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CULTURE UNIVERSELLE, REALITE OU UTOPIE ?

Publié le 07/03/2012

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culture

L’homme, du fait qu’il vive  en société, n’est plus en rien naturel. Il ne peut  plus regarder la nature-même de l’homme objectivement, sans avoir une vision déjà structuré par notre culture. Ce que nous appelons alors « nature « est déjà culture. L’homme est alors conditionner de façon à s’imaginer le monde selon des principes déjà établies. Mais avons-nous tous  la même façon de voir le monde ? Nous pourrons donc nous demander si la culture universelle, dans le sens ou la culture est valable pour tous les hommes, en tout temps et en tous lieux est une réalité ou une utopie ?

Dans un premier temps, nous définirons le terme de « culture « ainsi que les bases universelles de ce principe. Dans un second temps, nous pourrons penser que d’une culture universelle,  découle  « des cultures « structurellement différentes

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« histoire ni la même façon de l’a percevoir.

De ce fait, la plupart des philosophes, et notamment Lévi- Strauss, préfèrent désormais parler de « cultures » au pluriel.

Chaque culture a de fait des valeurs, une idéologie, des croyances différentes.

Certaines ne reconnaissent pas l’inceste, ou l’interprète de façons différentes.

Certaines cultures tolèrent la lapidation pour condamner des actes moralement incorrecte, comme l’infidélité. La religion est aussi un facteur qui différencie les cultures.

Certaines monothéistes, d’autre polythéistes… Ces façons d’appréhender « Dieu », sont à la base de l’existence et des buts que se fixe l’homme.

Sa vie, sera alors codifiée et déterminée selon la religion a laquelle il appartient, puis plus généralement, a sa culture. Vient alors se poser la question de : Quelles civilisations sont dites « bonnes » ou « mal » ? On serait donc ainsi plus ou moins civilisés selon les continents et les époques.

Les sociétés dites « primitives » seraient moins civilisées, donc moins cultivées, que les sociétés industrielles les plus performantes.

Or cette idée est largement remise en cause aujourd’hui.

Aucune société n’est en avance ni en retard.

La diversité culturelle, comme les actions et croyances d'un individu, ne peut- être juger, car elles ne sont analysées que du point de vue de sa culture propre.

Juger la norme morale d'une société par les membres d'une autre est une forme d'ethnocentrisme, car il faut alors prendre sa propre société comme un « modèle » à suivre.

Or, il n'est pas possible de déterminer une morale absolue ou universelle.

Les valeurs morales ne valent qu'à l'intérieur de frontières culturelles, où les codes moraux ne sont que le produit des coutumes et des institutions du groupe considéré. Comme Montaigne le disait : « On doit d’interdire un seul interdit, celui de juger les autres ». Une conséquence de ce point de vue est que tout jugement d'une société basé sur le code moral de l'observateur est invalide ; les individus doivent être jugés en fonction des normes de leur société. Ces arguments sont avancés dans quelques pays (Afghanistan ou encore, l’Arabie Saoudite, par exemple) pour contester la valeur universelle des droits de l'homme. Alors, pouvons-nous vivre ensemble ? Il y aura toujours des affrontements entre deux cultures car leurs fondements culturels sont différents.

Ils ne peuvent analyser le monde d’une autre manière que de la façon dont on leur apprit, par l’éducation, familiale et scolaire.

Vient alors se poser, le Problème de l’intégration des immigrés.

Est-ce réellement possible de vivre dans une société autre que l’a notre, et d’y être accepté comme membre d’une culture? Nous pouvons alors dire que la culture est l'ensemble des connaissances, des savoir-faire ,des traditions, des coutumes, propres à un groupe humain, à une civilisation.

Elle se transmet socialement, de génération en génération et non par l'héritage génétique, et conditionne en grande partie les comportements individuels.

Cette valeur de culture, est partagée par tous les groupes culturels, du fait que chaque individu appartient à une culture.

C’est dans ce sens que la culture est universelle.

Néanmoins, de nombreux philosophes préfèrent parler de « cultures » au pluriel, qui ont des caractéristiques historiques et religieuses différentes.

Mais nous ne pouvons dans les faits les juger, car nous sommes tellement conditionner par notre culture, que nous l’élevons au rang de « modèle ».

Notre façon de penser les autres cultures n’est pas neutre et objective, mais influencer par notre propre culture.

Le constat est donc partagé.. »

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