Devoir de Philosophie

Devoir sur Épicure et Épictète

Publié le 16/02/2015

Extrait du document

Devoir sur Épicure et ÉpictèteAntoine Meunier Page 178 : Paragraphe 1 : S'adonner à l'étude de la philosophie procure la santé de l'âme. Une personne vieillissante demeurera jeune en vertu de la reconnaissance pour les biens qui lui seront advenus et pour le jeune, il soit sans crainte devant la vie tel un vétéran. Paragraphe 2 : 1) La perception fausse du peuple vis-à-vis les Dieux. 2) Qu'ils ne sont pas les maîtres de nos destins et qu'ils ne sont pas aussi bons et généreux que la population le croit. Paragraphe 3 : Épicure dit qu'il faut comprendre que la mort n'est rien par rapport à nous et qu'il n'y a rien d'effrayant dans la mort. Il argumente en expliquant que la mort n'est qu'une privation de la sensation et que si une personne se convainc que la mort n'est rien et que la vie a un terme, cela va rendre joyeuse la mortalité de l'existence (plaisir à vivre). Paragraphe 4 : Il faut adopter une attitude neutre par rapport à l'avenir, c'est-à-dire qu'il ne faut pas penser que tout va se faire tout seul pour soi mais également que nous ne sommes pas totalement maître de l'avenir et qu'il peut donc arriver quelques événements imprévus dans notre vie. Paragraphe 5 à 9 : Il y a plusieurs sortes de désirs, il y a des naturels et d'autres qui sont vains. Parmi les désirs naturel, les uns sont nécessaire et les autres purement naturels. Parmi ceux qui sont nécessaires, il y en a qui sont nécessaires en vue du bonheur et il y en a d'autres pour la tranquillité du corps, d'autres pour la vie elle-même. De plus, selon Épicure c'est lorsque nous souffrons de l'absence du plaisir que nous en éprouvons le besoin, mais quand nous ne souffrons pas, nous n'éprouvons aucun manque de plaisir. Ainsi, le plaisir constitue le principe et la finalité de la vie bienheureuse. Page 139 et 140 : Section I : Les réalités qui dépendent de nous (nos oeuvres) telles que le jugement et le désir sont par nature libres tandis que le corps et la richesse sont des exemples de réalités qui ne dépendent pas de nous (ne sont pas nos oeuvres propres) qui sont faibles et soumises aux empêchements. Section II : Pour être heureux, il faut savoir faire des choix judicieux mais également savoir ce qui est bon pour nous. Il faut ainsi faire preuve de sens critique afin de rencontrer le bonheur comme par exemple éloigner son aversion des réalités qui ne dépendent pas de nous selon Épictète. Sections V à VIII : Ce n'est pas les choses qui troublent les êtres humains, mais bien les jugements relatifs aux choses. Ainsi, c'est nous-même qui nous infligeons notre trouble, alors il vaut mieux être disposé de vouloir que les événements se produisent tels qui se produisent. Étant donné que c'est notre propre jugement qui nous cause du mal, vaut mieux laisser le hasard et le destin décider des événements futurs. Sections XII à XIII : Nous sommes invités à progresser sur le plan spirituel. Section XXVI : Le principe d'Épictète stipule que ce n'est pas parce que quelque chose de mal nous arrive à nous que c'est pire qu'une autre personne à qui le même événement survient. Il faut se rappeler ce que nous ressentons lorsque nous entendons ce qui arrive aux autres avant de dire que nous sommes le plus malheureux. Section XXIX : La thèse d'Épictète est basée sur le fait qu'il vaut mieux réfléchir et évaluer la situation avant de se lancer dans n'importe quel projet. La honte et l'abandon surviendront lorsqu'un obstacle imprévu arrivera dans notre projet qui paraissait si parfait au tout début alors c'est pourquoi il faut examiner les antécédents et les conséquents pour chaque tâche accomplie. De plus, il faut savoir reconnaître nos limites et ne pas les surestimer sinon nous allons nous retrouver dans une fâcheuse position, tels sont les arguments d'Épictète pour appuyer sa thèse. Section XXX : Épictète suggère que nous-même nous nous causons du tort. En effet, il suffit simplement de croire que tout va bien et les événements malheureux paraîtront beaucoup moins sombres. Ainsi, si on ne croit pas que notre père violent nous cause du mal, nous ne nous causerons aucun tort puisque nous ne consentons pas au mal et tout nous semblera du moins un peu plus gai.

Liens utiles