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La vérité dépend-elle de nous ?

Publié le 21/11/2012

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Introduction       La vérité dépend t’elle de nous ? Nous nous efforcerons dans le cadre de cette étude de proposer des éléments pour une dissertation pour le baccalauréat de philosophie en mettant en avant un  fil conducteur et les idées essentielles à une bonne réflexion. Pour mettre en avant les notions et concepts importants nous nous référerons au rationalisme cartésien et à la solidarité du jugement et de l’intuition intellectuelle chez Descartes. Il s’agit d’élever l’homme jusqu’à son entendement et de faire valoir de cette manière la raison par l’intermédiaire de l’apprentissage d’une méthode. Il s’agit pour le penseur de trouver en philosophie une certitude égale à la certitude mathématique en mettant en avant le critère de vérité, la distinction du vrai du faux par la clarté et la distinction, car « ce qui est clair et distinct ne peut être faux « affirme Descartes. La vérité dépend t’elle de nous? Il faut permettre à l’homme de faire l’apprentissage de la raison pour pouvoir répondre à cette question. Nous verrons pour  y répondre en quoi peut consister l’efficacité de la raison, puis en second lieu, nous nous pencherons sur le projet cartésien de la mathesis universalis avec la mise en œuvre du doute. Nous terminerons notre analyse avec les notions de solidarité entre le jugement et l’intuition intellectuelle. De cette manière nous aurons posé les conditions de possibilité pour atteindre la vérité et nous aurons montré qu’elle dépend de nous.                                          Il faut éduquer la raison Comment Descartes propose t’il d’éduquer la raison? La méthode intervient ici comme élément essentiel pour répondre à la  problématique de la vérité qui dépendrait de l’homme à condition de faire l’apprentissage de la raison dans le but de pouvoir différencier le vrai du faux. La raison est telle une lumière naturelle que Dieu a mis dans notre âme, « car on ne peut rien ajouter à la lumière de la raison qui ne l’obscurcisse de quelque façon «. Descartes ne prône plus la raison dialectique mais analytique contre la scolastique. La philosophie est une vraie quête de vérité, il fonde l’unité du savoir sur l’unité qui est celle de la lumière de la raison. C’est ainsi qu’apparait le projet d’une mathesis universalis.                                   Le projet d’une mathesis universalis Descartes veut fonder une mathématique universelle, dans le cogito la raison et la conscience s’unissent, la raison montre qu’elle n’a pas de limites à sa compréhension infinie et universelle. Il cherche la méthode infaillible en mettant en avant le raisonnement discursif c’est-à-dire en appliquant l’intuition et la déduction, il cherche la seule méthode qui soit une démarche naturelle de la raison humaine. Il ne faut pas contraindre la raison mais écarter les obstacles qui l’empêchent de marcher de son propre pas. Que se soient les préjugés de notre enfance ou scolastiques, il est nécessaire d’en venir à ce qu’elle soit naturellement. Il met ainsi en œuvre un ordre déductif très précis à suivre car la simplicité est le signe du vrai. Il s’agit concrètement de faire en sorte de trouver en philosophie une certitude égale à celle des mathématiques en respectant l’ordre des raisonnements intuitifs et déductifs, l’intuition requiert la vérité et la déduction reposant sur une intuition forcément vraie ne peut être fausse. Nous arrivons au constat que dans le cogito, le je pense donc je suis est forcément vrai puisqu’il repose sur une nature simple, une intuition qui n’est pas déduite mais qui permet de déduire, comprenons  pour penser il faut être, la pensée est donc déduite de l’existence, pure intuition de laquelle tout découle. Il y a donc une conjonction nécessaire entre les deux notions qui rend cette vérité indubitable ainsi que le voulait Descartes par souci du raisonnement discursif. Nous voyons ainsi que la vérité dépend de l’homme qui respecte les principes en les appliquant de l’intuition et de la déduction, car par ce raisonnement discursif, l’homme peut toucher à la clarté et à la distinction, critère de vérité.                          La solidarité du jugement et de l’intuition intellectuelle                                               conclusion Les notions innées sont constitutives de notre entendement, elles le sont du point de vue des idées et des liaisons de ces idées connues à l’aide d’une inspection de l’esprit, d’une intuition. Le rationalisme cartésien est donc caractérisé par la confiance dans le pouvoir intuitif de l’entendement et la méfiance des facultés sensibles. La certitude cartésienne est atomistique. Elle se rapporte aux natures simples, aux atomes d’évidence au lieu de porter sur les liaisons de ces natures simples. Nous devons mettre en avant les notions simples, comme par exemple l’existence grâce à laquelle nous pouvons déduire la pensée. Les natures simples ou innées sont donc les natures essentielles fondamentales, intuitions sur lesquelles repose toutes les déductions possibles pour atteindre la vérité qui est en fait déjà en nous, il nous suffit donc d’entrevoir la clarté et la distinction, la raison de laquelle sort la vérité qui dépend de nous se définit par une condition intuitionniste.  

« mis dans notre âme, « car on ne peut rien ajouter à la lumière de la raison qui ne l'obscurcisse de quelque façon ».

Descartes ne prône plus la raison dialectique mais analytique contre la scolastique.

La philosophie est une vraie quête de vérité, il fonde l'unité du savoir sur l'unité qui est celle de la lumière de la raison.

C'est ainsi qu'apparait le projet d'une mathesis universalis.                                   Le projet d'une mathesis universalis Descartes veut fonder une mathématique universelle, dans le cogito la raison et la conscience s'unissent, la raison montre qu'elle n'a pas de limites à sa compréhension infinie et universelle.

Il cherche la méthode infaillible en mettant en avant le raisonnement discursif c'est-à-dire en appliquant l'intuition et la déduction, il cherche la seule méthode qui soit une démarche naturelle de la raison humaine.

Il ne faut pas contraindre la raison mais écarter les obstacles qui l'empêchent de marcher de son propre pas.

Que se soient les préjugés de notre enfance ou scolastiques, il est nécessaire d'en venir à ce qu'elle soit naturellement.

Il met ainsi en oeuvre un ordre déductif très précis à suivre car la simplicité est le signe du vrai.

Il s'agit concrètement de faire en sorte de trouver en philosophie une certitude égale à celle des mathématiques en respectant l'ordre des raisonnements intuitifs et déductifs, l'intuition requiert la vérité et la déduction reposant sur une intuition forcément vraie ne peut être fausse.

Nous arrivons au constat que dans le cogito, le je pense donc je suis est forcément vrai puisqu'il repose sur une nature simple, une intuition qui n'est pas déduite mais qui permet de déduire, comprenons  pour penser il faut être, la pensée est donc déduite de l'existence, pure intuition de laquelle tout découle.

Il y a donc une conjonction nécessaire entre les deux notions qui rend cette vérité indubitable ainsi que le voulait Descartes par souci du raisonnement discursif.

Nous voyons ainsi que la vérité dépend de l'homme qui respecte les principes en les appliquant de l'intuition et de la déduction, car par ce raisonnement discursif, l'homme peut toucher à la clarté et à la distinction, critère de vérité.  . »

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