Devoir de Philosophie

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Publié le 27/02/2008

Extrait du document

   "L'usage ou l'emploi de la force de travail, c'est le travail. L'acheteur de cette force la consomme en faisant travailler le vendeur. Pour que celui-ci produise des marchandises, son travail doit être utile, c'est-à-dire se réaliser en valeurs d'usage. C'est donc une valeur d'usage particulière, un article spécial que le capitaliste fait produire par son ouvrier. De ce que la production de valeurs d'usage s'exécute pour le compte du capitaliste et sous sa direction, il ne s'ensuit pas, bien entendu, qu'elle change de nature. Aussi, il nous faut d'abord examiner le mouvement du travail utile en général, abstraction faite de tout cachet particulier que peut lui imprimer telle ou telle phase du progrès économique de la société.     Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l'homme et la nature. L'homme y joue lui-même vis-à-vis de la nature le rôle d'une puissance naturelle. Les forces dont son corps est doué, bras et jambes, tête et mains, il les met en mouvement afin de s'assimiler des matières en leur donnant une forme utile à sa vie. En même temps qu'il agit par ce mouvement, sur la nature extérieure et la modifie, il modifie sa propre nature, et développe les facultés qui y sommeillent. Nous ne nous arrêterons pas à cet état primordial du travail où il n'a pas encore dépouillé son mode purement instinctif. Notre point de départ, c'est le travail sous une forme qui appartient exclusivement à l'homme. Une araignée fait des opérations qui ressemblent à celles du tisserand, et l'abeille confond par la structure de ses cellules de cire l'habileté de plus d'un architecte. Mais ce qui distingue dès l'abord le plus mauvais architecte de l'abeille la plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche. Le résultat auquel le travail aboutit préexiste idéalement dans l'imagination du travailleur. Ce n'est pas qu'il opère seulement un changement de forme dans les matières naturelles ; il y réalise du même coup son propre but, dont il a conscience, qui détermine comme loi son mode d'action, et auquel il doit subordonner sa volonté. Et cette subordination n'est pas momentanée. L'oeuvre exige pendant toute sa durée, outre l'effort des organes qui agissent, une attention soutenue, laquelle ne peut elle-même résulter que d'une tension constante de la volonté. Elle l'exige d'autant plus que par son objet et son mode d'exécution, le travail entraîne moins le travailleur, qu'il se fait moins sentir à lui, comme le libre jeu de ses forces corporelles et intellectuelles ; en un mot, qu'il est moins attrayant."

 

 

 

Définition du bénévolat

Etymologie : du latin benevolus, bonne volonté, venant de bene, bien et velle, vouloir. Le bénévolat désigne une activité de services envers autrui, de son plein gré et sans rémunération. Les actions de bénévolat, qui ne sont pas une simple adhésion, s'exercent en général dans le cadre d'une association, d'un syndicat ou d'une structure publique, éventuellement dans une entreprise privée à vocation sociale. Le bénévole donne ainsi de son temps libre à une action qui l'intéresse ou qu'il souhaite encourager. Pour le Conseil économique et social (avis du 24 février 1993) "est bénévole toute personne qui s'engage librement pour mener une action non salariée en direction d'autrui, en dehors de son temps professionnel et familial". Exemple d'activités réalisées sous forme de bénévolat :

  • accueil du public,
  • visites à domicile,
  • conseils juridiques,
  • accompagnement scolaire,
  • logistique,
  • secrétariat,
  • informatique,
  • etc.

Le bénévolat se distingue du volontariat par un statut très informel et par l'absence de rémunération. Cependant le bénévole peut être dédommagé des frais liés à son activité (déplacement, hébergement, achat de matériel...). Pour le calcul du PIB, en comptabilité nationale, le bénévolat fait partie des services non marchands. La valeur ajoutée de ces derniers, essentiellement composée des coûts de personnel, est insignifiante pour le bénévolat qui se trouve ainsi sous-estimé.

 

            Le devoir est un impératif qui impose à l’homme d’accomplir ce qui est prescrit en vertu d’une obligation (qui peut-être religieuse, éthique, sociale, etc.). Cette définition requiert d’être analysée. Dire que le devoir est un impératif est équivalent à dire qu’il est un ordre : en ce sens, il instaure une relation de commandement et d’obéissance. L’instance qui commande, ici le devoir, doit être dans une position « transcendante » par rapport à celui qui obéit ; elle doit s’imposer à lui et en aucun cas se confondre avec lui. Ce n’est qu’ainsi que le devoir peut se distinguer des simples tendances et désirs pour jouer le rôle de norme de l’action. Il faut préciser que la « transcendance » du devoir ne signifie pas pour autant séparation puisque cette relation peut se jouer au sein d’un seul et même individu divisé en une partie qui commande et en une autre qui obéit (ce qu’a très bien montré Nietzsche dans ce qu’il appelle la psychologie du commandement). On peut dès lors se poser la question de savoir quelle est l’origine des normes. Ce peut être la religion, ce peut être la société, ce peut encore être l’idée de moralité (ces termes étant souvent indissociables). On peut également se demander au nom de quoi il y a une nécessité du devoir. Pour répondre à cette question, l’idée de Bien s’avère fondamentale ; c’est pourquoi nous éclaircirons la signification de cette idée dans la première partie de ce cours. Avant cela, il est nécessaire d’ajouter une dernière précision quant au devoir. Que celui-ci soit une obligation signifie négativement qu’il n’est pas une contrainte. Si tel était le cas, il serait impossible de ne pas accomplir le devoir ; il serait impossible d’agir contre lui et même de lui résister ; Dire « je dois » reviendrait à dire « je fais » (contre ma volonté). Le devoir ne pourrait plus être source d’évaluation des actions.

 

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