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LA VOLONTE. COURS DE PHILO.

Publié le 06/04/2014

Extrait du document

- Marx : l'homme fait l'histoire, mais il est avant tout l'héritier

d'une histoire. Il trouve donc devant lui des conditions qu'il n'a pas

choisies, et qu'il peut s'efforcer de transformer dans un but précis.

Condition d'efficacité : tout programme d'action révolutionnaire, de

transformation des circonstances, doit partir d'une analyse concr�te de

la situation concr�te (Lénine). De même que Bacon et Descartes affirmaient

: «On ne commande à la nature qu'en lui obéissant�. Marx

fait de la connaissance lucide d'une situation donnée une condition

d'efficacité de tout projet de transformation sociale. Mais l'émergence

d'une conscience affirmée et maîtresse d'elle-même passe le plus souvent

par un long processus. (Cf. les analyses de Marx et d'Engels sur

le développement du mouvement ouvrier et la façon dont peu à peu il

s'est affranchi des illusions liées à sa condition pour conquérir son

autonomie idéologique puis organisationnelle.) Entre la reconnaissance

du caract�re aliénant et mutilant d'une condition donnée et l'affirmation

cél�bre : « L'émancipation des travailleurs sera r oeuvre des travailleurs

eux-mêmes �. s'inscrit ce pouvoir de rupture décisif par lequel devient

possible une révolution. Mais ce pouvoir n'est pas donné : l'inefficacité

de la révolte spontanée montre la nécessité d'une analyse lucide, dégagée

des illusions idéologiques ou affectives que le quotidien engendre.

La conscience révolutionnaire s'accomplit dans un processus où la

construction d'une théorie explicative éclaire les contradictions vécues

tout en recevant d'elles des « informations � décisives. 

« -Marx : l'homme fait l'histoire, mais il est avant tout l'héritier d'une histoire.

Il trouve donc devant lui des conditions qu'il n'a pas choisies, et qu'il peut s'efforcer de transformer dans un but précis.

Condition d'efficacité : tout programme d'action révolutionnaire, de transformation des circonstances, doit partir d'une analyse concrète de la situation concrète (Lénine).

De même que Bacon et Descartes affir­ maient : «On ne commande à la nature qu'en lui obéissant».

Marx fait de la connaissance lucide d'une situation donnée une condition d'efficacité de tout projet de transformation sociale.

Mais l'émergence d'une conscience affirmée et maîtresse d'elle-même passe le plus sou­ vent par un long processus.

(Cf.

les analyses de Marx et d'Engels sur le développement du mouvement ouvrier et la façon dont peu à peu il s'est affranchi des illusions liées à sa condition pour conquérir son autonomie idéologique puis organisationnelle.) Entre la reconnaissance du caractère aliénant et mutilant d'une condition donnée et l'affirmation célèbre : « L'émancipation des travailleurs sera r œuvre des travailleurs eux-mêmes ».

s'inscrit ce pouvoir de rupture décisif par lequel devient possible une révolution.

Mais ce pouvoir n'est pas donné : l'inefficacité de la révolte spontanée montre la nécessité d'une analyse lucide, déga­ gée des illusions idéologiques ou affectives que le quotidien engendre.

La conscience révolutionnaire s'accomplit dans un processus où la construction d'une théorie explicative éclaire les contradictions vécues tout en recevant d'elles des « informations » décisives.

Le dépassement des circonstances est donc au prix de cette dialectique entre théorie et pratique, qui rejette à la fois le volontarisme spontanéiste et l'intellec­ tualisme abstrait.

Marx et Engels dénonçaient d'ailleurs avec vigueur l'idée selon laquelle la conscience révolutionnaire la plus développée se trouverait dans les catégories sociales les plus misérables.

[On trouve encore aujourd'hui, parmi ceux qui évidemment ne sont pas dans le besoin, des théoriciens capables d'affirmer que toute amélioration sen­ sible des conditions d'existence des travailleurs atténue en eux la capa­ cité de contestation ...

et de préconiser une politique du pire dont eux­ mêmes, bien sûr.

ne feront pas directement les frais.] En fin de compte, la question du pouvoir de distanciation propre à l'homme doit être envisagée aussi bien dans le rapport « intérieur » aux mobiles que dans le rapport «extérieur» aux circontances.

si l'on veut préciser la signification du « je veux ».

• Troisième analyse : l'autonomie de la volonté et la manifesta­ tion d'une existence authentiquement libre, capable de s'auto­ déterminer.

- Si l'homme peut.

théoriquement, vivre sa condition comme il 1· entend, ne doit-on pas lui attribuer une libre disposition des mobiles et des forces psychiques qui s'exercent sur lui ? Sartre distinguait.

pour étayer sa thèse, le fait de vivre une condition d'esclave en esclave et le fait de la vivre tout en la rejetant intérieurement.

Le libre arbitre reste ici une affaire purement intérieure, dont il faut examiner les conditions et les limites.

- L'homme est-il maître de ses jugements et de ses passions ? On 110. »

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