Quels savoirs pour quels lycées?

- Comment renforcer la cohérence des cursus de formation ? ;

- Quelle articulation entre les savoirs disciplinaires ?

L’ensemble des réflexions et des propositions a donné lieu à un rapport présentant 49 principes qui constituent le cadre de la réforme que les ministres entendent mettre en application à la rentrée 1999. L’esprit de la réforme est le suivant : le lycée doit être le lieu du cycle de la diversification, de l’apprentissage de la citoyenneté républicaine, de l’éducation et de la formation, de l’orientation progressive et réversible. Pour ce faire, les horaires d’enseignement excessifs et les programmes surchargés, qui concourent à la déstructuration de la formation intellectuelle et qui aggravent la discrimination sociale, doivent être changés. Ainsi, aucun horaire hebdomadaire de plus de 26 heures ne sera permis pour la voie générale. La maîtrise de la langue française et de deux langues étrangères sera privilégiée. L’enseignement des sciences sera conçu autant sous son aspect culturel et historique qu’opératoire. Les mathématiques ne doivent plus jouer un rôle prépondérant dans le processus de sélection et d’orientation. Enfin, pour réaliser cette réforme, le rôle de l’enseignant est redéfini. Il devra non seulement délivrer son enseignement afin de permettre à tous les élèves l’accès au savoir mais

L'année 1998 restera marquée par deux événements concernant les lycées : la réflexion-consultation sur «quels savoirs enseigner dans les lycées ?» donnant lieu au rapport Meirieu, qui a mobilisé près de 2 millions de personnes, et le succès historique au baccalauréat, marqué par les meilleurs résultats jamais atteints (à l'exception de Vannée 1988) : 481 088 reçus, soit près de 80 %.

Les manifestations de lycéens du mois d’octobre posent une nouvelle fois la question du statut des établissements du secondaire.