impatiente de parvenir à la fin de son récit.
Publié le 06/01/2014
Extrait du document
«
précédents
voyagesavaientétéintéressants etexcitants, combiennousavions apprécié de
rencontrer lesautres anciens deBolechow.
Nousavons parlédeMeg, deJack etde Bob.
Jack
Greene avaitétél'ami deson frère, adit Klara.
Elleasouri lorsque nousavons mentionné le
nom deShlomo :tout lemonde connaissait, semblait-il,« leroides anciens deBolechow ».
Elle
allait souvent enIsraël autrefois, a-t-elledit,parce quesafille, quiétait morte d'uncancer
depuis, yvivait.
Nousavons parlédesanciens deBolechow enIsraël.
Ellen'avait pasl'air de
connaître lesReinharz etjelui aidonc raconté l'histoire remarquable deleur survie, cachés
sous leplafond d'unclubd'officiers allemands.
Elleavait essayé derencontrer AnnaHeller
Stern lorsd'un deses séjours enIsraël, maisAnna étaittombée maladeetavait annulé au
dernier moment.
Comme Klaraparaissait plusdétendue, j'aidélicatement sondésessouvenirs delavie à
Bolechow avantlaguerre.
N'importe quoi,ai-jedit,vraiment, etdans n'importe quelordre.
Est-
ce que, parexemple, sesparents étaienttrèsreligieux ?
Ses parents n'étaient pasparticulièrement pratiquants,a-t-elleditaubout d'une minute, même
s'ils respectaient évidemment lesgrandes fêtes,Pesach, RoshHashanah etYom Kippour.
Ilsse
rendaient àla grande synagogue duRynek, cellequifutensuite transformée enclub pour les
ouvriers destanneries, seulement pourRosh Hashanah etYom Kippour.
Mattm'ajeté un
regard quivoulait dire, Exactement
commenous, et
j'ai hoché latête.
J'aidemandé àKlara si
elle sesouvenait dugenre deplats quesamère préparait pourlesfêtes.
Challah, a-t-elle
dit; gefilte
fish, a-t-elle
dit.
Tsimmes, s'est-elle
rappelée ensouriant ausouvenir decesavoureux
plat deviande, depatates douces, decarottes etde pruneaux, servipour leNouvel An.
Ma
mère mettait dumiel dedans parfois, disait
autrefois mapropre mèreenparlant deceplat.
Du
miel ! Et
j'ai pensé, aveccette tendresse protectrice particulière que,jusqu'à cejour, je
réservais àma grand-mère morte,àla mère dema mère, Nana: Tout
cetravail pourunplat
qu'elle nepouvait pasmanger.
Nous
avons mangé lesmets délicieux deKlara etnous avons parlédulycée commercial que
Frydka etelle avaient fréquenté, descours quisedéroulaient dehuit heures dumatin àdeux
heures del'après-midi, dunombre decours qu'elles avaientsuivietde leur difficulté respective.
Toutes cesmatières différentes ! s'est-elleexclamée.
L'ukrainien, lepolonais, les
mathématiques, lessciences naturelles, laphysique, lagéographie, l'histoire.Cequ'elle
mangeait àBolechow quandelleétait petite :toujours dupoisson levendredi soir,delacarpe
ou delatruite ;sinon, dupoulet, delaviande oumême deladinde.
Samère étaitune
cuisinière merveilleuse, a-t-elledit.Mais comment pourrait-elle ne
pas dire
quesamère avait
été une grande cuisinière ! Elleaparlé desrencontres desgarçons etdes filles après l'école au
Hanoar HaZioni.
Ducouvre-feu pourlesadolescents, àhuit heures, danslesannées d'avant-
guerre.
Dufait que, enyrepensant, FrydkaJägerétaitunedesfilles quinevenaient pas
régulièrement auxréunions duHanoar.
Desfilms qu'elle avaitvus,adolescente, aucinéma du
Dom Katolicki.
Jeme souviens encoredesfilms muets ! a-t-elledit,presque fière.Charlie
Chaplin ! GaryCooper ! RamonNovarro ! Lesgens disaient qu'ilétait tellement beau !
Klara m'aproposé encoreunmorceau de gefilte
fish.
J'ai
refusé poliment, j'enavais déjà
mangé deuxfois.
Pourquoi compter?a-t-elle dit.
Elle aparlé desséances deski dans lesmontagnes prochesdeBolechow, desparties devolley-
ball àl'école, desparties deping-pong (Mattetmoi avons échangé unrapide regard : Ping-
pong ! ? ).
Elle s'est souvenue desuniformes del'école :bérets pourlesfilles, casquettes pour.
»
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