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Admettre qu'il y a de l'intolérable, est-ce cesser d'être tolérant ?

Publié le 15/04/2009

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• Être sensible au caractère paradoxal du problème posé.  — Se demander s'il ne serait pas contradictoire (en quoi, en quel(s) sens) pour être tolérant de tout tolérer.  — Se demander s'il ne serait pas contradictoire (en quoi, en quel(s) sens) de ne pas tout tolérer pour être tolérant.  • Réfléchir sur la notion de « tolérance «.  — Ce terme a été créé au XVIe siècle lors des guerres de Religion : les catholiques ont fini par « tolérer « les protestants et vice versa.  On voit ici qu'à l'origine la tolérance consiste en une sorte de pis-aller, en une attitude consistant à supporter certains actes, l'expression de certaines idées que l'on appréhende cependant comme erronés voire dans une certaine mesure « fautifs «.  En fait cette tolérance s'adresse fondamentalement aux personnes non aux idées.  — Selon Goblot la tolérance consiste « non à renoncer à ses convictions ou à s'abstenir de les manifester, de les défendre ou de les répandre, mais à s'interdire tous moyens violents, injurieux ou dolosifs; en un mot à proposer ses opinions sans chercher à les imposer «.  • « Être tolérant « et « admettre qu'il y a de l'intolérable « relèvent-ils du même domaine?

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