Franc-maçonnerie

« instrument de travail.

Il n'est pas intouchable, et il existe plusieurs rites, parfois à l'intérieur d'une même obédience.

Les francs-maçons s'appellent entre eux frères et comme toutes les sociétés intiatiques, ils usent d'un langage particulier.

4 A la fin du XVIJ& siècle, la fuite de Jacques Stuart en France y favorisa la naissance de loges du rite eUt écossais, qui en fait s'est développé surtout en France.

La franc-maçonnerie actuelle se fonde sur les Constitu­ tions rédigées de 1714 à 1723 par le pasteur londonien Anderson et le pasteur français Désaguliers.

Mais d'in­ nombrables schismes et remaniements ont, depuis, diver­ sifié le visage de l'ordre maçonnique dans le monde et en France.

Des grades nouveaux se sont créés, le rituel a intégré une surcharge d'éléments empruntés à la tradition hermétique et gnostique.

5 Il existe aujourd'hui dans le monde plus de six mil­ lions de francs-maçons réguliers, c'est-à-dire admettant les règles ou " landmarks "• qui impliquent notamment la croyance en Dieu, Grand Architecte de l'Univers.

En France, la deuxième obédience par le nombre, la Grande Loge, bien que travaillant cc à la gloire du Grand Architecte " n'a pas réussi à se faire reconnaitre comme régulière par la maçonnerie anglo-saxonne.

L'obédience la plus puissante, le Grand Orient, a supprimé toute réfé­ rence au Grand Architecte et apparait comme un foyer de philosophie humaniste et rationaliste.

Étroitement mêlé à la vie politique sous la Troisième et la Quatrième Répu­ blique, le Grand Orient semble maintenant prendre ses distances ; il s'est abstenu de soutenir un des deux candidats aux élections présidentielles.

En même temps on note, dans toute la maçonnerie française, un certain regain d'intérêt pour l'occultisme et l'ésotérisme.. »