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La torture judiciaire dans l'Egypte ancienne

Publié le 13/10/2013

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informations recueillies par le recoupement de témoigna¬ges assorti d'une véritable enquête policière impliquant perquisitions et confronta¬tions. En utilisant la torture pour faire parler les suspects peu coopératifs, il ne s'agis¬sait que de confirmer officiel¬lement les faits déjà établis par l'enquête.

Cet argument est plausible, mais il ne suffit pas à com-prendre la discrétion avec la-quelle la torture est évoquée dans les documents. La véri-table explication réside sans doute dans les conceptions mêmes de l'idéologie pha-raonique. Bien que nécessai¬re dans certains cas extrêmes, cette pratique était en effet considérée comme faisant partie de la sphère du désor-dre, élément qu'il fallait évi¬ter de mentionner au maxi 

egypte

« spéciale, appelée djenen.

En­ fin, on en venait à la torsion des poignets et des chevilles, cette étape déliant générale­ ment la langue des accusés les moins loquaces .

De l'utilisation de la torture et de la rareté de ses mentions L a torture ayant incontes­ tablement existé dans l'É­ gypte ancienne, on peut se demander pourquoi les sujets de Pharaon semblent avoir répugné à la mentionner ex­ plicitement .

La première ex­ plication pourrait être qu'elle n'était pas appliquée fré­ quemment.

Seuls les procès les plus graves auraient né­ cessité le recours à cette pra­ tique afin de corroborer les informations recueillies par le recoupement de témoigna­ ges assorti d'une véritable enquête policière impliquant perquisitions et confronta ­ tions .

En utilisant la torture pour faire parler les suspects peu coopératifs , il ne s'agis­ sait que de confirmer officiel­ lement les faits déjà établis par l'enquête .

Cet argument est plausible, mais il ne suffit pas à com­ prendre la discrétion avec la­ quelle la torture est évoquée dans les documents.

La véri ­ table explication réside sans doute dans les conceptions mêmes de l'idéologie pha­ raonique .

Bien que nécessai­ re dans certains cas extrêmes, cette pratique était en effet considérée comme faisant partie de la sphère du désor­ dre, élément qu'il fallait évi­ ter de mentionner au maxi-. »

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