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Les femmes en Belgique

Publié le 05/09/2012

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En 1920, les femmes bénéficient du droit de se présenter comme candidate à la Chambre et au Sénat. Seulement leurs fonctions sont uniquement applicables dans un champ d’action « féminin « : domaine social, éducatif et familial. A chaque fois que la femme bénéficie d’un droit, celle ci ne devient jamais directement égalitaire à l’homme. Même si les femmes sont éligibles, le nombre de femmes parlementaires reste extrêmement faible durant l’entre-deux guerres. On compte seulement 3 représentantes élues directement, parmi celles ci 2 sont très connues. * Marie-Anne Spaak-Janson : première sénatrice belge élu en 1921. * Lucie Dejardin : premier membre féminin de la Chambre des Représentants, par élection directe. Par la suite, le nombre de femme élue n’a fait qu’augmenter, mais cela n’a pas toujours été facile. La presse ne se gênait pas pour critiquer les idées politiques des femmes élues. Seulement en à partir de 1994, des lois imposes des conditions dans les listes électorales. Il faut au minimum, un tiers de femmes, les deux premiers candidats doivent être de sexes différents… Même si la presse a mit du temps, pour prendre au sérieux les actions des femmes en politiques, de nos jours, le nombre de femmes élues est très important et ont les mêmes droits que les hommes. Elles peuvent agir dans chaque domaine et ne se font plus critiquer car elles sont du sexe féminin.

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« Avant 1930, des femmes avaient accès à quelles professions comme avocates, cependant cela était possible uniquement pour des femmes aisées.Les femmes de la classe ouvrières gagnaient trop peu d’argent pour pouvoir subvenir à leurs besoins.

Cela était du aux formations peu développés et surtout auxchoix de métier très limités.

(Gouvernante, institutrice, ou bien un travail dans un petit magasin.) A cette époque, seul le mariage était vraiment rentable.En plus de cela, à partir de 1932, des manifestations de travailleuses ont lieu, suite à de nombreuses décisions prises en défaveur des femmes.

Le salaire était réduit,le droit aux allocations de chômage supprimé, les femmes ayant un mari qui travaille, sont exclues et les femmes fonctionnaires marié à un fonctionnaires voit leurssalaires diminuer.En plus du nombre restreint de travailleuses, les mesures prisent suite à la crise économique de 1929 viennent s’ajouter a la situation critique des femmes.

Il est aussiinutile de dire que les quelques manifestations n’ont amené aucun résultat.Dans les années qui suivent, les mesures se multiplient.

Il faut attendre l’aide du gouvernement Van Zeeland pour voir s’abolir progressivement ces décisionspénalisantes pour les femmes travailleuses.En 1957, la Belgique ratifie le traité de Rome qui stipule entre autre dans son article 119 : « à travail égal, salaire égal ».

Ces mesures prisent par la communautéeuropéenne sont vu pour beaucoup comme un véritable facteur d’émancipation.

Il est vrai, que ce traité fut un moteur historique pour le sort des femmes.Cela s’est confirmé 9 ans après, avec la grève légendaire de la FN de Herstal.La différence salariale moyenne entre femmes et hommes était de 40%.

Cette iniquité barémique a rassemblé plus de 3000 femmes dans une grève qui durera 13semaines.

Même si les résultats obtenus, n’étaient pas ceux attendus, cette grève est devenu une arme pour l’égalité entre les hommes et femmes.Image 4« Une ouvrière de la FN, Charlotte Hauglustaine, prit la tête de la grève durant ces 13 semaines.

Elle parla au nom de la FN et réclama que le slogan « à travail égal,salaire égal » soit respecté au sein de la firme.

» Depuis déjà une décennie, le pourcentage de la femme au travail, ne cesse d’augmenter.

(En 1997, 67% des hommes et 46,7% des femmes travaillent.

De nos jours,ces résultats ont augmenté.

Nous sommes à 67 ,9% Pour les hommes et 52,7% pour les femmes.

)* Même si cela progresse, des différences sont toujours présentes.Les femmes ont en moyenne un salaire de 30% de moins que celui des hommes, le chômage est plus important chez les femmes, et il est clairement prouvé que lesfemmes ont du mal à être dans les places les plus importantes des entreprises.

Peu de femmes sont à la tête d’entreprises.Même si depuis 1930, les choses ont changés et progressés, il faut continuer à se battre et à lutter pour réduire ces inégalités toujours présente. * ces données proviennent du site web : http://statbel.fgov.be/ 6.

Les femmes et leur intimité : 6.1 l’avortement : L’avortement est un sujet très sensible, même de nos jours.

Son autorisation n’est pas présente dans chaque pays, et parfois celle-ci dépasse des limites éthiques.

Ilest difficile de se positionner face à la question de l’avortement, mais des milliers de femmes ont lutés pour l’obtenir.

Cela a été véritablement un combat acharné.Voici les différentes étapes.* En 1867, l’avortement est interdit sous toutes formes.

Celui ci est vu comme un crime contre « l’ordre des familles » selon la première loi belge sur l’avortement.Dans ce cas, toutes femmes tombant enceinte accidentellement, sont obligées de garder cette enfant, qu’elles ont 14 ans ou même 60 ans.

Cependant, l’avortement estautorisé uniquement lorsque celui ci met la vie de la mère en danger.* En 1923, la diffusion de publicité concernant la contraception est interdit et même sanctionné.* En 1940, certains avortements thérapeutiques ont lieu dans des hôpitaux, mais le nombre est minime.* 20 ans plus tard, le premier centre de planning familial s’ouvre.

Certains avortements s’y pratiques secrètement.

Malgré les bonnes conditions, le risque n’ets pasnégligeable.* En 1972, la promotion de l’avortement n’est plus interdite.* Le 5 mars 1977, le comité pour la dépénalisation de l’avortement organise une grande manifestation nationale qui réunies plus de 7000 personnes.* De 1978 à 1986, on ne cesse d’essayer d’instaurer des lois pour l’avortement mais les partis au pouvoir y sont contre, étant donné qu’il s’agit du parti « Sociaux-Chrétiens ».* En 1990, l’avortement n’est plus puni si il respecte des conditions. Image 5« Willy Peers fut un médecin et humaniste namurois, qui fut suivit en justice pour avoir pratiquer plus de 300 avortements secrètement sans que cela soit autorisé.Cet homme fut un de piliers dans la dépénalisation de l’avortement, et beaucoup de femmes lui en sont même de nos jours, redevables.

» 6.2 La contraception : En 1923, la diffusion d’information sur les moyens de contraception est interdite par la loi.

Seulement, l’absurde est que la vente n’est pas interdite.

Cettecontradiction opposât durant de longues années les forces catholiques et les mouvements féministes.En 1973, cette diffusion n’est plus interdite.

Cela est en partie grâce à l’affaire Peers (voir image 5).C’est en 1956, que le premier moyen de contraception oral, capable d’empêcher une ovulation.

On doit cette pilule contraceptive au docteur américain GregoryPincus.À partir de 1960, la vente est autorisée, et celle ci se diffuse dans toute l’Europe.Il faut attendre 1970, pour que son emploi soit important en Belgique. L’avortement et la contraception furent 2 grands changements pour l’intimité d’une femme.

Celle ci est responsable de l’interruption volontaire de sa grossesse et ellepeut enfin contrôler sa fécondité.Ces 2 changements ont libéré la femme dans sa sexualité et cela est très important.Le slogan « La peur au ventre » a disparu pour laisser place à « Mon ventre est à moi.

» Image 6« Depuis son apparition, de nombreuses sortes de pilules existent selon leur marque.

Certaines plaquettes de pilules sont réservées aux jeunes filles, tandis qued’autres sont pour des femmes plus âgées.

» 7.

Les femmes et la politique :7.1 Le vote : Obtenir le droit de vote pour les femmes fut très difficile, car ce n’était pas seulement une question politique.

Cela remettait en cause le soi-disant ‘ordre naturel’ quiles enfermait dans le domaine privé.

Pour obtenir ce droit, il a fallu changer bien des mentalités.Les premières revendications apparaissent après la première guerre mondiale.

Durant celle ci, les femmes s’engagent totalement à l’effort de guerre et pour cela ellestravaillent énormément pour sortir la Belgique de ce chômage inquiétant suite à l’occupation des Allemands.

Seulement à la fin de la guerre, Le Roi Albert Ierpropose que le parlement via le gouvernement accorde le suffrage universel à tous les hommes âgés de 21 ans.

Cela s’est proposé, pour récompensé les efforts fournis. »

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