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Le mot "désagréable" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 07/08/2010

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descartes

ABREGE DE LA MUSIQUE, De la quarte.

 car si on se servait de la quarte contre la basse, alors la quinte, comme plus haute, résonnerait toujours, et ferait que l'oreille jugerait bien qu'elle est hors de sa place et mise en une plus basse, ce qui lui rendrait la quarte tout à fait désagréable, comme lui ayant été présentée l'ombre pour le corps, ou l'image pour la chose même.

  ABREGE DE LA MUSIQUE, Des degrés ou tons de musique.

 Secondement, le demi-ton mineur se joindrait au ton majeur, avec lequel il ferait une dissonance fort désagréable, car elle consisterait entre ces nombres, 64 et 75 ;

  ABREGE DE LA MUSIQUE, De la manière de composer, et des modes.

 Cette voix principalement doit aller par degrés, car étant très aiguë, la différence des termes serait en elle trop désagréable, si ceux qu'elle ferait successivement entendre étaient trop éloignés l'un de l'autre.

 ce qu'elles peuvent faire aussi en même temps, et même cette contrariété n'est pas quelquefois désagréable en certaines parties de musique :

  L'HOMME.

 et je ne dis pas aussi quels objets de la vue lui doivent être agréables ou désagréables ;

  LES PASSIONS DE L'AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 92.

La tristesse est une langueur désagréable en laquelle consiste l'incommodité que l'âme reçoit du mal, ou du défaut que les impressions du cerveau lui représentent comme lui appartenant.

  LES PASSIONS DE L'AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 94.

 en sorte qu'étant institué de la nature pour signifier à l'âme le dommage que reçoit le corps par cette action, et sa faiblesse en ce qu'il ne lui a pu résister, il lui représente l'un et l'autre comme des maux qui lui sont toujours désagréables, excepté lorsqu'ils causent quelques biens qu'elle estime plus qu'eux.

  Correspondance, année 1629, Au R. P. MERSENNE, 20 novembre 1629.

 Le premier est pour la mauvaise rencontre des lettres, qui feraient souvent des sons désagréables et insupportables à l'ouïe ;

  Correspondance, année 1631, A Monsieur DE BALZAC, 29 mars 1631. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 15 avril 1631.).

 Toutefois, parce que vos sentiments sont fort éloignés de ceux du peuple, et que vous m'avez souvent témoigné que vous jugiez plus favorablement de moi que je ne méritais, je ne laisserai pas de vous en entretenir plus ouvertement quelque jour, si vous ne l'avez point désagréable.

  Correspondance, année 1631, A Monsieur DE BALZAC, 15 mai 1631. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 5 mai 1631.).

 Au reste, je vous dirai que je vous attends avec un petit recueil de rêveries, qui ne vous seront peut-être pas désagréables ;

  Correspondance, année 1636, Au R. P. MERSENNE, mars 1636.

 En ce Projet je découvre une partie de ma Méthode, je tâche à démontrer l'existence de Dieu et de l'âme séparée du corps, et j'y ajoute plusieurs autres choses qui ne seront pas, je crois, désagréables au lecteur.

  Correspondance, année 1637, A Monsieur ***  (Huyghens de Zuitlichem), 15 juin 1637. Entre le 8 et le 12 juin 1637.

Ayant eu dernièrement l'honneur d'aller en votre compagnie au logis de Monsieur de Charnassé pour lui faire offre de mon service, j'ai pensé que vous n'auriez pas désagréable que je vous priasse de lui présenter l'un des exemplaires que je vous envoie, et ensemble de lui en offrir encore deux autres, l'un pour le Roi et l'autre pour Monsieur le Cardinal de Richelieu, s'il lui plaît de me tant obliger, que de trouver bon que ce soit par son entremise que je les leur présente, afin de leur témoigner, en tout le peu que je puis, ma très humble dévotion à leur service.

  Correspondance, année 1638, A Monsieur *** (ZUITLYCHEM), 20 mars 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 9 mars 1638).

Pour Monsieur Fromondus, le petit différend qui a été entre lui et moi ne méritait pas que vous en eussiez connaissance, et il ne peut y avoir eu si peu de fautes dans la copie que vous en avez vue, que ce n'ait été assez pour défigurer entièrement ce que vous y eussiez pu trouver de moins désagréable.

  Correspondance, année 1640, A MONSIEUR ***, Sans date. (Les éditions contemporaines datent une partie de cette lettre du 14 novembre 1640).

Je suis bien aise que la liberté que j'ai prise de vous écrire mon sentiment ne vous ait pas été désagréable, et je vous suis obligé de ce que vous témoignez le vouloir suivre, nonobstant que vous ayez des raisons au contraire que je confesse être très fortes :

  Correspondance, année 1642, A UN R. P. DE L'ORATOIRE. DOCTEUR DE SORBONNE, Sans date précise (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 19 janvier 1642.).

 Je n'ai pas aussi désiré celle des particuliers, à cause que je serais marri qu'ils fissent rien à mon sujet, qui pût être désagréable aux yeux de leurs confrères, et aussi qu'elle s'obtient si facilement pour les autres livres que j'ai cru que la cause pour laquelle on pourrait juger que je ne l'ai pas, ne me serait point désavantageuse ;

  Correspondance, année 1643, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, ETC, 18 juin 1643. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 28 juin 1643).

L'extrême dévotion que j'ai au service de votre altesse, me fait espérer que ma franchise ne lui sera pas désagréable, et elle m'aurait engagé ici en un plus long discours, où j'eusse tâché d'éclaircir à cette fois toutes les difficultés de la question proposée ;

  Correspondance, année 1644, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, 20 juillet 1644. (Les éditions contemporaines retiennent comme date Août 1644).

La faveur que me fait votre altesse de n'avoir pas désagréable que j'aie osé témoigner en public combien je l'estime et je l'honore, est plus grande, et m'oblige plus qu'aucune que je pourrais recevoir d'ailleurs.

  Correspondance, année 1644, AU R. P. CHARLET, JESUITE, 18 décembre 1644. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 9 février 1645.).

J'ai une très grande obligation au révérend ère Bourdin, de ce qu'il m'a procuré le bonheur de recevoir de vos lettres, lesquelles m'ont ravi de joie, en m'apprenant que vous prenez part en mes intérêts, et que mes occupations ne vous sont pas désagréables.

 ce n'est pas que j'ignore le respect que je vous dois, mais c'est que, vous considérant comme mon père, je crois que vous n'avez pas désagréable que je traite avec vous de la même sorte que je ferais avec lui, s'il était encore vivant.

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 mars 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mai ou juin 1645.).

 mais la faveur extrême qu'elle me fait de témoigner qu'elle n'a pas désagréable d'entendre mes sentiments, me fait prendre la liberté de les écrire tels qu'ils sont, et me donne encore celle d'ajouter ici, que j'ai expérimenté en moi-même, qu'un mal presque semblable, et même plus dangereux, s'est guéri par le remède que je viens de dire, car, étant né d'une mère qui mourut, peu de jours après ma naissance d'un mal de poumon, causé par quelques déplaisirs, j'avais hérité d'elle une toux sèche, et une couleur pâle, que j'ai gardées jusques à l'âge de plus de vingt ans, et qui faisait que tous les médecins qui m'ont vu avant ce temps-là, me condamnaient à mourir jeune.

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 20 avril 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 21 juillet 1645.).

 C'est pourquoi, afin de suppléer au défaut de mon esprit, qui ne peut rien produire de soi-même, que je juge mériter d'être lu par votre altesse, et afin que mes lettres ne soient pas entièrement vides et inutiles, je me propose de les remplir dorénavant des considérations que je tirerai de la lecture de quelque livre, à savoir de celui que Sénèque a écrit, de vita beata, si ce n'est que vous aimiez mieux en choisir un autre, ou bien que ce dessein vous soit désagréable.

  Correspondance, année 1647, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 12 mai 1647 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 10 mai 1647.).

 Je ne prendrais pas la liberté d'entretenir votre altesse de ces petites choses, si la faveur qu'elle me fait de vouloir lire les livres de Monsieur Hoguelande, et de Regius, à cause de ce qu'ils ont mis qui me regarde, ne me faisait croire que vous n'aurez pas désagréable de savoir de moi-même ce qui me touche ;

  Correspondance, année 1649, A Monsieur FREINSHEMIUS, juin 1649.

 Mais, parce que ce traité est trop petit pour mériter de porter le nom d'une si grande princesse, à laquelle je pourrai offrir quelque jour un ouvrage plus important, Si cette sorte d'hommage ne lui déplaît point, j'ai pensé que peut-être elle n'aura point désagréable que j'accorde à cet ami ce qu'il m'a demandé ;

descartes

« juin 1637.

Entre le 8 et le 12 juin 1637. Ayant eu dernièrement l'honneur d'aller en votre compagnie au logis de Monsieur de Charnassé pour lui faire offre de monservice, j'ai pensé que vous n'auriez pas désagréable que je vous priasse de lui présenter l'un des exemplaires que je vous envoie,et ensemble de lui en offrir encore deux autres, l'un pour le Roi et l'autre pour Monsieur le Cardinal de Richelieu, s'il lui plaît deme tant obliger, que de trouver bon que ce soit par son entremise que je les leur présente, afin de leur témoigner, en tout le peuque je puis, ma très humble dévotion à leur service. Correspondance, année 1638, A Monsieur *** (ZUITLYCHEM), 20 mars 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 9 mars 1638). Pour Monsieur Fromondus, le petit différend qui a été entre lui et moi ne méritait pas que vous en eussiez connaissance, et il nepeut y avoir eu si peu de fautes dans la copie que vous en avez vue, que ce n'ait été assez pour défigurer entièrement ce que vousy eussiez pu trouver de moins désagréable. Correspondance, année 1640, A MONSIEUR ***, Sans date.

(Les éditions contemporaines datent une partie de cette lettre du 14 novembre 1640). Je suis bien aise que la liberté que j'ai prise de vous écrire mon sentiment ne vous ait pas été désagréable, et je vous suis obligéde ce que vous témoignez le vouloir suivre, nonobstant que vous ayez des raisons au contraire que je confesse être très fortes : Correspondance, année 1642, A UN R.

P.

DE L'ORATOIRE.

DOCTEUR DE SORBONNE, Sans date précise (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 19 janvier 1642.). Je n'ai pas aussi désiré celle des particuliers, à cause que je serais marri qu'ils fissent rien à mon sujet, qui pût être désagréableaux yeux de leurs confrères, et aussi qu'elle s'obtient si facilement pour les autres livres que j'ai cru que la cause pour laquelle onpourrait juger que je ne l'ai pas, ne me serait point désavantageuse ; Correspondance, année 1643, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, ETC, 18 juin 1643.

(Les éditions contemporaines retiennent comme date le 28 juin 1643). L'extrême dévotion que j'ai au service de votre altesse, me fait espérer que ma franchise ne lui sera pas désagréable, et ellem'aurait engagé ici en un plus long discours, où j'eusse tâché d'éclaircir à cette fois toutes les difficultés de la question proposée ; Correspondance, année 1644, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, 20 juillet 1644.

(Les éditions contemporaines retiennent comme date Août 1644). La faveur que me fait votre altesse de n'avoir pas désagréable que j'aie osé témoigner en public combien je l'estime et je l'honore,est plus grande, et m'oblige plus qu'aucune que je pourrais recevoir d'ailleurs. Correspondance, année 1644, AU R.

P.

CHARLET, JESUITE, 18 décembre 1644.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 9 février 1645.). J'ai une très grande obligation au révérend ère Bourdin, de ce qu'il m'a procuré le bonheur de recevoir de vos lettres, lesquellesm'ont ravi de joie, en m'apprenant que vous prenez part en mes intérêts, et que mes occupations ne vous sont pas désagréables. ce n'est pas que j'ignore le respect que je vous dois, mais c'est que, vous considérant comme mon père, je crois que vous n'avezpas désagréable que je traite avec vous de la même sorte que je ferais avec lui, s'il était encore vivant. Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 mars 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mai ou juin 1645.).. »

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