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Une culture peut-elle être universelle ?

Publié le 22/02/2012

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culture
Ce sujet est plutôt "actuel" mais il interroge autant notre monde contemporain que la philosophie. En effet aujourd'hui on reproche aux occidentaux de vouloir imposer la déclaration des droits de l'homme, notamment, parce que soi disant ce serait vouloir imposer à d'autres cultures que la nôtre une conception de l'humanité. Peut-on légitimement mais aussi a-t-on les moyens d'avoir un point "universel" de prétendre savoir ce qu'est le beau, le bien, le juste, et l'homme? Vous pouviez traiter ce sujet à partir du cours sur le langage : en général on étudie dans ce cours le fait que le langage est culturel et que chaque culture découpe à travers le langage le monde à "sa façon" etc.
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« · Cf.

débat à propos des droits de l'homme : de quel homme parle-t-on ici ? de l'homme occidental. Texte de Marx, Question juive, 1843: " le droit humain de la liberté n'est pas fondé sur l'union de l'homme avec l'homme ' mais au contraire sur la séparation de l'homme d'avec l'homme.

C'est le droit de cette séparation ' le droit de l'individu borné ' enfermé en lui-même.

L'application pratique du droit de l'homme à la liberté ' c'est le droit de l'homme à la propriété privée.

En quoi consiste le droit de l'homme à la propriété privée ? Art.

16 (Constitution de 1793) "Le droit de propriété est celui qui appartient à tout citoyen de jouir et de disposer à son gré de ses biens ' de ses revenus ' du fruit de son travail et de son industrie." Par conséquent ' le droit de l'homme à la propriété privée ' c'est le droit de jouir de sa fortune et d'en disposer à son gré ' sans se soucier d'autrui ' indépendamment de la société c'est le droit de l'intérêt personnel.

Cette liberté individuelle ' tout comme sa mise en pratique constituent la base de la société civile.

Elle laisse chaque homme trouver dans autrui non la réalisation ' mais plutôt la limite de sa propre liberté. Ainsi ' que faire par exemple ' comme l'avait déjà vu Marx ' du droit à la propriété ? du droit à voir ses intérêts individuels défendus ' quand on ne vit pas dans une société individualiste ???. III- Pourtant, critique du relativisme des deux parties précédentes : la raison n'est-elle pas une valeur en soi ? N'existe-t-il pas des valeurs plus dignes de l'humanité que d'autres ? Peut-on en un sens parler de "nature humaine" ou de "points communs à l'homme" ? Les dangers de la tolérance « relativiste » : Partons de quelques exemples : ( 1) Hitler : les Juifs doivent être exterminés car ils sont une « race » inférieure(2) Le droit à l'excision (3) Les homosexuels sont des dégénérés 1) la dignité humaine = un concept occidental Normalement ' on ne devrait donc pas avoir le droit de juger de toutes ces opinions ' parce qu'on projetterait fatalement nos valeurs à nous sur des valeurs différentes. Pourtant ' on voit intuitivement que ces opinions et/ ou traditions posent un problème moral fondamental : l'atteinte à la dignité humaine.

Dira-t-on que le droit à l'intégrité de sa personne ' au maintien de sa liberté ' etc. ' n'est relatif qu'à une culture ' la nôtre ? N'y a-t-il vraiment pas de valeurs universelles ? Minimales ? Notre problème va consister à trouver des normes suffisamment générales (d'où le terme d'universel : qui sont les mêmes partout ' mais aussi qui ne soient pas trop précises) pour ne pas justement refuser les différences.

Ie ' une norme de vie ne sera pas exclue sous prétexte qu'elle gêne une autre communauté ' mais bien l'humanité. N'y a-t-il vraiment rien de commun entre les hommes ' qui permettrait de distinguer entre elles les traditions/ cultures/ opinions ' sans être accusé d'imposer notre opinion ? 2) qu'y a-t-il donc de commun aux hommes, et comment cela permet-il de juger du bien-fondé d'une norme de manière universelle (indépendamment de notre appartenance à une tradition) ? Cf.

Kant et l'impératif catégorique : il a cherché ' dans sa philosophie morale ' un tel critère ' et nous allons refaire son raisonnement. • On va tout simplement se demander si quelque chose en l'homme peut se retrouver chez tout le monde.

Pour cela ' recherchons la définition de l'homme.

Qu'est-ce qui fait qu'on est un homme ' et pas une pierre ' une plante ' une vache ? Ces exemples renvoient à des objets ' ainsi qu'à des êtres vivants.

Il faut donc chercher ce qui distingue l'homme de tout ça. - n'est pas un objet : car il a conscience de soi et des autres ' ainsi que du monde extérieur - allons plus loin : des autres êtres vivants ? Sera-ce la satisfaction de ses besoins et de ses instincts ' la recherche du bien-être ? Les êtres vivants cherchent au contraire tous cela.

Et on constate que l'homme ' loin de se caractériser par la recherche unique des besoins ' est capable de s'extraire de ses penchants premiers ' de ses instincts ' de la nature.

Il fait autre chose car justement son instinct n'est pas très élaboré (ouf ! nous ne sommes pas ' de ce côté-là ' aussi parfaits que les animaux ' et c'est tant mieux pour nous ?).

Il est libre par rapport à la nature.

On a vu que la raison est ce qui caractérise cette faculté qu'a l'homme de se dégager de ses intérêts immédiats ' on pourrait dire naturels. Ce qui est propre à l'homme étant la raison ' tous les hommes en sont dotés.

Et comme c'est ce qui fait de nous des hommes ' on a ici ce que personne ne doit toucher.

On pourrait nous répondre que c'est de nouveau juste un critère d'utilité ' celle de l'homme ' et que d'autres espèces que la nôtre pourrait dire que l'homme n'est pas une valeur suprême et donc la raison non plus...

Mais on voit que la raison nous éloigne du naturel et fait de nous des êtres doués de valeur.. »

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