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De la coexistence pacifique à la Détente (1953-1975) - Cours d'histoire

Publié le 31/08/2012

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histoire

Au sein du bloc communiste, les divisions internes s’incarnent dans l’opposition croissante entre l’URSS et la Chine communiste. La dénonciation du « révisionnisme � soviétique par les dirigeants chinois – qui n’ont jamais accepté la déstalinisation ni la coexistence pacifique inaugurées par Khrouchtchev – enfonce un coin dans l’unité de façade entre la Chine et l’URSS. D�s 1964, Mao soutenait qu’une contre-révolution avait eu lieu en Union soviétique, et que le capitalisme y avait été réinstauré. Les relations entre le Parti communiste chinois et le Parti communiste de l'Union soviétique sont alors rompues, tout comme celles avec les partis communistes des autres pays du pacte de Varsovie. Une br�ve pause dans les tensions sino-soviétiques survient apr�s la chute de Khrouchtchev, en octobre 1964. En novembre, le Premier ministre chinois Zhou Enlai se rend à Moscou pour s’y entretenir avec les nouveaux dirigeants, Leonid Brejnev et Alexis Kossyguine. Mais il acquiert tr�s vite la certitude que les Soviétiques n’entendaient pas changer de position, ce qui am�ne Mao à dénoncer la perpétuation d’un « khrouchtchevisme sans Khrouchtchev �.La rupture est un fait établi d�s 1965. La Détente et l’affaiblissement interne de chacun des deux « Grands � permettent à l’« Ostpolitik � du chancelier Ouest-allemand Willy Brandt de donner toute sa mesure : cette politique de rapprochement entre RFA et RDA aboutit à la reconnaissance mutuelle des deux Allemagnes et à leur entrée commune à l’ONU au mois de septembre 1973. Dans cette optique de recul de la guerre froide, l’ouverture de la conférence d’Helsinki suscite beaucoup d’espoirs : chargée de réfléchir sur la sécurité et la coopération en Europe, elle réunit 33 pays européens, mais aussi le Canada, les Etats-Unis et l’URSS et semble amorcer une officialisation de la Détente. Le 1er août 1975, elle aboutit à l'acte final d'Helsinki qui déclare inviolables les fronti�res issues de la Deuxi�me Guerre mondiale – c'est à ce titre une victoire pour la diplomatie soviétique – mais reconnaît aussi les libertés fondamentales des hommes et les droits des minorités nationales Entre-temps cependant, les relations entre les deux camps ont commencé à se dégrader : en octobre 1973, la guerre du Kippour a mis à mal la poursuite des négociations SALT.

histoire

« réinstauré.

Les relations entre le Parti communiste chinois et le Parti communiste de l'Union soviétique sont alors rompues, tout comme celles avec les partiscommunistes des autres pays du pacte de Varsovie.

Une brève pause dans les tensions sino-soviétiques survient après la chute de Khrouchtchev, en octobre 1964.

Ennovembre, le Premier ministre chinois Zhou Enlai se rend à Moscou pour s'y entretenir avec les nouveaux dirigeants, Leonid Brejnev et Alexis Kossyguine.

Mais ilacquiert très vite la certitude que les Soviétiques n'entendaient pas changer de position, ce qui amène Mao à dénoncer la perpétuation d'un « khrouchtchevisme sansKhrouchtchev ».La rupture est un fait établi dès 1965.La Détente et l'affaiblissement interne de chacun des deux « Grands » permettent à l'« Ostpolitik » du chancelier Ouest-allemand Willy Brandt de donner toute samesure : cette politique de rapprochement entre RFA et RDA aboutit à la reconnaissance mutuelle des deux Allemagnes et à leur entrée commune à l'ONU au moisde septembre 1973.

Dans cette optique de recul de la guerre froide, l'ouverture de la conférence d'Helsinki suscite beaucoup d'espoirs : chargée de réfléchir sur lasécurité et la coopération en Europe, elle réunit 33 pays européens, mais aussi le Canada, les Etats-Unis et l'URSS et semble amorcer une officialisation de laDétente.

Le 1er août 1975, elle aboutit à l'acte final d'Helsinki qui déclare inviolables les frontières issues de la Deuxième Guerre mondiale – c'est à ce titre unevictoire pour la diplomatie soviétique – mais reconnaît aussi les libertés fondamentales des hommes et les droits des minorités nationalesEntre-temps cependant, les relations entre les deux camps ont commencé à se dégrader : en octobre 1973, la guerre du Kippour a mis à mal la poursuite desnégociations SALT.

Malgré un vol spatial commun effectué en 1975, cette année voit se ternir définitivement la Détente entamée en 1963.

C'est une nouvelle ère quis'ouvre dans les relations Est/Ouest, marquée par un retour de l'affrontement.Alternant entre périodes de tensions et moments d'apaisement, les relations Est/Ouest entre 1953 et 1975 n'ont en réalité jamais vraiment été au beau fixe : lesdivisions idéologiques entre les deux camps étaient trop fortes pour permettre un rapprochement sincère et durable.

Ni la coexistence pacifique ni la Détente n'ontvéritablement mis un terme au contexte de guerre froide.Dans la deuxième moitié des années 1970, les rapports entre Etats-Unis et URSS se dégradent à nouveau ouvertement, essentiellement du fait d'une reprise del'expansionnisme soviétique.

En 1975, l'URSS soutient l'intervention cubaine en Angola ; en 1977, les Soviétiques déploient des missiles SS-20 un peu partout enEurope centrale ; enfin, en 1979, l'intervention de l'Union soviétique en Afghanistan marque le début de la « guerre fraiche » qui n'est rien d'autre en réalité que lareprise de la guerre froide débutée en 1947.. »

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