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« Être libre, c'est obéir à la loi que je me suis moi-même prescrite »

Publié le 19/09/2010

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Depuis fort longtemps, l’humain est soumis à des lois qui, celles-ci font parties d’un appareil législatif qui se repose sur des bases religieuses, juridiques, idéologiques ainsi que du droit romain. L’individu se doit donc de respecter ces règles et sa propre morale. Obéir à ces « lois « permet de maintenir les valeurs de chacun dans une société. Les hommes peuvent-ils vraiment être libre en étant soumis par des lois ? Nous aborderons cette problématique en deux temps, premièrement les droits et la morale de l’individu et deuxièmement si l’obéissance supprime la liberté. 

 

En effet, chaque société a une législation différente, l’individu est soumit à des lois qu’il est censé respectés. Ces lois ont pour but de garantir la liberté de chacun. De plus, ces règles permettent toutefois d’être libre et d’avoir un certain respect mutuel sans oublier la conscience de l’individu et le perfectionnement de chacun. La liberté, c’est vivre ce qu’on est sans se sentir interdit de volonté ou désir. Autrement dit, on peut être libre mais assumer certaines contraintes. Les contraintes existent mais elles ne sont pas toujours respectées. C’est-à-dire que si quelqu’un a la volonté de faire quelques choses, il peut le faire. C’est la loi du désir. De plus, la liberté se définit comme une réalisation volontaire, justifiée par le plus grand nombre de motifs car notre action est non seulement la pulsion d'un choix personnel, mais d'un choix capable de se justifier logiquement. Le droit à pour but de maintenir l’ordre social alors que la morale est essentiellement intérieure, elle a pour fonction de révéler la conscience de l’homme. Le droit c’est des sanctions étatiques alors que les sanctions morales sont intérieures. C’est pourquoi, en cas d’infraction ou de non respect des lois, le droit nécessite une action en justice alors que la morale entraîne seulement une remise en question de l’individu.

 

Il paraît évident que l’obéissance s’oppose à la liberté. En effet, obéir est se soumettre à une volonté, à une loi extérieure à soi, alors qu’être libre c’est être le sujet de sa propre volonté, sa propre morale et de sa propre loi. Cependant, en y étudiant avec plus de précision, on peut en déduire un jugement tout à fait inverse. On peut également observer que la soumission à la volonté extérieure peut être volontaire ou forcée. Si notre soumission est volontaire, elle est donc acceptée, et, dans ce cas, il n’y pas renonciation à la liberté, puisque l’obéissance vient d’un choix qui a été fait à partir d’une décision personnelle. Et dans le cas où, elle est au contraire forcée, il n’y a pas non plus renonciation à la liberté car celle-ci ne peut plus simplement s’exercer. Faire le choix d’accepter volontairement d’obéir ou bien se forcer par la contrainte d’obéir, ne veut pas dire qu’on y a forcément renoncé. Par exemple, la vie en société est encadrée par de nombreuses règles qui limitent la liberté des individus, ainsi un adolescent de moins de dix-huit ans ne possède pas la capacité d’exercé le droit de vote.

 

En conclusion, nous pouvons dire que l’humain est libre mais doit en respectant les lois, sa morale ainsi que ses désirs. De plus, nous pouvons constater que dans certains cas, l’obéissance s’oppose et supprime la liberté. De mon point de vue, je pense que l’individu se doit de respecter les lois afin de garantir la liberté de chacun.

Y a-t-il contradiction entre être libre et être soumis aux lois ? En d’autres termes, obéir, est-ce renoncer à sa liberté ?

 

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