La fin de l'histoire est-ce la liberté ?
Publié le 26/06/2009
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Au xixe siècle, Hegel inaugure la philosophie de l'histoire par une théorie suivant laquelle l'Idée gouverne le monde. L'histoire humaine est l'histoire de la Raison à l'oeuvre, en perpétuel progrès vers une faune de spiritualité plus haute. Marx accomplira un renversement matérialiste en montrant que le moteur du progrès de l'histoire n'est pas l'Idée, mais des forces matérielles et des rapports de production : autrement dit, les relations sociales au sein de la production. La lutte des classes constituerait ainsi le noyau de l'histoire et le principe de son évolution. La fin de l'histoire correspondrait à l'avènement de la liberté, soit l'émergence d'une société sans classes, avec propriété collective de l'appareil de production. La question du sens de l'histoire reste éminemment problématique. Si la notion de sens présente une importante valeur heuristique (concept utile à la pensée et à l'interprétation), elle est critiquable quand elle nourrit des idéologies totalitaires. Quant à la notion de progrès, rêve des philosophes depuis le siècle des Lumières, les événements historiques du XXe siècle nous obligent à la remettre fondamentalement en question.
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