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APPROCHE DE LA METAPHYSIQUE QUELQUES REMARQUES SUR LA NOTION D'ABSOLU.

Publié le 06/04/2014

Extrait du document

- Descartes. Recours à un inconditionné dans la mesure où. dans

l'expérience humaine, la validité des vérités mathématiques ou des relations

évidentes ne saurait être pleinement assurée au sujet connaissant

indépendamment d'une « caution � qui garantisse ces vérités ou relations.

Le th�me de la véracité divine (Dieu, infiniment bon, ne peut pas

vouloir me tromper) assujettit en fin de compte la possibilité d'une

connaissance à la démonstration de l'existence de Dieu. Celle-ci repose

sur l'idée de parfait qui, selon Descartes. implique l'existence d'un être

qui lui corresponde (cf. Méditations métaphysiques, V). « ... il n'y a pas

moins de répugnance de concevoir un Dieu, c'est-à-dire un être souverainement

parfait, auquel manque l'existence, c'est-à-dire auquel manque

quelque perfection, que de concevoir une montagne qui n'ait pas

de vallée. � Une telle référence à l'absolu sera contestée par Kant, qui

récusera largument cartésien. qui outrepasse les limites de l'expérience

et confond sans vergogne ce qui est de lordre de la conception (I' essence)

et ce qui est de l'ordre de lexistence réelle.

« fondement ontologique (lumière vitale du soleil pour tout ce qui est), norme incontestable de la connaissance (principe d'intelligibilité absolu, car inconditionné, du réel qu'il « rend visible »), et référence ultime de toute sagesse pratique.

Sur le seul plan de la connaissance, où les notions mathématiques ont une valeur exemplaire par l'idéalité qui les caractérise, l'idée du Bien définit un inconditionné (les notions mathématiques restant malgré tout solidaires d'un point de départ qui les conditionne.

donc hypothéti­ ques).

-Descartes.

Recours à un inconditionné dans la mesure où.

dans l'expérience humaine, la validité des vérités mathématiques ou des rela­ tions évidentes ne saurait être pleinement assurée au sujet connaissant indépendamment d'une « caution » qui garantisse ces vérités ou rela­ tions.

Le thème de la véracité divine (Dieu, infiniment bon, ne peut pas vouloir me tromper) assujettit en fin de compte la possibilité d'une connaissance à la démonstration de l'existence de Dieu.

Celle-ci repose sur l'idée de parfait qui, selon Descartes.

implique l'existence d'un être qui lui corresponde (cf.

Méditations métaphysiques, V).

« ...

il n'y a pas moins de répugnance de concevoir un Dieu, c'est-à-dire un être souve­ rainement parfait, auquel manque l'existence, c'est-à-dire auquel man­ que quelque perfection, que de concevoir une montagne qui n'ait pas de vallée.

» Une telle référence à l'absolu sera contestée par Kant, qui récusera largument cartésien.

qui outrepasse les limites de l'expérience et confond sans vergogne ce qui est de lordre de la conception (I' es­ sence) et ce qui est de l'ordre de lexistence réelle.

- Kant.

Critique de la métaphysique classique et des confusions qu'elle a opérées en prétendant connaître labsolu -et en affirmant dogmatiquement son existence.

Il y a certes, présent en l'homme, un besoin presque naturel de se référer à un absolu.

Mais cela ne justifie aucune transgression dogmatique des limites de lexpérience.

La méta­ physique traditionnelle est tombée dans l'illusion de pouvoir ériger en données existant réellement les produits de simples conjectures (suppo­ sitions).

Or l'absolu, par définition, ne peut être qu'un objet de croyance.

Une telle redéfinition de son statut, reposant sur une stricte délimitation des pouvoirs respectifs de la raison, de l'entendement et de la sensibilité, permet d'échapper aux impasses que constituent les contradictions incessantes des thèses métaphysiques classiques (les fa­ meuses « antinomies » décrites dans la Critique de la raison pure).

Faut-il donc abandonner toute métaphysique, comme semble le dire un Voltaire lorsqu'il tourne en dérision les folles aventures de la métaphy­ sique traditionelle ? (cf.

Candide et le thème du jardin, sphère rigoureu­ sement délimitée de la modeste expérience humaine).

Kant pense que non, et il critique vivement ceux qui reprochent à Platon d'avoir cher­ ché à définir des normes idéales - inutiles du seul fait qu'elles seraient irréalisables.

La référence à de telles normes est au contraire nécessaire et précieuse pour susciter un progrès effectif de l'homme.

«Qu'un homme n'agisse jamais d'une manière adéquate à ce que contient l'idée pure de vertu, cela ne prouve pas qu'il y ait dans cette notion quelque chose de chimérique.

Cela n'empêche 120. »

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