Devoir de Philosophie

le raisonnement juridique

Publié le 23/10/2012

Extrait du document

TD n°1 : DROIT CIVIL Le raisonnement juridique est à la base du travail de tout juriste. En effet, c'est ce qui permet de préciser sous quelle qualification juridique une situation de fait doit être appréhendée. Le juriste doit acquérir une logique afin de lier les faits commis et la règle de droit. Ce texte doctrinal de 1965 sur le raisonnement juridique montre le positionnement de Chaim Perelman sur le raisonnement juridique. Chaim Perelman a orienter son travail vers la philosophie du droit en fondant notamment la Nouvelle Rhétorique. Ce courant philosophique du 20ème siècle a contribuer à renouveler la pensée sur l'argumentation. La Nouvelle rhétorique telle que la conçoit Perelman, est une méthode de raisonnement afin de trouver la solution adaptée à des questions qui semblent avoir plusieurs interprétations possibles mais où le juriste devra tout de même qualifier les faits. Il s'attache à penser que le raisonnement juridique ne peut-être que seulement informelle hors le juge doit nécessairement s'appuyer sur des textes de lois afin de rendre son jugement raisonnable. En quoi est-il indispensable pour le juge de lier un raisonnement formel et informel ? Comment le juge doit-il appréhender les faits pour ensuite les qualifier ? Dans un premier temps, nous verrons que le raisonnement juridique s'appuie sur une logique formelle mais nous verrons ensuite que le juge ne peut pas seulement s'appuyer sur des textes préexistant qui ne sont pas toujours assez complet c'est pourquoi il possèd...

« problème de propriété privée qu'un meurtre. Mais le juge ne peut pas s'appuyer sur un raisonnement juridique purement informel car il doit se contraindre à utiliser des textes de lois et à suivre un raisonnement logique avec des arguments précis. II- La logique formelle du raisonnement juridique Le raisonnement juridique s'appuie aussi sur une logique formelle grâce au syllogisme qui est la base du travail du juriste, mais aussi grâce à des arguments que le juge a en sa position pour motiver sa décision. A- Le syllogisme, base du travail du juriste Le syllogisme est une méthode de raisonnement de type déductif qui nous vient d'Aristote.

C'est un raisonnement déductif que tout juriste doit savoir appliquer.

Le syllogisme traduit la soumission du juge à la règle de droit car il doit se conformer aux lois.

A travers lui, le juge s’empêche de créer du droit, il ne fait que confronter le droit au fait.

En confrontant la règle de droit aux faits, il tente d'en tirer une conclusion.

Le syllogisme est construit sur deux propositions, dont on déduit une conclusion.

Une « majeure » qui doit exposer la règle de droit et préciser son interprétation, on cherche la loi qui convient d’être appliquer dans un cas précis.

En découle une « mineure », qui doit présenter les faits pertinents puis une « conclusion » c'est-à- dire ce qui résulte de la confrontation entre la majeure et la mineure autrement dit la confrontation du droit aux faits.

Il faut souvent suivre plusieurs syllogismes pour arriver à la conclusion.

Lorsque l'on effectue un raisonnement par syllogisme on utilise des textes, lois, on s'appuie sur un document précis que l'on peut citer.

La conclusion de notre syllogisme, c'est-à-dire la conclusion de notre acte juridique présente un caractère formel.

Ce schéma est le plus simple, mais le plus rare.

Dans l'immense majorité des cas, l'application de la règle de droit ne peut être automatique et une interprétation est nécessaire.

Le syllogisme est donc possible car le juriste bénéficie d'arguments précis qu'il a en sa possession pour justifier son raisonnement. B- Des argument viennent étayer ce raisonnement Les arguments permettent de soutenir un raisonnement.

Le syllogisme est possible grâce à des arguments qui viennent étayer ce raisonnement.

Il existe treize arguments qui contribuent à caractériser la logique juridique.

Mais seulement 3 sont fréquemment utiliser.

L'argument A CONTRARIO est un argument qui dit que lorsqu'un texte dit quelque chose , il est censer nier le contraire c.Mais l'usage seul de cet argument est dangereux, car on pourrait faire dire au législateur quelque chose qu'il n'a pas imaginer.Le raisonnement par analogie consiste à étendre l'application d'une règle à des situations semblables.

Il parait normal de soumettre aux mêmes règles des situations qui ne diffère que très peu l'une de l'autre.

Mais ce raisonnement comporte une limite, en effet on est pas sur d'arriver à la bonne conclusion de notre syllogisme.L'argument A FORTIORI consiste à appliquer une règle à une situation que le législateur n'avait pas prévu car il y a de plus fortes raison de l'appliquer dans cette hypothèse que dans celle prévu par le législateur.

Ce raisonnement est plus sur.

C'est arguments permettent de rendre une interprétation des textes de manière logique.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles