LA SCIENCE ET LES PROBLÈMES ÉTHIQUES
Publié le 03/08/2013
Extrait du document
• La science a connu un développement extraordinaire au 20e siècle,
dans le prolongement des découvertes d'Albert Einstein et de Sigmund
Freud • En astronomie, depuis que les Soviétiques lancent Spoutnik en
1957, les hommes multiplient l'envoi de sondes spatiales pour explorer la
lune et les planètes.
«
Vitae»), condamne cette technique de procréation, même si le sperme et
l ' ovule utilisés pour la fécondation appartiennent au même couple.
Mais
les universités catholiques de Lille, Louvain , Leuven et Nimègue, si elles
refusent de pratiquer la technique quand le sperme et l'ovule proviennent d'un tiers et de congeler les embryons (tous les ovules fécondés étant
implantés) ne cessent pas pour autant de pratiquer la fécondation «in vitro » entre époux.
Contre également la stérilité féminine , depuis 1979,
aux Etats-Unis est apparue « la mère suppléante », plus connue sous le nom de «mère porteuse» : celle-ci , fécondée par le mari de la femme stérile,
s'engage par contrat à mener la grossesse à terme et à remettre l'e nfant au
couple à sa naissance contre argent.
Or, en France, une telle pratique n'es t
acceptée que si «la mère porteuse» n'est pas payée.
Le «Co mité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé», créé en 1983, a en effet précisé que le prêt d'utérus relève de l 'article 353-1 du Code pénal qui punit d 'amende «quiconque aura dans un esprit de
lucre provoqué les parents ou l'un d'e ux à abandonner l'enfant né ou à naître».
• En cas cette fois de stérilité masculine, existe l' insémination
artificielle.
Des banques de sperme se sont ainsi constituées où il est
conservé, dans l'azote liquide à - 196 °C.
Il en existe en France en 1991, 20, appelés «Centres d'Etude et de Conservation du Sperme humain»
(CECOS*).
• Un autre problème est posé par l'utilisation de tissus
d'embryons pour guérir certaines maladies comme celle de Parkinson, ou
pour l'utilisation de produits cosmétiques (crèmes anti-rides par exemple).
• Le Vatican a aussi, en 1954, condamné les prélèvements d'organes.
Le problème se pose toujours pour l'utilisation d'organes de malades en état de mort cérébrale.
La définition classique de la mort en effet -une personne
est morte quand le cœur ne bat plus et qu'elle cesse de respirer -est de
plus en plus remise en cause.
Pour les malades maintenus en vie artificiellement par l'emploi d 'appareils assurant la respiration et de
perfusions adéquates, on a en 1968 défini le concept de« mort cérébrale».
Est posé alors le problème de l'euthanasie.
«Avant la naissance et au
moment de la mort , l'ê tre humain aujourd'hui « biomédicalisé » met en
question la personne humaine dans son corps et dans son identité ( ...
) » (C.
Ambreselli , «l'éta t du monde »).
Ces questions , ce sont celles que pose
l'ère d'un « bio-pouvoir ».
Rabelais écrivait déjà au XVI• : «Scie nce sans
conscience n'est que ruine de l 'âme.
».
»
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