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La Controverse De Valladolid

Publié le 12/09/2006

Extrait du document

La controverse de Valladolid été écrit en 1992 par Jean-Claude Carrière, l’histoire est inspirée d’un fait réel de 1550 dans lequel la mise en esclavage des indiens est discutée par deux personnages : un philosophe, Sepulveda, historiographe de l’empereur Charles Quint et  qui représente « l’accusation « dans la controverse et de l’autre coté un prêtre dominicain Bartholomé de Las Casas qui fit plusieurs voyages entre l’Europe et le Nouveau Monde, il vit l’esclavage des indiens d’Amérique et la mort de plusieurs d’entre eux à cause de l’alcool et des maladies européennes, il représente la défense des indiens de ce texte. Il y a aussi un autre personnage, un cardinal qui est là pour servir d’arbitre dans cette affaire.

 

I La dimension dialoguée

 

      Nous allons donc voir comment s’organise le dialogue et la personnalité des personnages en présence.

 

      Dans la situation d’énonciation le dialogue se passe entre trois personnages dont un philosophe Sepulveda un prêtre dominicain Las Casas et un cardinal envoyé par l’église dont nous ne connaissons pas le nom. Se passe à Valladolid en Espagne en 1550, on y parle des indiens et la problématique et l’humanité des indiens dans ce texte le philosophe prend partie pour dire que les indiens sont des esclaves le dominicain défend les indiens le prélat lui joue le rôle d’arbitre, il est attentif il distribue la parole il demande le silence, tempère les ardeurs de Las Casas, c’est une sorte de voix de la neutralité. Dans la distribution de la parole le philosophe parle plus que le dominicain il occupe 23 lignes, il parle surtout au début du texte pour y exposer ses arguments quand  a Las Casas il parle surtout a la fin pour répondre aux accusations de Sepulveda mais il ne représente que 20 lignes. Sepulveda était au service de l’empereur Charles Quint il représente donc le pouvoir il parle donc plus et plus longtemps que Las Casas qui ne représente personne que les indiens la parole est donc le plus souvent au pouvoir.

 

      Sepulveda quand il parle est sûr de lui il est calme, il affirme ce qu’il dit avec fermeté il est aussi organisé il a préparé tout un dossier il est organisé lors de la lecture de son dossier il en fait un compte rendu précis et indiscutable. Le philosophe utilise aucune ponctuation expressive car son métier l’oblige à manier avec art la rhétorique, c’est un rhéteur il sait parler et exposer ses arguments il est objectif on a l’impression qu’il parle d’idée et non de personne, il le fait sur une voix plate dans son dialogue c’est une sorte de juriste, il s’appuie sur des lois des textes des faits et aussi sur l’avis de philosophe comme Aristote. Dans ce dialogue Sepulveda est la voix de la raison.

 

      Las Casas lui parle avec une certaine agressivité il utilise une ponctuation expressive utilise des questions rhétoriques, il a des difficultés à se contrôler il perd son sang froid il coupe la parole a tel point que le cardinal lui demande de ce taire. De plus ce prêtre dominicain n’a jamais eu  d’expériences avec la justice, ce n’est donc pas un rhéteur comme le philosophe il finit donc par utiliser un vocabulaire familier pendant le procès, et n’ayant pas de preuves objectif il est donc subjectif et se base sur des faits anciens et sur ses propres dires il est subjectif a tel point qu’il finit par utiliser nous et vous, il finit par impliquer toute l’Europe en comparant les tradition indiennes a celles européennes. Dans ce texte Bartholomé de Las Casas est une sorte de voix de l’émotion il a vécu auprès des indiens et a eu une forte implication pour essayer de les aidés il  a eu une expérience humaine avec eu en essayant de les sauver de l’esclavage.

 

      Nous avons donc un dialogue dirigé par un cardinal qui fait office d’arbitre et qui est neutre, un philosophe qui dans le dialogue et calme et sur de lui, il est organisé et rigoureux et un prêtre dominicain qui a du mal à se contrôler et qui perd son sang froid lors de sa prise de parole.

 

II La dimension argumentative

 

Dans cette partie nous allons étudier la forme et les types d’arguments utilisés par Sepulveda et Las Casas.

 

La thèse de Sepulveda est explicite, selon lui les habitants du Nouveau Monde (Cf. Amériques) sont des esclaves par nature. Il utilise des arguments d’autorité en citant Aristote quand il dit que les indiens d’Amériques sont en tout point conforme a la description des esclaves par Aristote, par la suite il argumentera sur les us et coutumes des indiens d’Amérique quand il parle de leur cuisine ou du fait qu’il se peignent le visage ou alors quand il s’outre lorsqu’il parle de leur polygamie ainsi que sur leurs technologies comme l’argument qu’il utilise lorsqu’il parle de leur ignorance du métal de la roue des armes a feu. Il critiquera aussi de leur religion en s’indignant du fait qu’ils soient polythéistes et qu’il pratique les sacrifices humain tout deux interdits dans la Bible.

 

La thèse de Bartholomé de Las Casas est quand a elle implicite, sans le dire selon lui les indiens d’Amérique sont des hommes, il utilise un argument éculé pour détruire l’argument des colonisateurs il cite l’exemple de César qui pour colonisé la gaule affirma que les romains avaient une supériorité technologique et que les gaulois voulaient en profiter car il les copiaient,  donc que les colonisateurs qui considères les indiens d’Amériques comme des esclaves ont eu leurs ancêtres considérés comme des esclaves par les romains. Las Casas utilise un argument d’autorité historique par la suite pour répondre aux accusations du philosophe il comparera les civilisations indiennes et européennes ou il y répondra par des questions de rhétorique comme lors du débat sur la cuisine des indiens d’Amérique ou alors lorsqu’ils discutent sur le faits que les indiens n’accordent aucune valeur a l’or et qu’il en accorde au verre. Las Casas devra se taire par ordre du cardinal car il s’est emporté il n’aura donc pas le temps de finir son argumentation.

 

Le texte étudié est donc un dialogue dans lequel un philosophe, Sepulveda excellent rhéteur utilise beaucoup d’argument d’autorité en citant des personnages ou des textes de loi et les cites sur un ton calme, atone. Dans la partie adverse du dialogue un prêtre dominicain Bartholomé de Las Casas défend les indiens d’Amérique pour cela il utilisera un argument éculé d’autorité historique et par la suite il répondre par des questions rhétoriques au attaques de Sepulveda et il finira par ce taire sans finir son argumentation sur ordre du prélat. Le prélat est un envoyé du pape qui est la pour diriger le débat calmer les ardeurs de Las Casas il fait office de juge dans ce texte.

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