Critique d'un roman Lorsque j'étais une oeuvre d'art Être une oeuvre d'art, rêve ou cauchemar?

Ce roman publié en 2002 est l’histoire d’un homme dans un très mauvais état… Il était le grand frère des jumeaux Firelli  a décidé à l’âge de vingt ans, de se jeté du haut de la falaise de Palomba Sol pour mettre fin a sa vie et son calvaire.  Il était jaloux de ses deux frères mannequins et célèbres, puisque lui ce décrit comme presque tout le contraire. Mais avant qu’il saute, on l’empêche de ce lancer en bas. Il en est empêché par un homme qui est artiste contemporain qui se nomme Zeus-Peter Lama. Il lui fait l’offre de faire disparaître entièrement sa déchirante et vieille vie et de faire de lui une sculpture vivante appelé Adam bis. Mais Tazio Firelli doit respecter une seule exigence, celle de donner sa promesse qu'il donnera son corps et soumettra sa volonté à Zeus-Peter Lama. Part la suite, la créature essai de fuir son inventeur pour retrouver sa liberté disparue. Il découvrit les bons et les mauvais côtés d'être perçu aux yeux de tous, comme un objet et une œuvre d'art.

Il a plusieurs sujets touchés dans le roman la souffrance tranquille, la solitude, l’oubli de soi même, le vouloir d’être «quelqu'un«, la jalousie, le suicide, On pourrait presqu’en faire une annonce dans le journal: jeune homme désespéré qui recherche sauveur, disponible le plus tôt possible pour donner un sens à son existence et une raison de vivre. D’ailleurs Tazio a trouvé l’aide de son bon Samaritain qu’il avait besoin pour avoir le courage de continuer à vivre. Zeus, artiste contemporain, provocateur personnel, il est un homme très médiatique.  Le jeune homme misérable et l’artiste sans scrupules vont faire un pacte incroyable, effrayant même, le premier devenant le matériau de l’œuvre du second. Devenir une œuvre d’art, est-ce un rêve, ou bien un cauchemar ? 

Le déroulement de l’histoire se passe relativement bien, mais je pense que le roman d’Eric-Emmanuel Schmitt prend beaucoup de temps avant de tomber dans l’action!  Les quelques premiers chapitre était très ennuyant. On pourrait dire ennuyant mais c’était aussi pour nous situé dans le roman. Par contre c’est trop long avant que l’on entre dans le vif de l’action.

Lorsque j’étais une œuvre d’art est d’autant plus un roman philosophique sur l’être et le paraître. C’est un conte qui nous fait pensez énormément sur la perception de soi. Puis sa nous démontre qu’il a des gens qui sont prêt a aller en l’encontre de leurs valeurs puisqu’il se prenne pour des plus puissant ou semblable à un dieu.

Ce que je trouve bien dans le livre, c’est que certaine partie laisse place à notre imagination. Par exemple on doit imaginer un peu à quoi ressemble Adam Bis puisqu’il ne le décrit jamais complètement. 

C’est un très bon livre qui contient abondamment de bons moments. Je vous conseillerai de lire ce petit livre léger, en vacances par exemple puisque vous n’aurez pas a vous creusé la tête ou vous questionner!  Il serait intéressant d’en voir une adaptation au cinéma, mettre une image a une tel histoire serai d’un régal à regarder!