Le devoir d'objectivité de l'ethnologue et ses limites

« Souvent les monographies sont introduites par ce types d'informations, (comment l'auteur en est venus à étudier tel ou tel terrain, pourquoi, quel sentiments il aéprouvé …Etc) et ces données trouvent ici une importance capitale : Celle de permettre au lecteur de soustraire lui même les coordonnées subjectives parasites qui,sans nécessairement fausser la réflexion, peuvent la menacer ou la rendre incomplète.

De ce fait, il est possible d'adopter un regard encore plus objectif et donc derendre les résultats rapportés plus juste et plus généraux, une fois lavé de la possible empreinte sentimentale propre à l'auteur.Loin d'être des données biographiques sans utilité réelle dans le cadre de l'étude ethnographique d'une société, ces coordonnées prennent une importance qui parfoisaurait pu nous échapper. Conclusion : La méthode ethnographique exige donc une certaine objectivité et une méthodologie qui certes diverge mais dont certains principes restent immuables.( tenir unejournal de terrain, s'entourer d'informateurs, se couper de sa culture …)Cependant, l'ethnographe est parfois confronté à des contraintes qui le force à adopter des attitudes spécifiques, des compromis, en fonction des situation auxquelles ildoit faire face.

Bien que l'objectivité soit de mise, la subjectivité du chercheur est toujours omniprésente et peut menacer ses recherches s'il ne procède pas à un travailsur lui même, à une auto-critique constante et une analyse de ses faits et gestes.

Enfin, l'exposition de ses « coordonnées personnelles » en début d'ouvrage est unesolution partielle mais intéressante que propose ici Georges Condominas.. »