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A t-on besoin d'autrui pour prendre conscience de nous-même?

Publié le 08/04/2012

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conscience

Prendre conscience de nous meme suposerait de savoir qui nous sommes. Pour etre sur de pouvoir affirmer savoir qui l'on est, on doit disposer d'un jugement vrai, reel, objectif qui correspond exactement au fait. Et pour pouvoir arriver à ce resultat, la presence d'autrui nous est elle indispensable? A t on besoin de nous confronter à un semblable, qui peut etre paradoxalement nous oppose, pour prendre conscience de nous meme? Il nous semble evident comme nous nous percevons de l'interieur, que l'on se connait mieux que personne. Mais  si l'on admet qu'il est possible de prendre entierement conscience de qui l'on est, peut on en revanche admettre avec certitude que cela serait possible sans autrui?

Dans une premiere partie nous allons nous demander s'il est possible que l'on est conscience de nous meme seul, et dans une seconde si autrui ne tient pas finalement une place determinante dans notre vie.

 

La conscience de soi est immédiate, on determine très facilement ce que l'on est, ce dont on a besoin, par rapport à la nature et à ce qui m'entoure sans forcement autrui. C'est ce qu'enonce dans le Discours de la méthode  DESCARTES avec la célèbre phrase \"Je pense, donc je suis\". On suppose donc que l'experience de soi est naturelle et que chacun y a déjà participé. De plus, le simple fait de se demander si l'on a besoin des autres pour prendre conscience de nous meme implique forcement l'idée que l'introspection est considérer comme la meilleure solution pour la comprehension de soi. L'on s'en rend compte avec des phrases de la vie quotidienne qui nous conforte dans cet esprit, telle que   \"Nul ne se connaît mieux que soi-même\" ou bien \"On est jamais mieux servi que par soi meme\" qui annonce comme evident que la connaissance de nos desirs ne peuv etre possedait que par nous meme, on peut peut etre ici constater un exces d'orgueil, la fierté de vouloir toujours etre le maitre de sois meme et donc refuser d'admettre qu'un autre puisse nous dire ce que l'on est vraiment, ce que notre image renvoit a autrui. Si l'on reste toute fois dans l'optique que l'instrospection est la solution pour la connaissance de soi on reste coincé dans un cadre purement subjectif,Il faudrait pour etre sur de savoir qui l'on est aboutir a un raisonnement objectif, que l'on ne peut pas trouver dans l'instrospection. Effectivement meme si l'instrospection est la premiere solution pour arriver à une reponse sur le questionnement de mon moi, elle ne peut pas aboutir à une juste observation de moi meme. Le \"moi\" peut observer et aboutir a un jugement sur des phenomenes exterieurs à lui. Mais peut-il en revanche avoir la pretention de pouvoir s'observer en train de raisonner? Alors meme qu'une passion nous anime, pourrions nous d'un point de vue totalement objectif nous observer dans un tel moment?  Et porter un jugement totalement neutre et  touché d'aucune part par cette passion? Il est très fort probable que non, l'Homme ne pouvant diviser son esprit en deux parties distinctes, et donc en definitive ne pas pouvoir separer l'observateur de l'observé. De plus, pendant son effort d'introspection, l'Homme ne voit-il pas seulement le reflet de ses envies ou defaults qui provoquent en lui une envie de changement? Et donc l'aveugle sur son etat réél. Il se concentre plus sur ce qu'il pourrait etre, plutot que sur ce qu'il est. Chose qu'autrui ne peut pas faire, il se concentre lui sur nos actions, sur notre etat actuel, car il le voit et peut de l'exterieur l'observer et en tirer une analyse neutre. Deux visions de \"moi\" sont alors possible, celle que je porte moi meme, et celle d'autrui, qui intervient alors dans mon existence.

 

Il faudrait admettre alors que l'Homme a besoin d'autrui pour se connaitre, d'un autre lui meme pour lui refleter ce qu'il est vraiment. Aristote emploira lui le mot \"ami\" pour definir celui qui nous apprendra à nous connaitre, et illustrera son idée en disant qu'il est impossible de se connaitre mieux qu'autrui, et on rencotre cette fatalité notamment quand nous faisons des reproches à des personnes, et qu'un jour nous reproduisons les memes erreurs sans nous en rendre compte, il dira \" la connaissance de soi est un plaisir qui n'est pas possible sans la présence de quelqu'un d'autre qui soit notre ami\".  S'il faut alors, pouvoir observer pour connaitre, nous sommes sencés connaitre autrui mieux que lui meme, que ce soit le cas ou pas, il est indegnable qu'a force d'experience avec autrui nous avons une connaissance de lui très forte. Nous observons ses reactions, a des faits ou paroles, que l'on enregistre et qui reviennent lorsque l'on a besoin de pouvoir prevoir une reaction ou bien encore lorsqu'il arrive que la personne s'exprime mal, et que nous arrivons quand meme à comprendre le sens de ce qu'il a voulu nous dire, car d'après nos connaissances sur la personne nous arrivons au meme moment à comprendre son idée sans qu'il nous la propose avec les bons mots. Autrui, par ses experiences avec mon moi, detient forcement une connaissance de moi élevé. Si l'on admet maintenant qu'autrui a effectivement une grande connaissance de nous meme, est il en revanche la cause de ce que je suis? Est ce que sans lui, mes reactions ou traits de caracteres seraient identiques ? On peut se demander si au contact d'une personne elle n'influence pas nos choix de vies, il est possible que l'on ai envie de copier et de s'identifier à une personne qui nous plait, ou justement de se mettre aux antipodes d'une personne que l'on pourrait detester. On peut se croire amoureux ou bien desireux de quelque chose alors que nous somme sous l'emprise de pulsion que nous provoque autrui par la jalousie. Si l'on croit ses hyptheses autrui en plus de nous connaitre, forge celui que nous sommes, et devient indispesable aux developpements de nos idées et traits de caracteres.En exemple plus concret pour savoir si autrui à réellement ce pouvoir sur moi, on pourrait se dire que des notre naissance, c'est autrui qui definit qui nous allons etre, nos parents qui nous font venir au monde, qui nous donne notre identité, et qui nous apprennent et eleves selon leur principe. On peut meme regarder les choses en plus grand, c'est la societé dans laquelle nous vivons qui nous dicte nos dogmes, nos reperes. La conscience de soi dans ce cas, ne serait pas identique selon le groupe social, la classe ou la communauté dans laquelle nous vivons. Car façonnée par nos habitures, croyances ou pratiques, non pas acquises mais bien transmises par autrui, notre conscience de nous meme depend des gens qui nous entour, c'est comme cela qu'un Africain, ne se reconnaitra pas dans une communauté Indienne ou Européene.

 

 En conclusion, l'introspection ne peut aboutir au savoir de son \"moi\", notre point de vue purement subjectif pourrait etre erroné de par justement notre jugement personnel qui n'a pas le recule necessaire pour pouvoir juger correctement et savoir qui l'on est. Autrui lui, detient ce pouvoir d'objectivité sur nous et l'utilise dans la vie courante, très souvent et de façon inconsciente, il lit en nous et peut nous observer dans nos actions et raisonnements. On constate aussi qu'il pourait tenir une grande place dans la formation de notre \"moi\", si l'on admet qu'il a un pouvoir d'influence sur nous important. Il est donc probablement impossible d'affirmer qu'autrui n'est pas necessaire à la connaissance et prise de conscience de soi.

 

 

 

3/

-Passion ou envie pourrait venir d'une jalousie envers une autre personne. Alors on pourrait se croire amoureux ou bien desireux de certaines choses alors que nous sommes seulement sous l'emprise de pulsion que nous provoque autrui. -Reaction, action, sous influence d'autrui.

-Sans autrui impossible de savoir quels sont nos traits de caracteres. = nous faisons avec  les autres des experiences psychiques, telles que, nos reactions a des faits ou paroles sont enregistrés chez l'observateur et pourra donc parfois prevoir nos reactions face à certaines situations. C'est aussi la raison pour laquelle nous pouvons affirmer parfois à quelqu'un qu'il a mal formulé sa phrase, mais que cependant nous avons compris ce qu'il voulait dire. La connaissance de l'autre est telle que nous n'avons plus besoin d'entendre exactement les pensées de l'autre. Il est donc irefutable qu'autrui detient parfois une connaissance de notre moi assez importante.

-Selon Aristote, l'être humain a besoin d'autrui pour se connaître lui-même :« La connaissance de soi est un plaisir qui n'est pas possible sans la présence de quelqu'un d'autre qui soit notre ami ; l'homme qui se suffit à soi-même aurait donc besoin d'amitié pour apprendre à se connaître soi-même. »

-C'est autrui, nos parents, qui definissent notre identité \" Aurore Rey\" et c'est grace a eux que l'on existe.

 

-Loi morale, devoir envers autrui, dicte notre conduite.= La conscience de soi n'est pas identique selon le groupe social, la classe sociale ou la communauté qui sont les nôtres. La conscience que prendra de soi un indien s'étendra à la caste qui est la sienne ; l'africain ne distinguera pas sa personne de la communauté. La conscience de soi est façonné par des habitudes, des croyances, des pratiques qui sont moins acquises ou conquises par la personne qu'elles ne lui sont transmises

-Toutes ses influences, ses copies, ses desirs de ressemblance, forment une personne unique.

 

La conscience de soi est immédiate et chacun en fait l'expérience. Lorsque DESCARTES énonce dans le Discours de la méthode : \"Je pense, donc je suis\" , il ne fait qu'expliciter cette expérience par laquelle chacun coïncide

-Je peux vivre, prendre conscience de moi, ce que je suis, ce dont j'ai besoin, par rapport à la nature et à ce qui m'entoure sans forcement autrui.

-Le simple fait de se poser la question ici de savoir si l’on a besoin des autres pour se connaître soi-même implique l’idée qu’a priori on a l’habitude de considérer que la compréhension de soi passe par l’introspection DESCARTES

-Nul ne se connaît mieux que soi-même => evidence, realité ?

Mais pour savoir qui nous sommes, besoin d'objectivité.

2/

-Le moi ne peut pas s'observer lui meme. Il peut observer des phenomenes exterieurs. Il faudrait un lui qui raisone et un autre qui l'observe raisonner.

-Vois-je de moi, l'état d'Homme que je suis,  ce que je fais, ce que je dis  OU ce que j'aimerais etre ce que j'aime faire ou dire. Alors que je me concentre sur des defaults, des choses que j'aimerais changer, de l'exterieur, on ne s'interesse qu'a ce que l'on peut voir, percevoir de ce qui me constitue.

-Deux regards de moi: Celui que je porte sur moi, et celui objectif que autrui porte sur moi.

conscience

« En conclusion, l'introspection ne peut aboutir au savoir de son "moi", notre point de vue purement subjectif pourraitetre erroné de par justement notre jugement personnel qui n'a pas le recule necessaire pour pouvoir jugercorrectement et savoir qui l'on est.

Autrui lui, detient ce pouvoir d'objectivité sur nous et l'utilise dans la viecourante, très souvent et de façon inconsciente, il lit en nous et peut nous observer dans nos actions etraisonnements.

On constate aussi qu'il pourait tenir une grande place dans la formation de notre "moi", si l'on admetqu'il a un pouvoir d'influence sur nous important.

Il est donc probablement impossible d'affirmer qu'autrui n'est pasnecessaire à la connaissance et prise de conscience de soi. 3/ -Passion ou envie pourrait venir d'une jalousie envers une autre personne.

Alors on pourrait se croire amoureux oubien desireux de certaines choses alors que nous sommes seulement sous l'emprise de pulsion que nous provoqueautrui.

-Reaction, action, sous influence d'autrui. -Sans autrui impossible de savoir quels sont nos traits de caracteres.

= nous faisons avec les autres desexperiences psychiques, telles que, nos reactions a des faits ou paroles sont enregistrés chez l'observateur etpourra donc parfois prevoir nos reactions face à certaines situations.

C'est aussi la raison pour laquelle nouspouvons affirmer parfois à quelqu'un qu'il a mal formulé sa phrase, mais que cependant nous avons compris ce qu'ilvoulait dire.

La connaissance de l'autre est telle que nous n'avons plus besoin d'entendre exactement les penséesde l'autre.

Il est donc irefutable qu'autrui detient parfois une connaissance de notre moi assez importante. -Selon Aristote, l'être humain a besoin d'autrui pour se connaître lui-même :« La connaissance de soi est un plaisirqui n'est pas possible sans la présence de quelqu'un d'autre qui soit notre ami ; l'homme qui se suffit à soi-mêmeaurait donc besoin d'amitié pour apprendre à se connaître soi-même.

» -C'est autrui, nos parents, qui definissent notre identité " Aurore Rey" et c'est grace a eux que l'on existe. -Loi morale, devoir envers autrui, dicte notre conduite.= La conscience de soi n'est pas identique selon le groupesocial, la classe sociale ou la communauté qui sont les nôtres.

La conscience que prendra de soi un indien s'étendraà la caste qui est la sienne ; l'africain ne distinguera pas sa personne de la communauté.

La conscience de soi estfaçonné par des habitudes, des croyances, des pratiques qui sont moins acquises ou conquises par la personnequ'elles ne lui sont transmises -Toutes ses influences, ses copies, ses desirs de ressemblance, forment une personne unique. La conscience de soi est immédiate et chacun en fait l'expérience.

Lorsque DESCARTES énonce dans le Discours dela méthode : "Je pense, donc je suis" , il ne fait qu'expliciter cette expérience par laquelle chacun coïncide -Je peux vivre, prendre conscience de moi, ce que je suis, ce dont j'ai besoin, par rapport à la nature et à ce quim'entoure sans forcement autrui. -Le simple fait de se poser la question ici de savoir si l’on a besoin des autres pour se connaître soi-même impliquel’idée qu’a priori on a l’habitude de considérer que la compréhension de soi passe par l’introspection DESCARTES -Nul ne se connaît mieux que soi-même => evidence, realité ? Mais pour savoir qui nous sommes, besoin d'objectivité. 2/ -Le moi ne peut pas s'observer lui meme.

Il peut observer des phenomenes exterieurs.

Il faudrait un lui qui raisone etun autre qui l'observe raisonner.. »

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