Investir dans une oeuvre d'art : plaisir ou intérêt ?

« exonérés de l'impôt sur les grandes fortunes (ISF).

A noter: les bijoux de plus de 1 00 ans d'âge ne peuvent être considérés comme des objets d'anti­ quité que dans la mesure où ils tirent l'essentiel de leur valeur de leur ancien­ neté et de la qualité du travail d'exécution et non du prix des pièces, métaux précieux et autres matériaux qui les com­ posent.

En outre, au décès du pro­ priétaire d' une œuvre d'art, d'un livre, d'un objet de col­ lection ou d'un document de haute valeur artistique, le droit français permet l'exonération des droits de succession lorsque l'héri­ tier ou )e légataire en fait don à l'Etat (ou aux musées municipaux).

Toutefois, dans ce cas, le donateur peut stipuler qu'il souhaite conserver , sa vie durant la jouissance du bien donné.

Enfin, les meubles et objets d'art sont exonérés de l'impôt sur les plus-values si leur prix de vente n'excède pas 20 000 F.

• Avantages et incon­ vénients du placement en œuvre d•art : La pro­ lifération des œuvres d'art rend aujourd 'hui leur prix abordable (c'est le cas notamment pour l'art contemporain, l'argenterie et les bijoux anciens).

Tou­ tefois, contrairement aux actions, aux obligations et même à l'immobilier, une évaluation précise d'un objet d'art reste difficile .

L'amateur et l'épargnant auront souvent bien du mal à opérer des choix .

Il sera toutefois prudent de privilégier l'authenticité, la qualité et la rareté de l'œuvre, que le vendeur soit antiquaire, hôtel des ventes ou propriétaire de galerie.. »