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Exposé attaque terroriste de janvier 2015 en région Parisenne, Charlie Hebdo

Publié le 01/04/2015

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Exposé Charlie Hebdo : Intro : Présentation rapide Les attentats de janvier 2015 en région parisienne sont une série d'attaques terroristes islamistes qui se sont déroulées entre les7 et 9 janvier 2015, qui visaient l'équipe du journal Charlie Hebdo, des policiers et des Juifs et au cours desquelles dix-sept personnes ont été assassinées et leurs trois attaquants abattus par les forces de l'ordre. Partie 1 : Présentation du journal Charlie Hebdo est un journal satirique créé en 1970 qui a publié de nombreuses caricatures notamment d'hommes politiques, d'actualité locale ou internationale et de religieux chrétiens, musulmans ou juifs. Parmi ces caricatures, la publication de celles du prophète de l'Islam a produit de vives réactions dans le monde musulman. Certains djihadistes ont menacé d'attaquer les auteurs et éditeurs de telles caricatures. Partie 2 : Rappels historiques La France a été menacée à de nombreuses reprises lors de ses différentes opérations extérieures en Afrique et au Moyen-Orient par des mouvances terroristes (Al-Qaïda,Daesh...) allant jusqu'à annoncer des attaques sur le sol français. De nombreux projets d'attentats ont ainsi été déjoués durant les semaines précédant cette fusillade En 2006, l'hebdomadaire fait polémique en publiant douze caricatures du prophète Mahomet déjà parues dans le journal danois Jyllands-Posten. Il est attaqué en justice, notamment par l'Union des organisations islamiques de France et par la Ligue islamique mondiale, qui sont déboutées en première instance et en appel . En 2011, après la parution d'un numéro spécial titré Charia Hebdo critiquant la victoire du parti islamiste Ennahdha en Tunisie, les menaces contre le journal satirique s'intensifient et ses locaux sont la cible d'un incendie criminel provoqué par un jet de cocktail Molotov + piratage du site internet. Par la suite, les locaux du journal sont régulièrement placés sous protection des forces de l'ordre . En novembre 2011, vingt personnes, dont Olivier Cyran, Houria Bouteldja et Rokhaya Diallo, signent un manifeste contre le soutien exprimé à Charlie Hebdo après cet incendie. En 2013, Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA) publie sur le magazine en ligne Inspire une liste désignant onze personnalités occidentales « recherchées mortes ou vives pour crimes contre l'islam » parmi lesquelles figure Charb. Le 7 janvier 2015, au matin de la fusillade, le numéro 1177 de Charlie Hebdo est publié avec, en une, une caricature signée Luz de Michel Houellebecq, dont le dernier roman Soumission, sorti le même jour, décrit la fiction d'une France musulmane. À l'intérieur, l'un des derniers dessins publiés de Charb, titré « Toujours pas d'attentats en France », montre un islamiste armé déclarant « Attendez ! On a jusqu'à la fin janvier pour présenter ses voeux...». Partie 3 : Les faits eux-mêmes -7 janvier 2015 : tuerie au siège de Charlie Hebdo + Agression à Fontenay-aux-Roses 12 personnes décédées suite à cette attaque:Charb (Stéphane Charbonnier) dessinateur, caricaturiste et directeur de la publication.Cabu: dessinateur caricaturisteWolinski: dessinateur caricaturisteTignous: dessinateur caricaturistePhilipe Honoré: dessinateur caricaturisteBernard Maris "Oncle Bernard": journaliste, économisteMichel Renaud: ancien directeur de cabinet du maire de Clermont-FerrandMais aussi : Mustapha Ourad, correcteurFranck Brinsolaro, policierAhmed ...

« - 7 janvier 2015 : tuerie au siège de Charlie Hebdo + Agression à Fontenay-aux-Roses 12 personnes décédées suite à cette attaque: Charb (Stéphane Charbonnier) dessinateur, caricaturiste et directeur de la publication. Cabu: dessinateur caricaturiste Wolinski: dessinateur caricaturiste Tignous: dessinateur caricaturiste Philipe Honoré: dessinateur caricaturiste Bernard Maris "Oncle Bernard": journaliste, économiste Michel Renaud: ancien directeur de cabinet du maire de Clermont-Ferrand Mais aussi : Mustapha Ourad, correcteur Franck Brinsolaro, policier Ahmed Merabet, policier Frédéric Boisseau, responsable de l'entretien Elsa Cayat, psychiatre Le matin du 7 janvier 2015 vers 11h30, deux hommes cagoulés et habillés de noir, armés de fusils d'assaut de type kalachnikov , entrent au numéro de la rue Nicolas-Appert , qu'ils croient être les locaux de la rédaction de Charlie Hebdo .

Ils y trouvent une entreprise audiovisuelle , l’ Atelier des archives .

Le siège du journal est en réalité au numéro 10 20 , un immeuble anonyme où il était installé depuis le 1er j uillet 201 .

Constatant leur erreur, les deux hommes menacent les employés présents, en tirant à travers une porte vitrée, pour obtenir la bonne adresse Puis, ils entrent au siège de Charlie Hebdo.

Les terroristes tirent d'abord dans le hall d'accueil sur deux agents de maintenance de l'immeuble, tuant l'un d'entre eux; ils trouvent ensuite dans l'escalier la dessinatrice Coco (Corinne Rey).

Les deux hommes prennent en otage Coco, et exigent que la dessinatrice les conduise aux bureaux du journal.

Ils obligent alors Coco à faire le digicode de la porte blindée qui donne accès à la rédaction, puis pénètrent dans les bureaux du journal. Ils font ensuite irruption dans la salle où se trouve l'équipe réunie pour une conférence de rédaction.

Ils commencent par demander où est Charb, le dessinateur, mais aussi directeur de la publication du journal puis abattent ce dernier après l'avoir identifié.

Ils déclarent ensuite «Vous allez payer car vous avez insulté le Prophète», avant de tirer sur le reste de l'assistance, tuant neuf autres personnes: sept autres membres de la rédaction, un invité et un policier chargé de la sécurité de Charb.

Ils sortent de l'immeuble en continuant à faire feu et en criant «Allahu akbar».

Cet opération commando a duré environ 5 minutes. Les policiers, alertés par le voisinage qui a entendu les tirs, commencent à arriver à proximité des lieux.

Ainsi, dès le début de leur fuite, les assaillants se heurtent successivement à trois patrouilles de police : devant la puissance de feu des tueurs, la première patrouille en voiture recule, la deuxième à vélo est contrainte de s'abriter ; la troisième composée de deux policiers à vélo circulant sur le boulevard Richard-Lenoir tente de stopper la fuite mais, rapidement, un des deux policiers (Ahmed Marabet) est blessé et tombe au sol où, quelques secondes plus tard, il est tué d'une balle dans la tête tirée à bout portant.

Les fuyards repartent immédiatement, passent par la place du Colonel-Fabien et, après avoir endommagé leur voiture rue de Meaux , l'abandonnent et obligent un conducteur à leur céder son véhicule.

Les. »

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