SE DEFENDRE SEUL OU DEMANDER L'AIDE JURIDICTIONELLE ?

Nous avons déjà évoqué au titre précédent (« Maîtriser ses nerfs ») la charge émotive d'un procès et la difficulté pour le justiciable de conserver une nécessaire lucidité. Lorsque l'assistance d'un avocat n'est pas obligatoire, le justiciable peut être amené à hésiter entre se défendre seul et demander le bénéfice de l'aide juridictionnelle. Cette aide a le mérite d'exister, mais il n'est de secret pour personne que l'avocat désigné d'office et mal indemnisé n'est pas forcément très motivé. Cela est particulièrement vrai en région parisienne ou les temps de trajet sont longs et les charges de l'avocat élevées. L'idéal est de connaître un avocat qui accepte d'emblée de défendre la personne dans le cadre de l'aide juridictionnelle : Le justiciable joint alors à sa demande une lettre de l'avocat dans laquelle celui-ci demande à être désigné. En outre, demander le bénéfice de l'aide juridictionnelle impose un formalisme bureaucratique, un dossier à remplir, des pièces à fournir et surtout, des mois à attendre avant qu'un avocat soit désigné.