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assyro-babylonienne, littérature.

Publié le 06/05/2013

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assyro-babylonienne, littérature. assyro-babylonienne, littérature, textes écrits entre 2500 av. J.-C. et le début de l'ère chrétienne en assyrien et babylonien, dialectes issus de l'akkadien. La plupart des tablettes cunéiformes assyro-babyloniennes ont trait à la science, à l'économie, à la diplomatie et à la justice, avec notamment le célèbre Code d'Hammourabi. Toutefois, il existe aussi une grande diversité de textes purement littéraires. Parmi eux figurent des épopées et des mythes, des chroniques historiques et des annales royales, des romans, des hymnes, des incantations et des rituels, des textes de magie et de divination, des corpus de proverbes et de préceptes, des controverses comme des débats littéraires fantasques entre des animaux, des arbres, ou autres, et de remarquables narrations poétiques sur la misère humaine. Ces textes littéraires sont, pour la plupart, rédigés en babylonien, dialecte du sud de la Mésopotamie, l'assyrien (Mésopotamie du Nord) servant presque exclusivement aux inscriptions royales et à la correspondance. Les textes littéraires en assyrien qui ont pu être conservés sont des copies ou des adaptations d'originaux écrits en babylonien. La préservation de la littérature assyro-babylonienne est attribuée à Assurbanipal, roi d'Assyrie, qui envoya des érudits à Babylone pour qu'ils copient les anciennes tablettes cunéiformes assyro-babyloniennes. Des milliers d'inscriptions (dont beaucoup se trouvent au British Museum de Londres) ont été trouvées dans sa bibliothèque, à Ninive. Les poèmes épiques babyloniens les plus longs sont le Poème de la création Enuma elish, et l'Épopée de Gilgamesh. Le premier, composé de sept tablettes, traite de la lutte entre l'ordre cosmique et le chaos des premiers âges. La vaine quête de l'immortalité est le thème principal de l'Épopée de Gilgamesh, écrite en 2000 environ av. J.-C. sur douze tablettes cunéiformes. Établie à partir d'une série de récits sumériens antérieurs, cette épopée jouit d'une immense popularité dans tout le Proche-Orient. Toujours publiée, elle présente pour ceux qui étudient la Bible un intérêt dû à la ressemblance que présente son héros avec Noé. L'Épopée de Zû raconte le vol des tablettes de la destinée aux dieux par un oiseau néfaste, Zû, et leur récupération par le dieu guerrier Ninurta. La quête de la « plante de la vie « poursuivie par le berger Etana, qui finit par fonder la première dynastie après le déluge, est le sujet de l'Épopée d'Etana. Relevant du mythe, la descente d'Ishtar aux Enfers et le poème d'Atrahasis ont pour thème le péché et sa punition par les fléaux et le déluge ; des fragments du mythe de Nergal et Ereshkigal racontent comment le dieu Nergal dut rejoindre sa soeur Ereshkigal, reine des Enfers, dans le monde des morts. Deux oeuvres majeures sont représentatives de la littérature sapientiale : la Théodicée babylonienne, dialogue entre deux lettrés s'affrontant sur le problème du mal et de la justice divine, et le Poème du juste souffrant où, à l'instar de Job, un homme fait le récit de ses maux. Récemment découvert, le Pauvre Homme de Nippour est un conte populaire, qui semble être le précurseur de l'une des Mille et Une Nuits. Il convient encore de signaler, appartenant au roman historique et écrite en vers, la Légende cuthéenne, qui raconte la défaite du roi Naram-Sin (2255-2218 av. J.-C.) ; le Roi de la bataille relate l'expédition militaire conduite par Sargon Ier en Anatolie (2335-2279 av. J.-C.), et l'Épopée de Tukulti-Ninurta décrit la défaite des Babyloniens devant les Assyriens. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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