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Le mot "défendre" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 06/08/2010

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descartes

Règles pour la direction de l’esprit, #2#Règle première.

 car ils sont pour nous un sujet d’illusions dont nous avons peine à nous défendre.

  LES PASSIONS DE L’AME, PREMIERE PARTIE, ARTICLE 39.

La même impression que la présence d’un objet effroyable fait sur la glande, et qui cause la peur en quelques hommes, peut exciter en d’autres le courage et la hardiesse, dont la raison est que tous les cerveau ne sont pas disposés en même façon, et que le même mouvement de la glande qui en quelques-uns excite la peur fait dans les autres que les esprits entrent dans les pores du cerveau qui les conduisent partie dans les nerfs qui servent à remuer les mains pour se défendre et partie en ceux qui agitent et poussent le sang vers le coeur, en la façon qui est requise pour produire des esprits propres à continuer cette défense et en retenir la volonté.

  Correspondance, année 1634, Au R. P. MERSENNE, 10 janvier 1634. (Les éditions contemporaines datent cette lettre d’avril 1634.).

 quamvix hypothetico a se illam proposi simularet, en sorte qu’ils semblent même défendre qu’on se serve de cette hypothèse en l’astronomie ;

  Correspondance, année 1637, A Monsieur PLEMPIUS, 27 novembre 1637. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 3 octobre 1637.).

 Car encore qu’il semble que je ne fasse que proposer ce que je dis, sans le prouver, il est toutefois très facile de tirer des syllogismes de mes explications, par le moyen desquels les autres opinions touchant les mêmes matières seront si manifestement détruites, que si, cependant, quelques-uns les veulent défendre, ils auront bien de la peine à répondre à ceux qui entendent mes principes, et peut-être même ne le pourront-ils faire sans s’exposer à la risée de ceux qui les écouteront.

  Correspondance, année 1638, REPONSE DE Monsieur DESCARTES, 12 janvier 1638 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars, avril ou mai 1638).

 Il est vrai que pour l’orthographe c’est à l’imprimeur à la défendre ;

  Correspondance, année 1638, RÉPONSE DE Monsieur DESCARTES A Monsieur MORIN, 13 juillet 1638.

 Puis au bout du compte, ce n’est point à moi à choisir les armes avec lesquelles on doit m’attaquer, mais seulement à tâcher de me défendre.

  Correspondance, année 1638, Au R. P. MERSENNE, 15 février 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 25 janvier 1638).

 Mais je m’assure aussi que vous ne voudriez pas me tenir les mains, pendant qu’on me bat, pour m’empêcher de me défendre ;

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 18 JANVIER 1638.

 Mais pour son écrit De maximis et minimis, puisque c’est un conseiller de ses amis qui vous l’a donné pour me l’envoyer, j’ai cru que j’en devais retenir l’original, et me contenter de vous en envoyer une copie, vu principalement qu’il contient des fautes qui sont si apparentes, qu’il m’accuserait peut-être de les avoir supposées, si je ne retenais sa main pour m’en défendre.

 même je n’ai point voulu le nommer, afin qu’il ait moins de honte des fautes que j’y remarque, et parce que mon dessein n’est point de fâcher personne, mais seulement de me défendre.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 11 novembre 1640.

 Voëtius et les autres professeurs ont fait tout leur possible pour lui faire défendre par le Magistrat de l’enseigner ;

  Correspondance, année 1640, A UN R. P. DOCTEUR DE SORBONNE, 11 novembre 1640.

 et surtout à cause que c’est la cause de Dieu que j’ai entrepris de défendre, j’espère beaucoup d’assistance de vous en ceci, tant par votre conseil, en avertissant le Père Mersenne de la façon qu’il doit ménager cette affaire, que par votre faveur, en me procurant des juges favorables, et en vous mettant de leur nombre.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 11 novembre 1640.

 car la Vélitation que vous savez m’a fait connaître que, quelque bon droit qu’on puisse avoir, on ne laisse pas d’avoir toujours besoin d’amis pour le défendre.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 6 décembre 1640. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de décembre 1640, sans indiquer un jour précis.).

 car j’espère que, voyant que j’ai bec et ongles pour me défendre, il sera d’autant plus retenu, quand il voudra parler de moi à l’avenir.

 écrivit une lettre, non tant pour s’en excuser, que pour se défendre ;

  Correspondance, année 1640, AU R. P. MERSENNE, 31 décembre 1640. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 24 décembre 1640 ( ?)).

 Mais parce que la difficulté que vous proposez pour le conarium semble être ce qui presse le plus, et que l’honneur que me fait celui qui veut défendre publiquement ce que j’en ai touché en ma Dioptrique m’oblige à tâcher de lui satisfaire, je ne veux pas attendre à l’autre voyage à vous dire que glandula pituitaria a bien quelque rapport cum glandula pineali, en ce qu’elle est située, comme elle, entre les carotides et en la ligne droite par où les esprits viennent du coeur vers le cerveau, mais qu’on ne saurait soupçonner pour cela qu’elle ait même usage, à cause qu’elle n’est pas, comme l’autre, dans le cerveau, mais au dessous, et entièrement séparée de sa masse dans une concavité de l’os sphénoïde, qui est faite exprès pour la recevoir, etiam infra duram meningem, si j’ai bonne mémoire ;

  Correspondance, année 1641, A MONSIEUR ***, 10 JANVIER 1641 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mi-janvier 1641.).

 J’ai senti depuis peu la perte de deux personnes qui m’étaient très proches, et j’ai éprouvé que ceux qui me voulaient défendre la tristesse, I’irritaient, au lieu que j’étais soulagé par la complaisance de ceux que je voyais touchés de mon déplaisir.

  Correspondance, année 1641, A Monsieur REGIUS, 11 mai 1641.

 Je vois seulement un surcroît de travail pour moi, parce qu’on va croire dans la suite que mes opinions ne diffèrent plus des vôtres, et que je n’ai plus d’excuse à l’avenir pour m’empêcher de défendre de toutes mes forces vos propositions, ce qui me met par conséquent dans la nécessité d’examiner avec un soin extrême ce que vous m’avez envoyé pour lire, de peur de passer quelque chose que je ne voulusse pas soutenir dans la suite.

  Correspondance, année 1642, A UN R. P. DE L’ORATOIRE. DOCTEUR DE SORBONNE, Sans date précise (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 19 janvier 1642.).

 de la Barde, pour avoir pris la peine de lire mes pensées de métaphysique, et m’avoir fait la faveur de les défendre contre ceux qui m’accusaient de mettre tout en doute.

  Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 3 janvier 1642 ( Les éditions contemporaines datent cette lettre du janvier 1642.).

 J’apprends donc que vos ennemis ont enfin le dessus, et qu’ils sont venus à bout de vous faire défendre d’enseigner mes Principes.

  Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 6 février 1642. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1642.).

 le seul remède que j’y trouve présentement est de défendre les propositions vraies que vous avez avancées, le plus modestement qu’il vous sera possible ;

  Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 1er mars 1642. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de fin de février 1642.).

 Ils ajoutent qu’il n’y a personne qui ne se moque de Voëtius, et ne dise qu’il désespère de sa cause, puisqu’il a eu recours à vos magistrats pour la défendre.

  Correspondance, année 1642, Au R. P. MERSENNE, 10 mars 1642. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars 1642.).

 et ils importunent tous les jours le Magistrat, pour lui faire défendre cette façon d’enseigner.

  Correspondance, année 1647, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 12 mai 1647 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 10 mai 1647.).

 en sorte que, pendant qu’ils machinent tout ce qu’ils peuvent pour tâcher de me nuire, si je ne veillais aussi pour me défendre, il leur serait aisé de me faire quelques affronts.

*défense

  ABREGE DE LA MUSIQUE, De la manière de composer, et des modes.

 or la raison pourquoi cette défense regarde plutôt ces accords que les autres, c’est parce qu’ils sont très parfaits, et qu’ainsi l’oreille est entièrement satisfaite et remplie lorsque l’un d’eux a été entendu ;

  DISCOURS DE LA METHODE, Sixième partie.

 car je ne promets pas d’y faire jamais de longues réponses, mais seulement d’avouer mes fautes fort franchement, si je les connais, ou bien, si je ne les puis apercevoir, de dire simplement ce que je croirai être requis pour la défense des choses que j’ai écrites, sans y ajouter l’explication d’aucune nouvelle matière, afin de ne me pas engager sans fin de l’une en l’autre.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA TROISIEME MÉDITATION.

 non plus que ce que vous dites qu’il y a des personnes qui mourraient pour la défense de leurs fausses opinions, parce qu’on ne saurait prouver qu’ils conçoivent clairement et distinctement ce qu’ils assurent avec tant d’opiniâtreté.

  LES PASSIONS DE L’AME, PREMIERE PARTIE, ARTICLE 36.

Et, outre cela, si cette figure est fort étrange et fort effroyable, c’est-à-dire si elle a beaucoup de rapport avec les choses qui ont été auparavant nuisibles au corps, cela excite en l’âme la passion de la crainte, et ensuite celle de la hardiesse, ou bien celle de la peur et de l’épouvante, selon le divers tempérament du corps ou la force de l’âme, et selon qu’on s’est auparavant garanti par la défense ou par la fuite contre les choses nuisibles auxquelles l’impression présente a du rapport, Car cela rend le cerveau tellement disposé en quelques hommes, que les esprits réfléchis de l’image ainsi formée sur la glande vont de là se rendre partie dans les nerfs qui servent à tourner le dos et remuer les jambes pour s’enfuir, et partie en ceux qui élargissent ou étrécissent tellement les orifices du coeur ou bien qui agitent tellement les autres parties d’où le sang lui est envoyé, que ce sang y étant raréfié d’autre façon que de coutume, il envoie des esprits au cerveau qui sont propres à entretenir et fortifier la passion de la peur, c’est-à-dire qui sont propres à tenir ouverts ou bien à ouvrir derechef les pores du cerveau qui les conduisent dans les mêmes nerfs.

  LES PASSIONS DE L’AME, PREMIERE PARTIE, ARTICLE 39.

La même impression que la présence d’un objet effroyable fait sur la glande, et qui cause la peur en quelques hommes, peut exciter en d’autres le courage et la hardiesse, dont la raison est que tous les cerveau ne sont pas disposés en même façon, et que le même mouvement de la glande qui en quelques-uns excite la peur fait dans les autres que les esprits entrent dans les pores du cerveau qui les conduisent partie dans les nerfs qui servent à remuer les mains pour se défendre et partie en ceux qui agitent et poussent le sang vers le coeur, en la façon qui est requise pour produire des esprits propres à continuer cette défense et en retenir la volonté.

  LES PASSIONS DE L’AME, PREMIERE PARTIE, ARTICLE 45.

 qu’il y a toujours plus de sûreté en la défense qu’en la fuite ;

  LES PASSIONS DE L’AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 83.

 De quoi on a vu souvent des exemples, en ceux qui se sont exposés à une mort certaine pour la défense de leur prince ou de leur ville, et même aussi quelquefois pour des personnes particulières auxquelles ils s’étaient dévoués.

  Correspondance, année 1629, AU R. P. MERSENNE, 20 octobre 1629 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de septembre 1629.).

J’ai été ravi de voir par la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire, que vous me conseilliez de voir le commencement du septième chapitre des Météores d’Aristote, pour servir à ma défense ;

  Correspondance, année 1630, AU R. P. MERSENNE , 20 mai 1630. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 6 mai 1630.).

 C’est que je pensais qu’encore qu’il n’y eût que trente-cinq exemplaires de ce livre, toutefois, s’il était bien fait, qu’on en ferait une seconde impression et qu’il aurait grand cours entre les curieux, quelques défenses qui en pussent être faites.

 Or je m’étais imaginé un remède pour empêcher cela qui me semblait plus fort que toutes les défenses de la justice, qui était, avant qu’il se fît une autre impression de ce livre en cachette, d’en faire faire une avec permission, et ajouter, après chaque période ou chaque chapitre, des raisons qui prouvassent tout le contraire des siennes et qui en découvrissent les faussetés.

  Correspondance, année 1634, Au R. P. MERSENNE, 15 mars 1634 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de février 1634.).

 Mais d’ailleurs la connaissance que j’ai de votre vertu me fait espérer que vous n’aurez que meilleure opinion de moi, de voir que j’ai voulu entièrement supprimer le Traité que j’en avais fait et perdre presque tout mon travail de quatre ans, pour rendre une entière obéissance à l’Église, en ce qu’elle a défendu l’opinion du mouvement de la terre, et toutefois, parce que je n’ai point encore vu que ni le Pape, ni le concile aient ratifié cette défense, faite seulement par la congrégation des cardinaux établie pour la censure des livres, je serais bien aise d’apprendre ce qu’on en tient maintenant en France, et si leur autorité a été suffisante pour en faire un article de foi.

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 18 JANVIER 1638.

 Et parce que je juge qu’il n’aura pas manqué de se vanter à mon préjudice en plusieurs de ses écrits, je crois qu’il est à propos que plusieurs voient aussi mes défenses ;

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 24 février 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 1er mars 1638).

 Tout conseillers, et présidents et grands géomètres (Fermat, Pascal, Roberval) que soient ces messieurs-là, leurs objections et leurs défenses ne sont pas soutenables, et leurs fautes sont aussi claires qu’il est clair que deux et deux font quatre.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 6 décembre 1640. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de décembre 1640, sans indiquer un jour précis.).

 (Naudé, attaché au cardinal de Baigné), je serais bien aise que vous l’avertissiez que rien ne m’a empêché jusqu’ici de publier ma philosophie, que la défense du mouvement de la terre, lequel je n’en saurais séparer, à cause que toute ma physique en dépend ;

  Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 6 février 1642. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1642.).

A l’égard de votre écrit, quoique je ne voie pas bien ce que vous prétendez par là, il me semble cependant, pour vous avouer ingénument ma pensée, qu’il ne tend pas à votre but, et qu’il ne s’accorde nullement au temps présent, car vous y dites beaucoup de choses assez dures, et vous n’y expliquez pas assez clairement les raisons qui peuvent servir à la défense de la bonne cause ;

  Correspondance, année 1643, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, ETC, 18 juin 1643. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 28 juin 1643).

 mais une fâcheuse nouvelle que je viens d’apprendre d’Utrecht, où le magistrat me cite, pour vérifier ce que j’ai écrit d’un de leurs ministres, combien que ce soit un homme qui m’a calomnié très indignement, et que ce que j’ai écrit de lui, pour ma juste défense, ne soit que trop notoire à tout le monde, me contraint de finir ici, pour aller consulter les moyens de me tirer, le plus tôt que je pourra, de ces chicaneries.

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Mars 1646 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1646.).

 si, dis-je, ce roi donne à l’un d’eux quelque commission pour aller à certain jour vers la ville où est l’autre, et qu’il donne aussi commission à cet autre pour aller au même jour vers le lieu où est le premier, il sait bien assurément qu’ils ne manqueront pas de se rencontrer, et de se battre, et ainsi de contrevenir à sa défense, mais il ne les y contraint point pour cela ;

 et sa connaissance, et même la volonté qu’il a eue de les y déterminer en cette façon, n’empêche pas que ce ne soit aussi volontairement et aussi librement qu’ils se battent, lorsqu’ils viennent à se rencontrer, comme ils auraient fait s’il n’en avait rien su, et que ce fût par quelqu’autre occasion qu’ils se fussent rencontrés, et ils peuvent aussi justement être punis, parce qu’ils ont contrevenu à sa défense.

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 1er février 1647.

 Et on voit tous les jours des exemples de cette amour, même en des personnes de basse condition, qui donnent leur vie de bon coeur pour le bien de leur pays, ou pour la défense d’un grand qu’ils affectionnent.

descartes

« Voëtius et les autres professeurs ont fait tout leur possible pour lui faire défendre par le Magistrat de l'enseigner ; Correspondance, année 1640, A UN R.

P.

DOCTEUR DE SORBONNE, 11 novembre 1640. et surtout à cause que c'est la cause de Dieu que j'ai entrepris de défendre, j'espère beaucoup d'assistance de vous en ceci, tantpar votre conseil, en avertissant le Père Mersenne de la façon qu'il doit ménager cette affaire, que par votre faveur, en meprocurant des juges favorables, et en vous mettant de leur nombre. Correspondance, année 1640, Au R.

P.

MERSENNE, 11 novembre 1640. car la Vélitation que vous savez m'a fait connaître que, quelque bon droit qu'on puisse avoir, on ne laisse pas d'avoir toujoursbesoin d'amis pour le défendre. Correspondance, année 1640, Au R.

P.

MERSENNE, 6 décembre 1640.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre de décembre 1640, sans indiquer un jour précis.). car j'espère que, voyant que j'ai bec et ongles pour me défendre, il sera d'autant plus retenu, quand il voudra parler de moi àl'avenir. écrivit une lettre, non tant pour s'en excuser, que pour se défendre ; Correspondance, année 1640, AU R.

P.

MERSENNE, 31 décembre 1640.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 24 décembre 1640 ( ?)). Mais parce que la difficulté que vous proposez pour le conarium semble être ce qui presse le plus, et que l'honneur que me faitcelui qui veut défendre publiquement ce que j'en ai touché en ma Dioptrique m'oblige à tâcher de lui satisfaire, je ne veux pasattendre à l'autre voyage à vous dire que glandula pituitaria a bien quelque rapport cum glandula pineali, en ce qu'elle est située,comme elle, entre les carotides et en la ligne droite par où les esprits viennent du coeur vers le cerveau, mais qu'on ne sauraitsoupçonner pour cela qu'elle ait même usage, à cause qu'elle n'est pas, comme l'autre, dans le cerveau, mais au dessous, etentièrement séparée de sa masse dans une concavité de l'os sphénoïde, qui est faite exprès pour la recevoir, etiam infra durammeningem, si j'ai bonne mémoire ; Correspondance, année 1641, A MONSIEUR ***, 10 JANVIER 1641 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mi-janvier 1641.). J'ai senti depuis peu la perte de deux personnes qui m'étaient très proches, et j'ai éprouvé que ceux qui me voulaient défendre latristesse, I'irritaient, au lieu que j'étais soulagé par la complaisance de ceux que je voyais touchés de mon déplaisir. Correspondance, année 1641, A Monsieur REGIUS, 11 mai 1641. Je vois seulement un surcroît de travail pour moi, parce qu'on va croire dans la suite que mes opinions ne diffèrent plus desvôtres, et que je n'ai plus d'excuse à l'avenir pour m'empêcher de défendre de toutes mes forces vos propositions, ce qui me metpar conséquent dans la nécessité d'examiner avec un soin extrême ce que vous m'avez envoyé pour lire, de peur de passerquelque chose que je ne voulusse pas soutenir dans la suite. Correspondance, année 1642, A UN R.

P.

DE L'ORATOIRE.

DOCTEUR DE SORBONNE, Sans date précise (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 19 janvier 1642.). de la Barde, pour avoir pris la peine de lire mes pensées de métaphysique, et m'avoir fait la faveur de les défendre contre ceuxqui m'accusaient de mettre tout en doute. Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 3 janvier 1642 ( Les éditions contemporaines datent cette lettre du janvier 1642.).. »

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