper; mais, dès douze ans, ce génie précoce, livré à lui­ même, « prenait du charbon et faisait des figures sur des carreaux », et, sans livres, avec ce qu'il appelait des barres et des ronds (lignes et cercles), il arriva à la 32•proposition d'Euclide (la somme des angles d'un triangle est égale à deux droits).

Son père fut « épouvanté » de cette décou­ verte et lui donna les Eléments d'Euclide qu'il « entendit tout seul, sans avoir jamais eu besoin d'aucune explica­ tion ».

A seize ans il fit un traité des Coniques si admira­ ble qu'on voulut l'imprimer; mais comme l'auteur « n'avait jamais eu de passion pour la réputation, il ne fit pas de cas de cela ».

Avec un tel travail sa santé fut vite épuisée et « depuis l'âge de dix-huit ans il ne passa pas un jour sans ,douleur ».

Voilà bien Pascal: un génie avide de liberté, insatiable d'évidence, et perpétuellement entravé par les ré­ sistances ou les déchirements d'un corps malade.

- Vien­ nent ensuite les trois phases si mal appelées par les Jansé­ nistes la première conversion, le relâchement, la conver­ sion définitive.

Période de ferveur.

Un événement inattendu allait élever Pascal à un haut degré de perfection chrétienne.

Son père, nommé intendant de Normandie (:1639), était éta­ bli à Rouen; là, au mois de janvier :1646, il se démit la jambe et fut soigné par deux gentilshommes du pa)'s: ceux-ci introduisirent dans la maison une grande ferveur religieuse, et Blaise « comprit parfaitement que la religion chrétienne nous oblige à ne vivre que pour Dieu, et à/n'avoir point d'autre objet que lui >>.

Période IDondaine.

Vers 1649 sa santé était ébran­ lée: les médecins lui ordonnèrent de (( se divertir ».

Il alla à Paris, fréquenta les sociétés mondaines, devint l'ami du duc de Roannez (qu'il convertira plus tard à son austérité) et de M.

de Méré qui lui donnèreqt la délicatesse, l'élégance des ..

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