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Sa vie à grands traits L'homme est une force de la nature, un géant pour son temps.

Publié le 06/01/2014

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Sa vie à grands traits L'homme est une force de la nature, un géant pour son temps. Il aime manger et vivre, ses concubines sont légion. Plus étonnant par rapport à l'idée qu'on se fait d'un Barbare, il adore nager et, selon son fidèle Éginhard, son biographe, il aime convier toute sa garde à le rejoindre dans d'immenses parties de baignade. Par-dessus tout, il aime se battre. C'est là l'activité principale de ce guerrier inlassable. Son règne se passe essentiellement à chevaucher d'un bout à l'autre de son immense royaume, suivi d'une armée gigantesque, pour défendre telle province menacée, plus souvent pour en conquérir de nouvelles, encore et encore. Lire une chronologie de la vie de Charles le Grand, c'est d'abord avaler une succession de campagnes qui finit par donner le tournis. 774 : conquête de l'Italie du Nord. Charlemagne défait le roi Didier et porte sa couronne de fer sertie de pierres précieuses : il était roi des Francs, le voilà aussi roi des Lombards. 778 : soumission de la Bavière. Quelques mois plus tard, on le retrouve à plus d'un millier de kilomètres de là, audelà des Pyrénées, en Espagne. Pour une fois l'expédition est moins fructueuse : il est venu prêter main-forte à des gouverneurs musulmans en révolte contre l'émir de Cordoue, mais il échoue à prendre Saragosse, et au retour son arrière-garde est attaquée par des montagnards basques dans un défilé au nom connu de chacun : Roncevaux. Par la grâce des chansons de geste du Moyen Âge, apparues des siècles après, ce fait d'armes deviendra le plus célèbre de l'épopée carolingienne, quand il est le plus piètre. Mystère de la littérature. En 785, deuxième manche, il réussit à constituer sur le versant sud-est des Pyrénées une « marche d'Espagne », c'est-à-dire un petit État tampon qui protège la frontière sud des incursions maures. En 789, il part en expédition contre les Slaves. En 796, il vainc les Avars, un peuple païen sédentarisé autour du Danube, et il rentre au palais en traînant derrière lui l'immense trésor des vaincus : des chariots entiers ployant sous les tonnes d'or. Cette fortune lui servira à financer d'autres campagnes. Leur énumération deviendrait fastidieuse. Jadis, les chroniqueurs s'amusaient parfois à souligner le côté extraordinaire de l'année 790. Parmi les quarante-six que dura le règne de Charlemagne, c'est la seule qui ne compte aucune bataille. Une de ces guerres finira par tourner chez lui à l'obsession : celle menée contre les Saxons. Ce peuple installé au nord de l'actuelle Allemagne avait aux yeux du roi des Francs un immense défaut : il était païen. Il lui fallut dix-huit expéditions et trente-deux ans de campagnes pour le soumettre et le convertir. Et à quel prix ! Massacres, déportations de masse, autant d'horreurs qui conduiraient aujourd'hui celui qui y eut recours devant le Tribunal pénal international. Lors d'une seule expédition, dit-on, les troupes franques firent périr 4 500 malheureux, hommes, femmes, enfants, coupables du seul crime de refuser d'abjurer les dieux qui étaient les leurs. Charlemagne n'en adorait qu'un. Voilà son autre face. Il est sur terre pour servir le Christ, il veut bâtir ici-bas une préfiguration de la cité céleste. Cette route vers le paradis, on vient de le voir, passe parfois par des chemins qui rappellent l'enfer. On ne peut la réduire à cela. Sous son règne a lieu un vaste mouvement d'organisation de l'État, de rénovation de la culture, de développement économique aussi, que l'on appelle la « renaissance carolingienne ». C'est au nom de sa foi que Charlemagne en est l'instigateur. Adorer Dieu, pour ce grand roi, c'est ordonner le monde. L'ample espace impérial est structuré, gouverné par les célèbres missi dominici (littéralement les « envoyés du maître », toujours par deux, un évêque et un laïc), les comtes (de comes, le compagnon de l'empereur), les ducs (du latin dux, celui qui conduit, le chef), les marquis (qui tiennent les marches, c'est-à-dire les petites provinces tampons qui protègent le domaine aux frontières, comme la « marche de l'Est », qui tient la frontière vers le Danube, et deviendra l'Autriche). On fait venir à la cour palatine quantité de lettrés, qui peuvent régénérer la pensée théologique et protéger la culture. L'Anglo-Saxon Alcuin est le plus célèbre. On frappe une monnaie d'argent qui sert à faciliter le commerce. Les copistes mettent au point une écriture plus lisible que celles qui précédaient. On l'appellera la « caroline ». Et comme aucun écolier ne l'ignore, le chef des Francs relance l'organisation de l'enseignement, dispensé au palais lui-même ou dans les monastères. Ce que l'on dit moins dans les écoles - tant mieux, c'est trop immoral -, c'est qu'il n'a jamais réussi à apprendre à lire ni à écrire convenablement lui-même, et que cela ne l'a pas empêché de monter haut. Très haut. L'homme a donc le glaive dans une main, la croix dans l'autre, et il règne sur un domaine qui couvre la moitié de l'Europe. Pour bien des gens dans son entourage, cela rappelle des temps que l'on avait trop vite cru révolus. Il ne manque que le titre. C'est le pape qui le lui donnera. Comme naguère un de ses prédécesseurs l'avait fait auprès de Pépin, le pontife est venu à Paderborn, où demeure alors notre roi des Francs, implorer de l'aide contre ses rivaux. Il ne s'agit plus de lutter contre les Lombards, qui sont vaincus, mais de le sortir des sombres querelles entre les grandes familles romaines qui gèrent les candidatures au trône de saint Pierre. Charlemagne accepte de l'appuyer. Quelque temps plus tard, il se rend à Rome pour s'assurer que plus rien ne le menace. Et dans l'ancienne capitale d'Occident, dans la nuit de Noël de l'an 800, alors qu'il s'agenouille pour prier, le successeur de saint Pierre dépose sur son front souverain une couronne oubliée depuis trois siècles. Très exactement trois cent vingt-quatre ans après la déposition du petit Romulus Augustule par un roi barbare, un autre roi barbare relève à Rome la dignité impériale. Il était roi des Francs et des Lombards, il devient en outre « Charles, grand et pacifique empereur, gouvernant l'empire des Romains ». Les vicissitudes de la postérité Brossée à grands traits, telle est donc la vie du grand Charles. Le point qui nous importe maintenant est de s'interroger sur les interminables vicissitudes de sa postérité. À dire vrai, pour ce qui concerne notre cadre national tout au moins, les conceptions ont radicalement changé récemment. Pendant longtemps, vue de France, l'affaire était vite pliée : Charlemagne était annexé purement et simplement. On en faisait un de nos rois, aussi sûrement qu'Henri IV ou Louis XV. Et cela remonte à loin. On vient de mentionner la Chanson de Roland, la plus belle des chansons de geste du Moyen Âge, le plus ancien texte littéraire français. Son apport à notre littérature est immense, son rapport à la réalité historique est plus élastique. Les montagnards basques qui ont attaqué l'arrière-garde franque au viiie siècle sont devenus trois siècles plus tard de perfides Sarrasins. Charles est devenu le célèbre « empereur à la barbe fleurie », quand il n'était alors que roi, et que toutes les monnaies de son époque le représentent soit glabre, soit moustachu. Et tout naturellement, on lui fait gouverner le royaume de « France la douce ». Le pli est pris, il faudra longtemps pour s'en défaire. Dans la galerie des Batailles du château de Versailles, par exemple, dont le roi Louis-Philippe, au xixe siècle, avait demandé qu'elle soit ornée de toiles célébrant toutes les grandes victoires de l'histoire de France, on croise parmi d'autres un impressionnant tableau représentant « Charlemagne recevant à Paderborn la soumission du roi des Saxons » - autrement dit un roi d'Austrasie recevant dans une ville allemande la soumission d'un roi venu des côtes de la Baltique - comme si tout cela était aussi national que les conquêtes de Louis XIV en Artois. Jusqu'au milieu du xxe siècle, on ne trouve guère d'historiens ou de manuels qui mettent en doute cette naturalisation surréaliste, et la moitié des Français doivent encore l'avoir en tête - le Français a l'annexion historique facile. Peu à peu, toutefois, un autre stéréotype s'est mis en place. On a fini par se souvenir que l'Empire franc couvrait la moitié du continent, que c'était à partir du morcellement de cet empire qu'étaient nées les grandes nations européennes - la France, l'Allemagne, l'Italie, bientôt l'Autriche ou la Bohême -, et voilà notre empereur métamorphosé en « père de l'Europe ». Des prix « Charlemagne » récompensent chaque année de grands Européens et sont remis à Aix-la-Chapelle, ville actuellement allemande, qui fut sa capitale. Et tous les manuels français reprennent désormais cette figure. Pourquoi pas ? Le rapprochement a lui aussi quelque chose d'anachronique : la grandeur de l'Union européenne, c'est d'essayer peu à peu d'inventer une forme de gouvernement qui dépasse, transcende le cadre national. On comprend mal à quoi peut lui servir le modèle d'un empire constitué avant que les nations n'existent. Charlemagne lui-même se voyait comme un nouveau César. On le voit plus difficilement en futur Jacques Delors. Admettons-le, le nouveau cliché est moins extravagant que le précédent. Il a toutefois un inconvénient. En « dénationalisant » l'empereur, il nous fait oublier l'importance que le Franc a eu sur la construction de tant d'autres histoires européennes. Karl der Grosse, Carlo Magno et Carolus Magnus Pour nous, Français, il est donc Charlemagne. Est-ce une raison pour oublier ces nombreux avatars, par exemple Karl der Grosse, ce personnage clé de l'histoire allemande ? Elle aussi, bien évidemment, l'a annexé pendant des siècles. Et pourquoi pas ? Comme Clovis avant lui, on sait qu'il était né dans ce qui est désormais la Belgique, quoiqu'on ignore le lieu exact. Il était le chef d'un peuple germain, parlait évidemment une langue germanique, consacra une partie de sa vie à soumettre des peuples qui ont laissé leur nom à des régions aujourd'hui allemandes, la Saxe, la Bavière ; il finit par établir sa capitale dans une ville que nous appelons Aix-la-Chapelle et que l'on trouve sur les cartes au nord de Cologne, sous son nom local : Aachen. Surtout, il fut empereur. Quand on parle d'empire à un Français, il pense à l'Antiquité ou au xixe siècle. Un Allemand pense spontanément au haut Moyen Âge. À la mort de Charlemagne, son immense domaine, le regnum francorum, la Francie, est partagé entre ses fils ; c'est de ce partage que naîtront les embryons des nations d'Europe, la France, l'Allemagne, l'Italie, etc. Il laisse aussi ce titre prestigieux emprunté à Rome, et celui-là n'appartiendra pas à notre histoire à nous. Cela aurait pu. Les rois de ce qui allait devenir la France auraient pu chercher à s'emparer de la noble dignité impériale. Sauf exceptions, ils ne l'ont pas fait. Il faut attendre Napoléon - qui déclara : « Je ne succède pas à Louis XVI, je succède à Charlemagne » - pour que cette couronne trouve une place dans l'histoire de France. À l'Est, elle en trouva une bien avant. Après Charlemagne, le grand homme de l'histoire européenne s'appelle Otton le Grand (912-973), héritier d'une dynastie saxonne. Peu de Français le connaissent, c'est dommage. En 962, à Rome, comme le roi des Francs un siècle et demi avant lui, il est couronné empereur par le pape. C'est lui, ainsi, qui fonde ce qu'on appellera d'abord le « Saint Empire romain » puis, des siècles plus tard, le « Saint Empire romain germanique ». Le plus souvent, en histoire médiévale, on appelle cette entité « l'Empire ». Elle est vaste : l'Allemagne, l'Autriche, la Bohême, la Slovaquie, la moitié de la botte italienne, et tout l'Est de la France en font partie. Cambrai, Besançon, Lyon, Arles, la Provence, la Bourgogne, seront longtemps des « terres d'Empire ». Les limites occidentales en seront fixées aux « quatre rivières », comme on disait, c'est-à-dire l'Escaut, la Meuse, la Saône et le Rhône. Toutefois, c'est l'actuelle Allemagne qui s'en vivra le plus souvent comme le coeur. Cette grosse machine impériale se montre rapidement ingouvernable. Un de ces problèmes infernaux est que la désignation de chaque nouvel empereur se fait par élection. Ce sont des grands, des princes, des ducs, des évêques qui choisissent le futur élu dans telle ou telle grande famille, mais l'agrégation sous une seule couronne de tant de peuples et surtout de baronnies, de seigneuries, de villes libres, d'évêchés, ou même de royaumes entiers, va peu à peu conduire à la dislocation. C'est le sens de l'histoire telle que l'ont vécue les Allemands. L'histoire française va du petit vers le grand : elle suit l'ambition de roitelets bien faibles au départ, qui ne disposent que de leur minable petit domaine d'Île-de-France et vont réussir par les moyens les plus divers - la guerre, les mariages, la ruse, l'argent et souvent aussi la chance - à l'agrandir par petites touches jusqu'à en faire une des grandes puissances de l'Europe. De l'autre côté de la frontière, en Francie orientale, du côté des rois de Germanie qui se font couronner empereur, le mouvement est inverse. On part, à la mort d'Otton le Grand, d'un gigantesque ensemble qui ne cessera de s'émietter et dont la pauvre Allemagne en morceaux du xixe siècle n'aura de cesse de pleurer le démantèlement. Ce deuil dont elle n'arrive pas à se remettre est avant tout celui de l'héritage de Karl.
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« contre lesSlaves.

En796, ilvainc lesAvars, unpeuple païensédentarisé autourduDanube, etilrentre aupalais en traînant derrière luil’immense trésordesvaincus : deschariots entiersployant souslestonnes d’or.Cette fortune lui servira àfinancer d’autres campagnes.

Leurénumération deviendraitfastidieuse.

Jadis,leschroniqueurs s’amusaient parfoisàsouligner lecôté extraordinaire del’année 790.Parmi lesquarante-six quedura lerègne de Charlemagne, c’estlaseule quinecompte aucunebataille. Une deces guerres finirapartourner chezluiàl’obsession : cellemenée contrelesSaxons.

Cepeuple installé au nord del’actuelle Allemagne avaitauxyeux duroi des Francs unimmense défaut :ilétait païen.

Illui fallut dix-huit expéditions ettrente-deux ans decampagnes pourlesoumettre etleconvertir.

Etàquel prix ! Massacres, déportations demasse, autantd’horreurs quiconduiraient aujourd’huiceluiquiyeut recours devantleTribunal pénal international.

Lorsd’une seuleexpédition, dit-on,lestroupes franques firentpérir4 500 malheureux, hommes, femmes,enfants,coupables duseul crime derefuser d’abjurer lesdieux quiétaient lesleurs. Charlemagne n’enadorait qu’un. Voilà sonautre face.Ilest sur terre pourservir leChrist, ilveut bâtir ici-bas unepréfiguration delacité céleste. Cette route versleparadis, onvient delevoir, passe parfois pardes chemins quirappellent l’enfer.Onnepeut la réduire àcela.

Sous sonrègne alieu unvaste mouvement d’organisation del’État, derénovation delaculture, de développement économiqueaussi,quel’onappelle la« renaissance carolingienne ».

C’estaunom desafoi que Charlemagne enest l’instigateur.

AdorerDieu,pourcegrand roi,c’est ordonner lemonde.

L’ample espaceimpérial est structuré, gouvernéparlescélèbres missi dominici (littéralement les« envoyés dumaître », toujourspar deux, unévêque etun laïc), lescomtes (de comes , le compagnon del’empereur), lesducs (dulatin dux , celui qui conduit, lechef), lesmarquis (quitiennent les marches , c’est-à-dire lespetites provinces tamponsqui protègent ledomaine auxfrontières, commela« marche del’Est », quitient lafrontière versleDanube, et deviendra l’Autriche).

Onfait venir àla cour palatine quantité delettrés, quipeuvent régénérer lapensée théologique etprotéger laculture.

L’Anglo-Saxon Alcuinestleplus célèbre.

Onfrappe unemonnaie d’argentqui sert àfaciliter lecommerce.

Lescopistes mettent aupoint uneécriture pluslisible quecelles quiprécédaient.

On l’appellera la« caroline ».

Etcomme aucunécolier nel’ignore, lechef desFrancs relance l’organisation de l’enseignement, dispenséaupalais lui-même oudans lesmonastères.

Ceque l’onditmoins danslesécoles –tant mieux, c’esttropimmoral –,c’est qu’iln’ajamais réussiàapprendre àlire niàécrire convenablement lui-même,et que cela nel’apas empêché demonter haut.Trèshaut. L’homme adonc leglaive dansunemain, lacroix dansl’autre, etilrègne surundomaine quicouvre lamoitié de l’Europe.

Pourbiendesgens dans sonentourage, celarappelle destemps quel’onavait tropvitecrurévolus.

Ilne manque queletitre.

C’est lepape quilelui donnera.

Commenaguère undeses prédécesseurs l’avaitfaitauprès de Pépin, lepontife estvenu àPaderborn, oùdemeure alorsnotre roides Francs, implorer del’aide contre ses rivaux.

Ilne s’agit plusdelutter contre lesLombards, quisont vaincus, maisdelesortir dessombres querelles entre lesgrandes famillesromaines quigèrent lescandidatures autrône desaint Pierre.

Charlemagne acceptede l’appuyer.

Quelquetempsplustard, ilse rend àRome pours’assurer queplus riennelemenace.

Etdans l’ancienne capitaled’Occident, danslanuit deNoël del’an 800, alors qu’ils’agenouille pourprier, lesuccesseur de saint Pierre dépose surson front souverain unecouronne oubliéedepuistroissiècles.

Trèsexactement troiscent vingt-quatre ans aprèsladéposition dupetit Romulus Augustule parunroi barbare, unautre roibarbare relèveà Rome ladignité impériale.

Ilétait roides Francs etdes Lombards, ildevient enoutre « Charles, grandetpacifique empereur, gouvernant l’empiredesRomains ».

Les vicissitudes delapostérité Brossée àgrands traits,telleestdonc lavie dugrand Charles.

Lepoint quinous importe maintenant estde s’interroger surlesinterminables vicissitudesdesapostérité. À dire vrai, pour cequi concerne notrecadre national toutaumoins, lesconceptions ontradicalement changé récemment.

Pendantlongtemps, vuedeFrance, l’affaire étaitvitepliée : Charlemagne étaitannexé purement et simplement.

Onenfaisait undenos rois, aussi sûrement qu’Henri IV ouLouis XV.

Etcela remonte àloin.

Onvient de mentionner la Chanson deRoland , la plus belle deschansons degeste duMoyen Âge,leplus ancien texte littéraire français.Sonapport ànotre littérature estimmense, sonrapport àla réalité historique estplus élastique. Les montagnards basquesquiont attaqué l’arrière-garde franqueauviiie  siècle sontdevenus troissiècles plus tard deperfides Sarrasins.

Charlesestdevenu lecélèbre « empereur àla barbe fleurie », quandiln’était alorsque roi, etque toutes lesmonnaies deson époque lereprésentent soitglabre, soitmoustachu.

Ettout naturellement, on luifait gouverner leroyaume de« France ladouce ».

Lepli est pris, ilfaudra longtemps pours’endéfaire.

Dans la galerie desBatailles duchâteau deVersailles, parexemple, dontleroi Louis-Philippe, au xixe  siècle, avait demandé qu’ellesoitornée detoiles célébrant touteslesgrandes victoires del’histoire deFrance, oncroise parmi. »

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