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Le mot "découvert" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 06/08/2010

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descartes

 

 Règles pour la direction de l’esprit, Règle quatrième.

 Or, en réfléchissant attentivement à ces choses, j’ai découvert que toutes les sciences qui ont pour but la recherche de l’ordre et de la mesure, se rapportent aux mathématiques, qu’il importe peu que ce soit dans les nombres, les figures, les astres, les sons ou tout autre objet qu’on cherche cette mesure, qu’ainsi il doit y avoir une science générale qui explique tout ce qu’on peut trouver sur l’ordre et la mesure, prises indépendamment de toute application à une matière spéciale, et qu’enfin cette science est appelée d’un nom propre, et depuis longtemps consacré par l’usage, savoir les mathématiques, parce qu’elle contient ce pourquoi les autres sciences sont dites faire partie des mathématiques.

  ABREGE DE LA MUSIQUE, De la manière de composer, et des modes.

 Tout cela dépend de la pratique et de l’usage, et qui étant une fois su, il est aisé à mon avis d’en connaître les raisons par tout ce que nous avons dit, ainsi que j’en ai découvert autrefois plusieurs qui m’ont échappé de la mémoire dans l’embarras de mes voyages.

  DISCOURS DE LA METHODE, Première partie.

 Car je me trouvais embarrassé de tant de doutes et d’erreurs, qu’il me semblait n’avoir fait autre profit, en tâchant de m’instruire, sinon que j’avais découvert de plus en plus mon ignorance.

  DISCOURS DE LA METHODE, Cinquième partie.

 Puis, en considérant la suite de ces lois, il me semble avoir découvert plusieurs vérités plus utiles et plus importantes que tout ce que j’avais appris auparavant ou même espéré d’apprendre.

  DISCOURS DE LA METHODE, Sixième partie.

 Et je n’ai jamais remarqué non plus que par le moyen des disputes qui se pratiquent dans les écoles, on ait découvert aucune vérité qu’on ignorât auparavant :

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS PREMIER, DE LA LUMIERE.

 Et il est malaisé d’en trouver aucune qui l’augmente davantage que celle de ces merveilleuses lunettes qui, n’étant en usage que depuis peu, nous ont déjà découvert de nouveaux astres dans le ciel, et d’autres nouveaux objets dessus la terre, en plus grand nombre que ne sont ceux que nous y avions vus auparavant :

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS NEUVIEME, LA DESCRIPTION DES LUNETTES.

 Et il faut enchâsser ce verre en telle sorte qu’il n’en reste rien de découvert que le milieu, qui soit environ de pareille grandeur que la prunelle, ou même un peu plus petit.

  L’HOMME.

Or la peau BCB , et les trois humeurs K, L, M, étant fort claires et transparentes, n’empêchent point que les rayons de la lumière, qui entrent par le trou de la prunelle, ne pénètrent jusqu’au fond de l’oeil, où est le nerf, et qu’ils n’agissent aussi facilement contre lui, comme s’il était tout à fait à découvert ;

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Troisième.

 car je n’ai point encore clairement découvert leur véritable origine.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Quatrième.

 Et, d’autant que c’est en cela que consiste la plus grande et la principale perfection de l’homme, j’estime n’avoir pas aujourd’hui peu gagné par cette méditation, d’avoir découvert la cause de l’erreur et de la fausseté.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Sixième.

 car sachant que tous mes sens me signifient plus ordinairement le vrai que le faux, touchant les choses qui regardent les commodités ou incommodités du corps, et pouvant presque toujours me servir de plusieurs d’entre eux pour examiner une même chose, et outre cela, pouvant user de ma mémoire pour lier et joindre les connaissances présentes aux passées, et de mon entendement qui a déjà découvert toutes les causes de mes erreurs, je ne dois plus craindre désormais qu’il se rencontre de la fausseté dans les choses qui me sont le plus ordinairement représentées par mes sens.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 166.

 Et Gilbert, qui a découvert le premier que toute la terre est un aimant, et qui en a très curieusement examiné les vertus, assure qu’il a éprouvé que cela est.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 168.

Et parce qu’on peut beaucoup plus aisément observer vers quel côté se tourne la pointe d’une aiguille que vers lequel se tourne le pôle d’une pierre ronde, on a découvert par le moyen de ces aiguilles que l’aimant ne tourne pas toujours ses pôles exactement vers les pôles de la terre, mais qu’il les en détourne ordinairement quelque peu, et quelquefois plus, quelquefois moins, selon les divers pays où l’on le porte.

  LES PASSIONS DE L’AME, LETTRE Ire A MONSIEUR DESCARTES.

 C’est pourquoi étant très certain, et le public ayant grand intérêt de savoir, qu’il n’y a jamais eu au monde que vous seul (au moins dont nous ayons les écrits) qui ait découvert les vrais principes, et reconnu les premières causes de tout ce qui est produit en la nature ;

 et, sans mettre en cause les alchimistes, ni tous les autres chercheurs de secrets, qui ont coutume de se ruiner à ce métier, j’ai ouï dire que la seule pierre d’aimant a fait dépenser plus de cinquante mille écus à Gilbert, quoiqu’il fût homme de très bon esprit, comme il a montré, en ce qu’il a été le premier qui a découvert les principales propriétés de cette pierre.

 

descartes

« MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Sixième. car sachant que tous mes sens me signifient plus ordinairement le vrai que le faux, touchant les choses qui regardent lescommodités ou incommodités du corps, et pouvant presque toujours me servir de plusieurs d'entre eux pour examiner une mêmechose, et outre cela, pouvant user de ma mémoire pour lier et joindre les connaissances présentes aux passées, et de monentendement qui a déjà découvert toutes les causes de mes erreurs, je ne dois plus craindre désormais qu'il se rencontre de lafausseté dans les choses qui me sont le plus ordinairement représentées par mes sens. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

166. Et Gilbert, qui a découvert le premier que toute la terre est un aimant, et qui en a très curieusement examiné les vertus, assurequ'il a éprouvé que cela est. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art.

168. Et parce qu'on peut beaucoup plus aisément observer vers quel côté se tourne la pointe d'une aiguille que vers lequel se tourne lepôle d'une pierre ronde, on a découvert par le moyen de ces aiguilles que l'aimant ne tourne pas toujours ses pôles exactementvers les pôles de la terre, mais qu'il les en détourne ordinairement quelque peu, et quelquefois plus, quelquefois moins, selon lesdivers pays où l'on le porte. LES PASSIONS DE L'AME, LETTRE Ire A MONSIEUR DESCARTES. C'est pourquoi étant très certain, et le public ayant grand intérêt de savoir, qu'il n'y a jamais eu au monde que vous seul (aumoins dont nous ayons les écrits) qui ait découvert les vrais principes, et reconnu les premières causes de tout ce qui est produiten la nature ; et, sans mettre en cause les alchimistes, ni tous les autres chercheurs de secrets, qui ont coutume de se ruiner à ce métier, j'ai ouïdire que la seule pierre d'aimant a fait dépenser plus de cinquante mille écus à Gilbert, quoiqu'il fût homme de très bon esprit,comme il a montré, en ce qu'il a été le premier qui a découvert les principales propriétés de cette pierre.. »

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