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injection, système d' - transports.

Publié le 26/04/2013

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injection, système d' - transports. 1 PRÉSENTATION injection, système d', système d'alimentation en carburant d'un moteur à combustion interne dans lequel des injecteurs de carburant, commandés électroniquement, vaporisent dans chacun des cylindres des quantités déterminées de carburant, dont la combustion fournit son énergie au moteur. Par rapport aux carburateurs, les systèmes d'injection modernes commandés par processeur fournissent davantage de puissance, diminuent la pollution, améliorent la consommation, et procurent un fonctionnement plus régulier. L'injection de carburant a commencé à remplacer le carburateur dans les années quatre-vingt ; c'est désormais le système d'alimentation que l'on trouve sur pratiquement toutes les voitures neuves. L'injection de carburant a toujours été le mode d'alimentation standard des moteurs Diesel. 2 COMPOSANTS Un système d'injection électronique comprend des injecteurs, qui atomisent le carburant (c'est-à-dire, le vaporisent en un nuage de minuscules gouttelettes), une pompe, qui amène le carburant aux injecteurs depuis un réservoir de stockage, et un processeur, généralement désigné sous le nom de « centrale électronique «. Les capteurs mesurent les divers paramètres relatifs au moteur, à la transmission, à l'admission d'air, à l'échappement, à la vitesse du véhicule, au débit de carburant, et à nombre d'autres facteurs qui affectent les performances du moteur. La centrale électronique utilise ces informations pour commander l'alimentation en carburant, et régler le moment précis de l'injection et le mélange du carburant et de l'air dans les chambres de combustion. Les centrales électroniques modernes commandent également le système d'allumage, qui déclenche l'inflammation du mélange dans la chambre de combustion à l'instant voulu pour une efficacité optimale du moteur. 3 INJECTEUR DE CARBURANT L'injecteur type possède un embout, une valve à aiguille qui obture l'ouverture de l'embout, tout en faisant saillie vers l'extérieur, et un ressort de compression. Une pompe, commandée par la centrale électronique, envoie le carburant à l'injecteur sous une pression suffisante pour comprimer le ressort. Cette pression soulève la valve à aiguille, qui ouvre l'embout. Dans d'autres modèles d'injecteur, l'ouverture de l'embout est obturée par une petite bille tenue en place par un piston. La centrale électronique commande un basculeur électromagnétique qui tire le piston vers le haut et permet au carburant de passer autour de la bille pour pénétrer dans la chambre de combustion. Un autre signal en provenance de la centrale électronique repousse le piston qui, à son tour, repousse la bille à sa place et arrête le débit de carburant. La centrale électronique ouvre l'injecteur, le tient ouvert, et le referme à des instants précis ; et cela plus de 1 000 fois par minute en régime de croisière élevé (« circulation sur autoroute «). 4 FONCTIONNEMENT Dans certains types d'injection (injection au niveau du boîtier de papillon), le carburant est vaporisé en brouillard par un ou plusieurs injecteurs situés près de l'entrée de la tubulure d'admission qui amène l'air aux différents cylindres. Dans ce cas, les injecteurs sont situés dans la tubulure d'admission, à proximité de l'endroit où un carburateur aurait été positionné. Le déplacement des pistons dans les cylindres crée une dépression, qui aspire l'air et le carburant dans les chambres de combustion, via la tubulure d'admission. Dans d'autres types d'injection, les injecteurs vaporisent le carburant directement au niveau de la soupape d'admission de chaque cylindre. Ce type d'injection est plus apte à fournir des quantités égales de carburant à chaque cylindre. Le déplacement des injecteurs vers les soupapes permet également de modifier la tubulure d'admission, de façon à améliorer les performances du moteur. Au démarrage, la centrale électronique règle le débit de carburant et l'avance à l'allumage, suivant des spécifications préétablies. À mesure que le moteur s'échauffe, des capteurs mesurent la température dans la tubulure d'admission et dans la culasse, qui forme la partie supérieure de la chambre de combustion. D'autres capteurs transmettent des informations relatives à la position du vilebrequin et indiquent si l'allumage se produit trop tôt dans les chambres de combustion. D'autres capteurs, enfin, mesurent la vitesse du véhicule, l'état de la transmission, les modifications de la pression d'admission (pression de l'air dans la tubulure d'admission) et la teneur en oxygène des gaz d'échappement. En utilisant ces informations et celles des autres capteurs, la centrale électronique adapte l'injection de carburant et l'avance à l'allumage aux différentes conditions de conduite. 5 HISTORIQUE Au moins deux types de moteurs conçus à la fin du XIXe siècle, notamment le moteur Diesel, utilisaient des injecteurs à commande mécanique. Dans un moteur Diesel, les injecteurs vaporisent le carburant directement dans les cylindres, où il s'enflamme au contact de l'air chaud ; l'air étant chauffé par compression dans le cylindre. Les moteurs à essence alimentés par carburateur ont été la norme pour les automobiles pendant la première moitié du XXe siècle. Progressivement, des systèmes à injection mécanique ont commencé à apparaître sur les véhicules utilitaires légers et sur les voitures particulières. Le choc pétrolier, au début des années soixante-dix, a provoqué une demande accrue de moteurs plus économiques et a coïncidé avec des réglementations plus strictes en matière de pollution par les gaz d'échappement. Les constructeurs ont répondu en produisant davantage de moteurs à injection d'essence. Pratiquement tous les véhicules fabriqués aujourd'hui sont équipés d'un système à injection de carburant commandé par processeur. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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