Devoir de Philosophie

Freud, Sigmund - savants et scientifiques.

Publié le 27/04/2013

Extrait du document

freud
Freud, Sigmund - savants et scientifiques. 1 PRÉSENTATION Freud, Sigmund (1856-1939), médecin autrichien, fondateur de la psychanalyse. 2 DES ÉTUDES DE MÉDECINE TOURNÉES VERS LES PATHOLOGIES DU SYSTÈME NERVEUX Né à Freiberg (aujourd'hui Prìbo?, République tchèque), Sigmund Freud grandit à Leipzig où sa famille a fui l'antisémitisme, puis à Vienne, où il fait ses études. Tenté un moment par le droit, il opte finalement pour la médecine peu avant son entrée à l'université de Vienne en 1873. En 1876, il commence des recherches sur la physiologie et la pathologie du système nerveux au laboratoire de physiologie dirigé par le médecin allemand Ernst Wilhelm von Brücke. Il rencontre alors le clinicien Josef Breuer et les deux hommes deviennent amis. Freud obtient son diplôme de médecin en 1881, au terme de son année de service militaire obligatoire. En 1883, il entre dans le service du médecin psychiatre allemand Karl Meinert. Privatdozent de neuropathologie (enseignant qui, dans le système universitaire allemand, est rémunéré par les contributions des étudiants), en 1885, il part pour Paris afin de suivre les leçons du neurologue Jean Martin Charcot : il découvre alors la pathologie de l'hystérie, d'abord auprès de Charcot, au cours de ses leçons à La Salpêtrière, où il est le témoin des pouvoirs de suggestion du maître sur ses malades, puis à Nancy auprès du médecin Hyppolyte Bernheim, hostile à l'hypnose et partisan de la suggestion à l'état de veille. Ces deux séjours lui permettent de découvrir deux méthodes thérapeutiques de l'hystérie. Par ailleurs, Josef Breuer lui rapporte qu'une de ses patientes, Anna O., suggère elle-même au cours de séances de demi-hypnose une méthode d'analyse, qu'elle appelle « talking cure « (traitement par la parole) ou encore « ramonage de cheminée «. Pour Freud, c'est le début d'un nouveau mode d'investigation. En 1886, Freud quitte Paris et ouvre à Vienne un cabinet médical spécialisé dans les maladies nerveuses. La même année, il épouse Martha Bernays, avec laquelle il est fiancé depuis de longues années -- leur fille Anna poursuivra l'oeuvre de son père. Défenseur des théories peu orthodoxes de Charcot sur l'hystérie et l'hypnothérapie, il se heurte à la vive opposition du corps médical viennois à qui il inspire de la méfiance durant toute sa vie. Sa méthode thérapeutique est encore classique : pour soigner les hystériques, il a recours à l'électrothérapie et à l'hypnose. La première étude que publie Freud, Une conception de l'aphasie, étude critique, paraît en 1891. Cet ouvrage marque la fin d'un parcours, abandonné au profit d'une nouvelle approche à laquelle il donne en 1896 le nom de « psychanalyse «. 3 LES DÉBUTS DE LA PSYCHANALYSE On peut situer la naissance de la psychanalyse à la date de la publication de l'oeuvre commune de Freud et de Josef Breuer, les Études sur l'hystérie. Parues en 1895, elles présentent l'étude d'un cas devenu célèbre, celui d'Anna O. Dans cet ouvrage, les symptômes de l'hystérie sont attribués à des manifestations d'énergie émotionnelle, associée à des traumatismes psychiques oubliés et passés dans l'inconscient depuis l'enfance. La thérapie consiste à user de l'hypnose pour pouvoir amener le patient à rappeler et à réactiver l'expérience traumatique. Elle permet ainsi de libérer, par la catharsis, les émotions à l'origine des symptômes. La publication de cet ouvrage marque le début de la théorie psychanalytique mais suscite également l'hostilité durable de la médecine officielle. La même année, Freud rompt avec Breuer en raison de leur différend sur la question de l'étiologie sexuelle des névroses. En 1896, la mort de son père pousse Freud à faire une autoanalyse au cours de laquelle il découvre chez lui-même ce qu'il voit chez ses patients : la force des souvenirs oubliés et les modifications de l'affectivité. La correspondance qu'il entretient avec son ami, le médecin et biologiste allemand Wilhelm Fliess, témoigne de ses découvertes. Entre 1895 et 1900, Freud approfondit la plupart des concepts qui constituent le fondement de la pratique et de la doctrine psychanalytiques. Peu après la publication de ses études sur l'hystérie, il abandonne l'hypnose comme méthode cathartique, sous l'impulsion d'une de ses malades, Elisabeth von R. Il lui substitue la technique de la libre association des idées qu'il applique à sa patiente, en lui demandant de ne rien censurer. Cette démarche doit laisser paraître les processus inconscients à l'origine des troubles névrotiques. Grâce à elle, entre autres, Freud découvre l'existence de certains mécanismes psychiques : notamment le refoulement, décrit comme un mécanisme psychologique inconscient par lequel le souvenir d'événements pénibles ou menaçants est maintenu hors du champ de la conscience, et la résistance, définie comme l'opposition inconsciente à la prise de conscience des expériences refoulées afin d'éviter l'angoisse qui en résulterait. Ainsi, en utilisant les libres associations de sa patiente pour la guider dans l'interprétation des rêves et des lapsus, Freud reconstitue le fonctionnement des processus inconscients. C'est à partir de l'analyse des rêves qu'il élabore sa théorie de la sexualité infantile et crée, en 1897, la notion de complexe d'OEdipe pour décrire l'attachement amoureux et hostile de l'enfant pour le couple parental (haine du père / amour de la mère). C'est aussi à cette époque qu'il conçoit la théorie du transfert, processus par lequel les attitudes affectives établies au départ envers des figures parentales dans l'enfance sont reportées (« transférées «) plus tard sur d'autres êtres qui entourent le sujet. Durant cette période allant de 1897 à 1900, marquée par la parution de l'Interprétation des rêves (1900), l'une de ses oeuvres majeures, Freud jette les bases de la majorité de ses futurs ouvrages, notamment la Psychopathologie de la vie quotidienne (1904) et le Mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient (1905). Dans l'Interprétation des rêves, Freud analyse divers rêves faits durant les trois années de l'autoanalyse commencée en 1897. Ce livre définit et fait fonctionner les concepts fondamentaux qui sous-tendent la technique et la doctrine psychanalytiques. Il démontre notamment que grâce à la méthode des associations libres, l'analyste peut découvrir au travers du contenu manifeste du rêve son contenu latent, qui représente la réalisation d'un désir. La psychanalyse devient alors à la fois une pratique et une théorie. En effet, la transformation du contenu manifeste du rêve en contenu latent, de même que la superposition de deux désirs antagonistes chez l'hystérique, se situe dans une théorie générale de la personnalité, que Freud appelle appareil psychique. On retrouve chez tout être humain un processus au cours duquel s'inscrivent dans sa mémoire des éléments de sa vie, puis ils s'effacent de la conscience sous l'effet du refoulement, qui est la répression imposée notamment par le père à l'indicible ou à l'infaisable, puis le refoulé réapparaît dans le rêve, dans le symptôme. Le premier topique ou mode de représentation du fonctionnement psychique de Freud, dont les instances sont le conscient, le préconscient et l'inconscient, naît au cours de ces années-là. En 1902, Freud est nommé professeur titulaire à l'université de Vienne. Mais le monde médical continue à considérer son travail avec hostilité. Ses ouvrages suivants, Psychopathologie de la vie quotidienne (1904) et Trois Essais sur la théorie de la sexualité (1905), ne font que creuser le fossé entre lui et la psychiatrie officielle viennoise. Freud continue donc à élaborer seul les concepts de la psychanalyse, entouré cependant de quelques médecins, rejoints plus tard par des « non-médecins « ; pour lui, il suffit en effet d'être formé à la psychanalyse pour assurer des cures, sans qu'il soit nécessaire d'être médecin -- au contraire, il convient de « protéger l'analyse contre les médecins « qui n'ont pas eux-mêmes suivi de cure. Dès 1906, Freud constitue un petit groupe de dix-sept élèves et disciples, qui se réunissent chaque mercredi pour former la « Société psychologique du mercredi «. Parmi eux se trouvent les psychiatres autrichiens William Stekel et Alfred Adler, le psychologue autrichien Otto Rank, et les psychiatres suisses Eugen Bleuler et Carl Gustav Jung. Au nombre des autres associés qui se joignent au cercle en 1908 figurent le psychiatre hongrois Sándor Ferenczi et le psychiatre britannique Ernest Jones. 4 LE DÉVELOPPEMENT DE LA DOCTRINE PSYCHANALYTIQUE DE 1910 À 1920 L'adhésion à la psychanalyse de Jung, suisse et protestant, constitue d'abord pour Freud un important enjeu, celui de pouvoir sortir la psychanalyse de son cadre viennois et juif. Il lui confie la direction de l'International Psychoanalytical Association (IPA), qu'il crée en 1910. Au fur et à mesure que le mouvement prend de l'ampleur, gagnant de nouveaux adhérents à travers l'Europe et les États-Unis, Freud doit se soucier du maintien de l'unité doctrinale et faire face aux dissensions et aux déviations. Dès 1911, Adler quitte l'école psychanalytique orthodoxe, suivi par Jung en 1913 -- chacun de leur côté, les deux hommes élaborent de nouveaux fondements théoriques, en désaccord avec la place fondamentale donnée par Freud à la sexualité dans l'origine de la névrose. Une deuxième vague d'exclusions intervient après la Première Guerre mondiale, avec le départ de Rank en 1924 puis de Ferenczi en 1929. Entre 1910 et 1920, Freud poursuit la recherche théorique au travers de sa pratique ; il fait paraître les Cinq Leçons sur la psychanalyse (1909), un texte connu sous le titre « le Président Schreber « (1911), Totem et Tabou (1912), dans lequel Freud tente une recherche anthropologique sur les origines de l'humanité, l'Introduction à la psychanalyse (1916-1917) et Deuil et Mélancolie (1917). C'est au cours de cette période qu'il définit la spécificité du comportement de l'analyste face au patient, à savoir la règle fondamentale selon laquelle la demande du patient, qui s'exerce au travers du transfert, ne doit pas recevoir de réponse de l'analyste, pour que l'analysant puisse opérer une « régression « vers son passé et trouver les affects à l'origine du symptôme. 5 LE TOURNANT DE 1920 Un changement apparaît en 1920 dans la doctrine freudienne, avec la parution de son ouvrage Au-delà du principe de plaisir. Il introduit dans sa conception la notion de « pulsion de vie «, qu'il appelle Eros, et la « pulsion de mort «, qu'il nomme Thanatos. Dès lors, le Ça, le moi et le surmoi constituent les trois instances de la personne. Cette conception nouvelle se révèle opératoire dans les ouvrages tels que le Moi et le Ça (1923) et Inhibition, Symptôme et Angoisse (1926). Freud multiplie également les tentatives pour expliquer et populariser la psychanalyse, notamment dans Ma vie et la psychanalyse (1925) et Abrégé de psychanalyse (1938). 6 LA TENTATION ANTHROPOLOGIQUE Freud cherche également à constituer une vision globale de l'homme qui s'apparente davantage à une anthropologie qu'à une philosophie. Avant le début de la Première Guerre mondiale, il tente déjà de dresser un tableau de l'humanité primitive dans Totem et Tabou. Il entend trouver une origine phylogénétique à la psyché de l'homme, à la constitution du moi par la « castration « en évoquant la mise à mort du chef de la « horde primitive « par ses fils. Il renoue avec cette approche anthropologique après la Première Guerre mondiale, notamment dans l'Avenir d'une illusion (1927), Malaise dans la civilisation (également connu sous le nom de Malaise dans la culture, 1930) et Moïse et le monothéisme (1939). Pour Freud, la religion maintient par la notion de sacrifice une culpabilité permanente de l'humanité. Atteint dès 1923 d'un cancer de la mâchoire qui nécessite un traitement continu et douloureux et quantité d'opérations chirurgicales, Freud réussit à continuer, malgré ses souffrances, de pratiquer, d'élargir et de diffuser la psychanalyse. Mais la montée du nazisme le guette : ses oeuvres sont brûlées à Berlin en 1934. Lorsque les Allemands occupent l'Autriche en 1938, Freud s'enfuit avec sa famille à Londres, où il meurt le 23 septembre 1939. La contribution essentielle de Freud est la création d'une approche entièrement nouvelle de la personne humaine. En outre, il a fondé une nouvelle discipline médicale et élaboré des méthodes thérapeutiques fondamentales. Dans l'histoire des idées, la psychanalyse constitue une des théories à la fois les plus influentes et les plus décriées. Karl Popper, un adversaire déclaré de la psychanalyse, appelle celle-ci un ensemble théorique irréfutable (« infalsifiable «), dont on ne peut que tout prendre ou tout laisser et qui ne progresse pas : c'est un hommage incontestable tout autant qu'une critique. Mais les innombrables continuateurs de la psychanalyse, comme en France Jacques Lacan, qui lance le mot d'ordre de « retour à Freud «, témoignent du caractère révolutionnaire de l'oeuvre de Freud sur l'ensemble de l'évolution des sciences humaines. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
freud

« Dès 1906, Freud constitue un petit groupe de dix-sept élèves et disciples, qui se réunissent chaque mercredi pour former la « Société psychologique du mercredi ».

Parmi eux se trouvent les psychiatres autrichiens William Stekel et Alfred Adler, le psychologue autrichien Otto Rank, et les psychiatres suisses Eugen Bleuler et Carl Gustav Jung.

Au nombre des autres associés qui se joignent au cercle en 1908 figurent le psychiatre hongrois Sándor Ferenczi et le psychiatre britannique Ernest Jones. 4 LE DÉVELOPPEMENT DE LA DOCTRINE PSYCHANALYTIQUE DE 1910 À 1920 L’adhésion à la psychanalyse de Jung, suisse et protestant, constitue d’abord pour Freud un important enjeu, celui de pouvoir sortir la psychanalyse de son cadre viennois et juif.

Il lui confie la direction de l’International Psychoanalytical Association (IPA), qu’il crée en 1910.

Au fur et à mesure que le mouvement prend de l’ampleur, gagnant de nouveaux adhérents à travers l’Europe et les États-Unis, Freud doit se soucier du maintien de l’unité doctrinale et faire face aux dissensions et aux déviations.

Dès 1911, Adler quitte l’école psychanalytique orthodoxe, suivi par Jung en 1913 — chacun de leur côté, les deux hommes élaborent de nouveaux fondements théoriques, en désaccord avec la place fondamentale donnée par Freud à la sexualité dans l’origine de la névrose.

Une deuxième vague d’exclusions intervient après la Première Guerre mondiale, avec le départ de Rank en 1924 puis de Ferenczi en 1929. Entre 1910 et 1920, Freud poursuit la recherche théorique au travers de sa pratique ; il fait paraître les Cinq Leçons sur la psychanalyse (1909), un texte connu sous le titre « le Président Schreber » (1911), Totem et Tabou (1912), dans lequel Freud tente une recherche anthropologique sur les origines de l’humanité, l’ Introduction à la psychanalyse (1916-1917) et Deuil et Mélancolie (1917).

C’est au cours de cette période qu’il définit la spécificité du comportement de l’analyste face au patient, à savoir la règle fondamentale selon laquelle la demande du patient, qui s’exerce au travers du transfert, ne doit pas recevoir de réponse de l’analyste, pour que l’analysant puisse opérer une « régression » vers son passé et trouver les affects à l’origine du symptôme. 5 LE TOURNANT DE 1920 Un changement apparaît en 1920 dans la doctrine freudienne, avec la parution de son ouvrage Au-delà du principe de plaisir. Il introduit dans sa conception la notion de « pulsion de vie », qu’il appelle Eros, et la « pulsion de mort », qu’il nomme Thanatos. Dès lors, le Ça, le moi et le surmoi constituent les trois instances de la personne.

Cette conception nouvelle se révèle opératoire dans les ouvrages tels que le Moi et le Ça (1923) et Inhibition, Symptôme et Angoisse (1926).

Freud multiplie également les tentatives pour expliquer et populariser la psychanalyse, notamment dans Ma vie et la psychanalyse (1925) et Abrégé de psychanalyse (1938). 6 LA TENTATION ANTHROPOLOGIQUE Freud cherche également à constituer une vision globale de l’homme qui s’apparente davantage à une anthropologie qu’à une philosophie.

Avant le début de la Première Guerre mondiale, il tente déjà de dresser un tableau de l’humanité primitive dans Totem et Tabou. Il entend trouver une origine phylogénétique à la psyché de l’homme, à la constitution du moi par la « castration » en évoquant la mise à mort du chef de la « horde primitive » par ses fils.

Il renoue avec cette approche anthropologique après la Première Guerre mondiale, notamment dans l’ Avenir d’une illusion (1927), Malaise dans la civilisation (également connu sous le nom de Malaise dans la culture, 1930) et Moïse et le monothéisme (1939).

Pour Freud, la religion maintient par la notion de sacrifice une culpabilité permanente de l’humanité. Atteint dès 1923 d’un cancer de la mâchoire qui nécessite un traitement continu et douloureux et quantité d’opérations chirurgicales, Freud réussit à continuer, malgré ses souffrances, de pratiquer, d’élargir et de diffuser la psychanalyse.

Mais la montée du nazisme le guette : ses œuvres sont brûlées à Berlin en 1934.

Lorsque les Allemands occupent l’Autriche en 1938, Freud s’enfuit avec sa famille à Londres, où il meurt le 23 septembre 1939. La contribution essentielle de Freud est la création d’une approche entièrement nouvelle de la personne humaine.

En outre, il a fondé une nouvelle discipline médicale et élaboré des méthodes thérapeutiques fondamentales.

Dans l’histoire des idées, la psychanalyse constitue une des théories à la fois les plus influentes et les plus décriées.

Karl Popper, un adversaire déclaré de la psychanalyse, appelle celle-ci un ensemble théorique irréfutable (« infalsifiable »), dont on ne peut que tout prendre ou tout laisser et qui ne progresse pas : c’est un hommage incontestable tout autant qu’une critique.

Mais les innombrables continuateurs de la psychanalyse, comme en France Jacques Lacan, qui lance le mot d’ordre de « retour à Freud », témoignent du caractère révolutionnaire de l’œuvre de Freud sur l’ensemble de l’évolution des sciences humaines. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles