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Le mot "disposition" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 07/08/2010

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descartes

Règles pour la direction de l'esprit, #2#Règle première.

C'est ainsi qu'ils comparent, mal à propos, les sciences qui consistent uniquement dans le travail de l'esprit, avec les arts qui ont besoin d'un certain usage et d'une certaine disposition corporelle.

  Règles pour la direction de l'esprit, Règle cinquième.

Toute la méthode consiste dans l'ordre et dans la disposition des objets sur lesquels l'esprit doit tourner ses efforts pour arriver à quelques vérités.

  Règles pour la direction de l'esprit, Règle neuvième.

mais l'art et l'exercice peuvent encore augmenter considérablement les dispositions naturelles.

  Règles pour la direction de l'esprit, Règle dixième.

Cette disposition seule m'excita jeune encore à l'étude des sciences ;

  Règles pour la direction de l'esprit, Règle douzième.

Ceux-là composent leurs jugements sur les choses par impulsion qui se portent d'eux-mêmes à croire quelque chose sans être persuadés par aucune raison, mais seulement déterminés, ou par une puissance supérieure, ou par leur propre liberté ,ou par une disposition de leur imagination.

  ABREGE DE LA MUSIQUE, Des degrés ou tons de musique.

Il faut maintenant parler de l'ordre et de la disposition que ces degrés doivent observer dans tout l'espace de l'octave, qui doit nécessairement être tel, que le demi-ton majeur et le ton mineur aient toujours de part et d'autre auprès d'eux un ton majeur avec lequel le ton mineur compose un diton, et le demi-ton majeur une tierce mineure, selon ce que nous avons déjà remarqué.

  DISCOURS DE LA METHODE, Cinquième partie.

comment, y ayant de l'eau et de l'air sur sa superficie, la disposition des cieux et des astres, principalement de la lune, y devait causer un flux et reflux qui fût semblable en toutes ses circonstances à celui qui se remarque dans nos mers, et outre cela un certain cours tant de l'eau que de l'air, du levant vers le couchant, tel qu'on le remarque aussi entre les tropiques ;

Au reste, afin que ceux qui ne connaissent pas la force des démonstrations mathématiques, et ne sont pas accoutumés à distinguer les vraies raisons des vraisemblables, ne se hasardent pas de nier ceci sans l'examiner, je les veux avertir que ce mouvement, que je viens d'expliquer, suit aussi nécessairement de la seule disposition des organes qu'on peut voir à l'oeil dans le coeur, et de la chaleur qu'on y peut sentir avec les doigts, et de la nature du sang qu'on peut connaître par expérience, que fait celui d'une horloge, de la force, de la situation et de la figure de ses contrepoids et de ses roues.

Et le second est que, bien qu'elles fissent plusieurs choses aussi bien ou peut-être mieux qu'aucun de nous, elles manqueraient infailliblement en quelques autres, par lesquelles on découvrirait qu'elles n'agiraient pas par connaissance, mais seulement par la disposition de leurs organes :

car, au lieu que la raison est un instrument universel qui peut servir en toutes sortes de rencontres, ces organes ont besoin de quelque particulière disposition pour chaque action particulière ;

mais plutôt qu'ils n'en ont point, et que c'est la nature qui agit en eux, selon la disposition de leurs organes :

  DISCOURS DE LA METHODE, Sixième partie.

car même l'esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps, que, s'il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusques ici, je crois que c'est dans la médecine qu'on doit le chercher.

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS HUITIÈME, DES FIGURES QUE DOIVENT AVOIR LES CORPS TRANSPARENTS POUR DÉTOURNER LES RAYONS PAR RÉFRACTION EN TOUTES LES FACONS QUI SERVENT A LA VUE.

En sorte que avec l'ellipse seule et la ligne circulaire on peut décrire des verres qui fassent que les rayons qui viennent d'un point, ou tendent vers un point, ou sont parallèles, changent de l'une en l'autre de ces trois sortes de dispositions en toutes les façons qui puissent être imaginées.

Et de plus on peut encore imaginer une infinité d'autres verres qui fassent comme ceux-ci, que tous les rayons qui viennent d'un point, ou tendent vers un point, ou sont parallèles, se changent exactement de l'une en l'autre de ces trois dispositions.

La seconde est qu'entre plusieurs qui changent tous en même façon la disposition des rayons qui se rapportent à un seul point, ou viennent parallèles d'un seul côté, ceux dont les superficies sont le moins courbées, ou bien le moins inégalement, en sorte qu'elles causent les moins inégales réfractions, changent toujours un peu plus exactement que les autres la disposition des rayons qui se rapportent aux autres points ou qui viennent des autres côtés.

Mais pour entendre ceci parfaitement il faut considérer que c'est la seule inégalité de la courbure des lignes dont sont composées les figures de ces verres qui empêche qu'ils ne changent aussi exactement la disposition des rayons qui se rapportent à plusieurs divers points, ou viennent parallèles de plusieurs divers côtés, qu'ils font celle de ceux qui se rapportent à un seul point ou viennent parallèles d'un seul côté.

Et même sans que je m'arrête à vous en faire ici une démonstration plus exacte, vous pouvez facilement appliquer ceci aux autres façons de changer la disposition des rayons qui se rapportent à divers points ou viennent parallèles de divers côtés, et connaître que pour toutes, ou les verres hyperboliques y sont plus propres qu'aucuns autres, ou du moins, qu'ils n'y sont pas notablement moins propres, en sorte que cela ne peut être mis en contrepoids avec la facilité d'être taillés, en quoi ils surpassent tous les autres.

La quatrième différence qui doit être remarquée entre les verres dont il est ici question appartient particulièrement à ceux qui changent la disposition des rayons qui viennent de quelque point assez proche d'eux, et qui consiste en ce que les uns, à savoir ceux dont la superficie qui regarde vers ce point est la plus creuse à raison de leur grandeur, peuvent recevoir plus grande quantité de ces rayons, que les autres, encore que leur diamètre ne soit point plus grand.

  LES METEORES, DISCOURS NEUVIEME , De la couleur des nues et des cercles ou couronnes qu'on voit quelquefois autour des astres.

ce qui m'assura qu'elles ne procédaient que de quelque disposition que mon oeil droit avait acquise pendant que je l'avais tenu fermé, et qui était cause, qu'outre que la plus part des rayons de la flamme qu'il recevait la représentaient vers O où ils s'assemblaient, il y en avait aussi quelques uns qui étaient tellement détournés, qu'ils s'étendaient en tout l'espace fO où ils peignaient la couronne CD ;

Je ne détermine point qu'elle était cette disposition.

  L'HOMME.

en sorte que non seulement il lui donne au dehors la couleur et la figure de tous nos membres, mais aussi qu'il met au dedans toutes les pièces qui sont requises pour faire qu'elle marche, qu'elle mange, qu'elle respire, et enfin qu'elle imite toutes celles de nos fonctions qui peuvent être imaginées procéder de la matière, et ne dépendre que de la disposition des organes.

Et sachez que l'agitation que reçoivent les petites parties de ces viandes en s'échauffant, jointe à celle de l'estomac et des boyaux qui les contiennent, et à la disposition des petits filets dont ces boyaux sont composés, fait qu'à mesure qu'elles se digèrent, elles descendent peu à peu vers le conduit par où les plus grossières d'entre elles doivent sortir ;

car le sang qui est dans ses veines s'écoule toujours peu à peu de leurs extrémités vers le c_ur (et la disposition de certaines petites portes, ou valvules, que les anatomistes ont remarquées en plusieurs endroits le long de nos veines, vous doit assez persuader qu'il arrive en nous tout le semblable) ;

Ainsi que vous pouvez avoir vu, dans les grottes et les fontaines qui sont aux jardins de nos Rois, que la seule force dont l'eau se meut, en sortant de sa source, est suffisante pour y mouvoir diverses machines, et même pour les y faire jouer de quelques instruments, ou prononcer quelques paroles, selon la diverse disposition des tuyaux qui la conduisent.

Et enfin, que les branches R et S étant quasi insérées en même façon dans le muscle V, y ont toutefois deux effets tout contraires, à cause de la diverse disposition de leurs rameaux ou de leurs fibres ;

Par exemple, l'oeil étant disposé à regarder le point R, la disposition de l'humeur cristalline fait que tous les rayons RNS, RLS, etc.

et qu'elle pourra connaître la distance du point 1, par exemple, d'autant que la disposition de l'humeur cristalline sera d'autre figure, pour faire que tous les rayons qui viennent de ce point s'assemblent au fond de l'oeil, justement au point 2, que je suppose en être le milieu, que s'il en était plus proche ou plus éloigné, ainsi qu'il a tantôt été dit ;

Et ainsi la disposition que cette contrainte donnera aux parties du cerveau fera juger à l'âme que l'objet K est au point P, et qu'il est autre que celui qui est touché par la main g.

Et pour la disposition de l'humeur cristalline, elle change encore moins sensiblement, sitôt que l'objet est plus de trois ou quatre pieds loin de l'oeil ;

je n'entends pas qu'ils tendent toujours vers ceux qui sont vis-à-vis d'eux en ligne droite, mais seulement vers ceux où la disposition, qui est pour lors dans le cerveau, les fait tendre.

ou qui du moins, s'ils se referment, laissent une certaine disposition dans les petits filets dont cette partie du cerveau N est composée, par le moyen de laquelle ils peuvent beaucoup plus aisément être ouverts derechef, que s'ils ne l'avaient point encore été :

et changeant la disposition de ses pores, elle commence à conduire beaucoup plus grande quantité d'esprits par a, b, c, vers 2, 4, 6, qu'elle ne faisait auparavant ce qui rend l'idée que forment ces esprits d'autant plus parfaite.

Considérez aussi que les seuls mouvements de la glande H, sont assez suffisants pour changer la situation de ces tuyaux, et ensuite toute la disposition du corps de l'oeil ;

La troisième, en la disposition des petits filets qui composent la substance du cerveau.

Pour la disposition des petits filets qui composent la substance du cerveau, elle est ou acquise, ou naturelle ;

je désire, dis-le, que vous considériez que ces fonctions suivent toutes naturellement en cette machine de la seule disposition de ses organes, ne plus ne moins que font les mouvements d'une horloge, ou autre automate, de celle de ses contrepoids et de ses roues ;

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE II, En quoi consiste la chaleur et la lumière du feu.

car si vous considérez que la puissance de se mouvoir, et celle qui détermine de quel côté le mouvement se doit faire, sont deux choses toutes diverses et qui peuvent être l'une sans l'autre (ainsi que j'ai expliqué au discours second de la Dioptrique), vous jugerez aisément que chacune se remue en la façon qui lui est rendue moins difficile par la disposition des corps qui l'environnent ;

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE VII, Des lois de la nature de ce nouveau monde.

Mais au contraire, celui que je suppose suit les mêmes lois de la nature, que font généralement toutes les dispositions et toutes les qualités qui se trouvent en la matière :

mais que ce sont les diverses dispositions de la matière qui les rendent irréguliers et courbés, ainsi que les théologiens nous apprennent que Dieu est aussi l'auteur de toutes nos actions, en tant qu'elles sont, et en tant qu'elles ont quelque bonté, mais que ce sont les diverses dispositions de nos volontés qui les peuvent rendre vicieuses.

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE XI, De la pesanteur.

Et de plus remarquez que ce petit ciel ABCD tourne beaucoup plus vite que cette terre, mais que celles de ses parties qui sont engagées dans les pores des corps terrestres ne peuvent pas tourner notablement plus vite que ces corps autour du centre T, encore qu'elles se meuvent beaucoup plus vite en divers autres sens, selon la disposition de ces pores.

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE XIV, Des propriétés de la Lumière.

ou diminuée, par les diverses dispositions ou qualités de la matière qui les reçoit.

Enfin, la force de la lumière est non seulement plus ou moins grande en chaque lieu, selon la quantité des rayons qui s'y assemblent, mais elle peut aussi être augmentée ou diminuée par les diverses dispositions des corps qui se trouvent aux lieux par où elle passe, ainsi que la vitesse d'une balle ou d'une pierre qu'on pousse dans l'air, peut être augmentée par les vents qui soufflent vers le même côté qu'elle se meut, et diminuée par leurs contraires.

Or l'expérience nous montre que le semblable arrive aussi dans le vrai monde, et toutefois je ne crois pas qu'il soit possible d'en rendre raison, si on suppose que la lumière y soit autre chose dans les objets qu'une action ou disposition telle que je l'ai  expliquée.

Je dis une action ou disposition.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Troisième.

mais ce qu'ils ont tout au plus contribué à ma naissance, est qu'ils ont mis quelques dispositions dans cette matière, en laquelle j'ai jugé jusqu'ici que moi, c'est-à-dire mon esprit, lequel seul je prends maintenant pour moi-même, est renfermé ;

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Sixième.

Car par la nature, considérée en général, je n'entends maintenant autre chose que Dieu même, ou bien l'ordre et la disposition que Dieu a établie dans les choses créées.

de même aussi, si je considère le corps de l'homme comme étant une machine tellement bâtie et composée d'os, de nerfs, de muscles, de veines, de sang et de peau, qu'encore bien qu'il n'y eût en lui aucun esprit, il ne laisserait pas de se mouvoir en toutes les mêmes façons qu'il fait à présent, lorsqu'il ne se meut point par la direction de sa volonté, ni par conséquent par l'aide de l'esprit, mais seulement par la disposition de ses organes, je reconnais facilement qu'il serait aussi naturel à ce corps, étant, par exemple, hydropique, de souffrir la sécheresse du gosier, qui a coutume de porter à l'esprit le sentiment de la soif, et d'être disposé par cette sécheresse à mouvoir ses nerfs et ses autres parties, en la façon qui est requise pour boire, et ainsi d'augmenter son mal et se nuire à soi-même, qu'il lui est naturel, lorsqu'il n'a aucune indisposition, d'être porté à boire pour son utilité par une semblable sécheresse de gosier.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX QUATRIEMES OBJECTIONS, REPONSES A LA PREMIERE PARTIE.

Après avoir remarqué cela, si nous voulons un peu raisonner pour connaître si quelques mouvements des bêtes sont semblables à ceux qui se font en nous par le ministère de l'esprit, ou bien à ceux qui dépendent seulement des esprits animaux et de la disposition des organes, il faut considérer les différences qui sont entre les uns et les autres, lesquelles j'ai expliquées dans la cinquième partie du Discours de la Méthode, car je ne pense pas qu'on en puisse trouver d'autres ;

A raison de quoi nous serons obligés de conclure que nous ne connaissons en effet en elles aucun autre principe de mouvement que la seule disposition des Organes et la continuelle affluence des esprits animaux produits par la chaleur du coeur, qui atténue et subtilise le sang ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art. 48.

la grandeur, ou l'étendue en longueur, largeur et profondeur, la figure, le mouvement, la situation des parties et la disposition qu'elles ont à être divisées, et telles autres propriétés, se rapportent au corps.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art. 56.

Mais lorsque je considère que la substance en est autrement disposée ou diversifiée, je me sers particulièrement du nom de mode ou façon, et lorsque, de cette disposition ou changement, elle peut être appelée telle, je nomme qualité les diverses façons qui font qu'elle est ainsi nommée ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art. 71.

Mais lorsque nous avons été quelque peu plus avancés en âge et que notre corps, se tournant fortuitement de part et d'autre par la disposition de ses organes, a rencontré des choses utiles ou en a évité de nuisibles, l'âme, qui lui était étroitement unie, faisant réflexion sur les choses qu'il rencontrait ou évitait, a remarqué premièrement qu'elles existaient au dehors, et ne leur a pas attribué seulement les grandeurs, les figures, les mouvements et les autres propriétés qui appartiennent véritablement au corps, et qu'elle concevait fort bien ou comme des choses ou comme les dépendances de quelques choses, mais encore les couleurs, les odeurs, et toutes les autres idées de ce genre qu'elle apercevait aussi à leur occasion ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art. 75.

, et des sentiments qui causent en nous certaines dispositions, comme la douleur, les couleurs, etc.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, SECONDE PARTIE, Art. 2.

Nous devons conclure aussi qu'un certain corps est plus étroitement uni à notre âme que tous les autres qui sont au monde, parce que nous apercevons clairement que la douleur et plusieurs autres sentiments nous arrivent sans que nous les ayons prévus, et que notre âme, par une connaissance qui lui est naturelle, juge que ces sentiments ne procèdent point d'elle seule, en tant qu'elle est une chose qui pense, mais en tant qu'elle est unie à une chose étendue qui se meut par la disposition de ses organes, qu'on nomme proprement le corps d'un homme.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, SECONDE PARTIE, Art. 23.

et toutes les propriétés que nous apercevons distinctement en elle, se rapportent à cela seul, qu'elle peut être divisée et mue selon ses parties, et partant qu'elle peut recevoir toutes les diverses dispositions que nous remarquons pouvoir arriver par le mouvement de ses parties.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 47.

Au reste, il importe fort peu de quelle façon je suppose ici que la matière ait été disposée au commencement, puisque sa disposition doit par après être changée, suivant les lois de la nature, et qu'à peine en saurait-on imaginer aucune de laquelle on ne puisse prouver que par ces lois elle doit continuellement se changer, jusqu'à ce qu'enfin elle compose un monde entièrement semblable à celui-ci, bien que peut-être cela serait plus long à déduire d'une supposition que d'une autre ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 80.

car puisque la matière qui compose le corps du soleil pousse de tous côtés avec grande force la superficie du ciel qui l'environne, il est évident qu'elle doit faire avancer vers N toutes les parties du second élément qui sont comprises dans le cône eNg, encore que peut-être ces parties n'aient en elles-mêmes aucune disposition à se mouvoir vers là, elles n'en ont aussi aucune qui les fasse résister à l'action qui les y pousse ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 126.

Si donc maintenant nous supposons que l'astre N soit plus solide que les parties du second élément assez éloignées du centre S, et qui sont égales entre elles, il est vrai qu'il pourra d'abord être poussé vers divers côtés et aller plus ou moins directement vers S, suivant la diverse disposition des autres tourbillons du voisinage desquels il s'éloignera, d'autant qu'ils peuvent le retenir ou le pousser en plusieurs façons ;

  LES PASSIONS DE L'AME, PREMIERE PARTIE, ARTICLE 15.

Cette inégalité des esprits peut aussi procéder des diverses dispositions du coeur, du foie, de l'estomac de la rate et de toutes les autres parties qui contribuent à leur production.

  LES PASSIONS DE L'AME, PREMIERE PARTIE, ARTICLE 30.

Mais pour entendre plus parfaitement toutes ces choses, il est besoin de savoir que l'âme est véritablement jointe à tout le corps, et qu'on ne peut pas proprement dire qu'elle soit en quelqu'une de ses parties à l'exclusion des autres, à cause qu'il est un et en quelque façon indivisible, à raison de la disposition de ses organes qui se rapportent tellement tous l'un l'autre que, lorsque quelqu'un d'eux est ôté, cela rend tout le corps défectueux.

  LES PASSIONS DE L'AME, PREMIERE PARTIE, ARTICLE 38.

Au reste, en même façon que le cours que prennent ces esprits vers les nerfs du coeur suffit pour donner le mouvement à la glande par lequel la peur est mise dans l'âme, ainsi aussi, par cela seul que quelques esprits vont en même temps vers les nerfs qui servent à remuer les jambes pour fuir, ils causent un autre mouvement en la même glande par le moyen duquel l'âme sent et aperçoit cette fuite, laquelle peut en cette façon être excitée dans le corps par la seule disposition des organes et sans que l'âme y contribue.

  LES PASSIONS DE L'AME, PREMIERE PARTIE, ARTICLE 47.

et ce qui fait principalement paraître ce combat, c'est que la volonté n'ayant pas le pouvoir d'exciter directement les passions, ainsi qu'il a déjà été dit, elle est contrainte d'user d'industrie et de s'appliquer à considérer successivement diverses choses dont, s'il arrive que l'une ait la force de changer pour un moment le cours des esprits, il peut arriver que celle qui suit ne l'a pas et qu'ils le reprennent aussitôt après, à cause que la disposition qui a précédé dans les nerfs, dans le coeur et dans le sang n'est pas changée, ce qui fait que l'âme se sent poussée presque en même temps à désirer et ne pas désirer une même chose ;

  LES PASSIONS DE L'AME, PREMIERE PARTIE, ARTICLE 50.

Ainsi, lorsqu'on rencontre inopinément quelque chose de fort sale en une viande qu'on mange avec appétit, la surprise de cette rencontre peut tellement changer la disposition du cerveau qu'on ne pourra plus voir par après de telle viande qu'avec horreur, au lieu qu'on la mangeait auparavant avec plaisir.

  LES PASSIONS DE L'AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 94.

Ce qui fait une impression dans le cerveau, laquelle étant instituée de la nature pour témoigner cette bonne disposition et cette force, la représente à l'âme comme un bien qui lui appartient, en tant qu'elle est unie avec le corps, et ainsi excite en elle la joie.

  LES PASSIONS DE L'AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 119.

La langueur est une disposition à se relâcher et être sans mouvement, qui est sentie en tous les membres ;

  LES PASSIONS DE L'AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 130.

Ainsi il ne faut qu'un fétu qui tombe dans l'oeil pour en tirer quelques larmes, à cause qu'en y excitant de la douleur il change la disposition de ses pores ;

  LES PASSIONS DE L'AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 153.

Ainsi je crois que la vraie générosité, qui fait qu'un homme s'estime au plus haut point qu'il se peut légitimement estimer, consiste seulement partie en ce qu'il connaît qu'il n'y a rien qui véritablement lui appartienne que cette libre disposition de ses volontés, ni pourquoi il doive être loué ou blâmé sinon pour ce qu'il en use bien ou mal, et partie en ce qu'il sent en soi-même une ferme et constante résolution d'en bien user, c'est-à-dire de ne manquer jamais de volonté pour entreprendre et exécuter toutes les choses qu'il jugera être les meilleures.

  LES PASSIONS DE L'AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 165.

L'espérance est une disposition de l'âme à se persuader que ce qu'elle désire adviendra, laquelle est causée par un mouvement particulier des esprits, à savoir, par celui de la joie et du désir mêlés ensemble.

Et la crainte est une autre disposition de l'âme qui lui persuade qu'il n'adviendra pas.

  LES PASSIONS DE L'AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 211.

mais, parce que j'ai mis entre ces remèdes la préméditation et l'industrie par laquelle on peut corriger les défauts de son naturel, en s'exerçant à séparer en soi les mouvements du sang et des esprits d'avec les pensées auxquelles ils ont coutume d'être joints, j'avoue qu'il y a peu de personnes qui se soient assez préparées en cette façon contre toutes sortes de rencontres, et que ces mouvements excités dans le sang par les objets des passions suivent d'abord si promptement des seules impressions qui se font dans le cerveau et de la disposition des organes, encore que l'âme n'y contribue en aucune façon, qu'il n'y a point de sagesse humaine qui soit capable de leur résister lorsqu'on n'y est pas assez préparé.

  Correspondance, année 1638, REPONSE DE Monsieur DESCARTES, 12 janvier 1638 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars, avril ou mai 1638).

De cela seul qu'on conçoit clairement et distinctement les deux natures de l'âme et du corps comme diverses, on connaît que véritablement elles sont diverses, et par conséquent que l'âme peut penser sans le corps, nonobstant que, lorsqu'elle lui est jointe, elle puisse être troublée en ses opérations par la mauvaise disposition des organes.

  Correspondance, année 1638, Au R. P. MERSENNE, 15 février 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 25 janvier 1638).

car je n'y parle d'aucune pression, ou dislocation de l'oeil, ainsi que vous me mandez, mais de plusieurs diverses dispositions, qui peuvent toutes causer le même effet, et entre lesquelles celle que vous dites avoir éprouvée est comprise ;

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 15 décembre 1638.

Pour les corps qui sont ensemble polis et colorés, je réponds qu'ils ne sont plis qu'en quelques-uns des points de leur superficie, et que les petites boules, qui vont rencontrer les autres points, y trouvent la disposition qui est requise pour faire qu'elles tournent plus ou moins autour de leur centre selon la couleur qu'elles doivent représenter ;

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 30 juillet 1640.

Pour les marques d'envie, puisqu'elles ne s'impriment point sur l'enfant, lorsque la mère mange du fruit, dont elle a envie, il est bien vraisemblable qu'elles peuvent aussi quelquefois être guéries, lorsque l'enfant mange de ce fruit, à cause que la même disposition qui était dans le cerveau de la mère et qui causait son envie, se trouve aussi dans le sien, et correspond à l'endroit qui est marqué, ainsi que la mère, en se frottant à pareil endroit, au temps de son envie, y a rapporté l'effet de son imagination.

  Correspondance, année 1640, A MONSIEUR ***, Sans date. (Les éditions contemporaines datent une partie de cette lettre du 14 novembre 1640).

Et parce que j'ai vu souvent des vieillards qui m'ont dit avoir été plus malsains en leur jeunesse que beaucoup d'autres qui sont morts plus tôt qu'eux, il me semble que, quelque faiblesse ou disposition du corps que nous ayons, nous devons user de la vie et en disposer les fonctions en même façon que si nous étions assurés de parvenir jusqu'à une extrême vieillesse :

  Correspondance, année 1641, A Monsieur REGIUS, 11 mai 1641.

Or, la force végétative dans l'homme n'est autre chose qu'une certaine disposition des parties du corps, qui, etc.

on range aussi le noir parmi les autres couleurs, cependant il n'est autre chose qu'une certaine disposition, etc.

  Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 6 février 1642. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1642.).

et que l'âme est réellement et substantiellement unie au corps, non par sa situation et sa disposition (comme vous dites dans votre dernier écrit, ce qui est encore faux et sujet à être repris selon moi), mais qu'elle est unie au corps par une véritable union telle que tous les philosophes l'admettent, quoiqu'on n'explique point quelle est cette union, ce que vous n'êtes pas tenu non plus de faire.

  Correspondance, année 1644, Au P. MESLAND, 15 mai 1644. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 2 mai 1644).

et que ses idées sont mises en elle, partie par les objets qui touchent les sens, partie par les impressions qui sont dans le cerveau, et partie aussi par les dispositions qui ont précédé en l'âme même, et par les mouvements de sa volonté ;

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 mars 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mai ou juin 1645.).

Je regrette infiniment l'absence de Monsieur de Pollot, parce que je pouvais apprendre par lui l'état de votre disposition ;

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Septembre 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 6 octobre 1645.).

les unes par les objets extérieurs qui meuvent les sens, les autres par les dispositions intérieures du corps, ou par les vestiges des impressions précédentes qui sont demeurées en la mémoire, ou par l'agitation des esprits qui viennent du c_ur, ou aussi en l'homme par l'action de l'âme laquelle a quelque force pour changer les impressions qui sont dans le cerveau, comme, réciproquement, ces impressions ont la force d'exciter en l'âme des pensées qui ne dépendent point de sa volonté.

Car celles qui viennent des objets extérieurs, ou bien des dispositions intérieures du corps, comme la perception des couleurs, des sons, des odeurs, la faim, la soif, la douleur et autres semblables, se nomment des sentiments, les uns extérieurs, les autres intérieurs.

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 1er février 1647.

car, de ce que notre âme est de telle nature qu'elle a pu être unie à un corps, elle a aussi cette propriété que chacune de ses pensées se peut tellement associer avec quelques mouvements ou autres dispositions de ce corps, que, lorsque les mêmes dispositions se trouvent une autre fois en lui, elles induisent l'âme à la même pensée ;

et réciproquement, lorsque la même pensée revient, elle prépare le corps à recevoir la même disposition.

Mais les premières dispositions du corps qui ont ainsi accompagné nos pensées, lorsque nous sommes entrés au monde, ont dû sans doute se joindre plus étroitement avec elles, que celles qui les accompagnent par après.

Et pour examiner l'origine de la chaleur qu'on sent autour du c_ur, et celle des autres dispositions du corps qui accompagnent l'amour, je considère que, dès le premier moment que notre âme a été jointe au corps, il est vraisemblable qu'elle a senti de la joie, et incontinent après de l'amour, puis peut-être aussi de la haine, et de la tristesse ;

et que les mêmes dispositions du corps, qui ont pour lors causé en elle ces passions, en ont naturellement par après accompagné les pensées.

Et si je ne craignais d'être trop long, je pourrais faire voir, par le menu, que toutes les autres dispositions du corps, qui ont été au commencement de notre vie avec ces quatre passions, les accompagnent encore.

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 6 juin 1647.

Elle consiste dans la disposition des parties de notre cerveau, soit que cette disposition ait été mise en lui par les objets des sens, soit par quelque autre cause.

  Correspondance, année 1647, Explication de l'esprit humain, ou de l'âme raisonnable, où il est montré ce qu'elle est, et ce qu'elle peut être.

c'est pourquoi, selon les diverses dispositions du corps, les pensées de l'âme sont aussi diverses.

Comme elle est d'une nature différente du corps et de ses diverses dispositions, dont elle ne peut tirer son origine, elle est incorruptible.

  Correspondance, année 1647, REMARQUES SUR LE TITRE, REMARQUES SUR CHAQUE ARTICLE.

non pas que les enfants qui prennent naissance dans ces familles soient travaillés de ces maladies aux ventres de leurs mères, mais parce qu'ils naissent avec la disposition ou la faculté de les contracter.

  Correspondance, année 1648, REPONSE DE Monsieur DESCARTES. (Cette lettre est adressée à Arnauld), 29 juillet 1648.

Et cette inclination de la volonté est suivie du cours des esprits dans les nerfs, et de tout ce qui est requis pour ce mouvement, ce qui arrive à cause de la convenable disposition du corps, dont l'âme peut bien n'avoir point de connaissance, comme aussi à cause de l'union de l'âme avec le corps, de laquelle sans doute notre âme a connaissance ;

  Correspondance, année 1649, REPONSE DE Monsieur DESCARTES A Monsieur MORUS, 5 février 1649.

Mais la principale raison, selon moi, qui peut nous persuader que les bêtes sont privées de raison, est que, bien que parmi celles d'une même espèce les unes soient plus parfaites que les autres, comme dans les hommes, ce qui se remarque particulièrement dans les chevaux et dans les chiens, dont les uns ont plus de dispositions que les autres à retenir ce qu'on leur apprend, et bien qu'elles nous fassent toutes connaître clairement leurs mouvements naturels de colère, de crainte, de faim, et d'autres semblables, ou par la voix, ou par d'autres mouvements du corps, on n'a point cependant encore observé qu'aucun animal fût parvenu à ce degré de perfection d'user d'un véritable langage, c'est-à-dire qui nous marquât par la voix, ou par d'autres signes, quelque chose qui pût se rapporter plutôt à la seule pensée qu'à un mouvement naturel ;

descartes

« LA DIOPTRIQUE, DISCOURS HUITIÈME, DES FIGURES QUE DOIVENT AVOIR LES CORPS TRANSPARENTS POUR DÉTOURNER LES RAYONS PAR RÉFRACTION EN TOUTES LES FACONS QUI SERVENT A LA VUE. En sorte que avec l'ellipse seule et la ligne circulaire on peut décrire des verres qui fassent que les rayons qui viennent d'un point,ou tendent vers un point, ou sont parallèles, changent de l'une en l'autre de ces trois sortes de dispositions en toutes les façons quipuissent être imaginées. Et de plus on peut encore imaginer une infinité d'autres verres qui fassent comme ceux-ci, que tous les rayons qui viennent d'unpoint, ou tendent vers un point, ou sont parallèles, se changent exactement de l'une en l'autre de ces trois dispositions. La seconde est qu'entre plusieurs qui changent tous en même façon la disposition des rayons qui se rapportent à un seul point, ouviennent parallèles d'un seul côté, ceux dont les superficies sont le moins courbées, ou bien le moins inégalement, en sorte qu'ellescausent les moins inégales réfractions, changent toujours un peu plus exactement que les autres la disposition des rayons qui serapportent aux autres points ou qui viennent des autres côtés. Mais pour entendre ceci parfaitement il faut considérer que c'est la seule inégalité de la courbure des lignes dont sont composéesles figures de ces verres qui empêche qu'ils ne changent aussi exactement la disposition des rayons qui se rapportent à plusieursdivers points, ou viennent parallèles de plusieurs divers côtés, qu'ils font celle de ceux qui se rapportent à un seul point ouviennent parallèles d'un seul côté. Et même sans que je m'arrête à vous en faire ici une démonstration plus exacte, vous pouvez facilement appliquer ceci aux autresfaçons de changer la disposition des rayons qui se rapportent à divers points ou viennent parallèles de divers côtés, et connaîtreque pour toutes, ou les verres hyperboliques y sont plus propres qu'aucuns autres, ou du moins, qu'ils n'y sont pas notablementmoins propres, en sorte que cela ne peut être mis en contrepoids avec la facilité d'être taillés, en quoi ils surpassent tous lesautres. La quatrième différence qui doit être remarquée entre les verres dont il est ici question appartient particulièrement à ceux quichangent la disposition des rayons qui viennent de quelque point assez proche d'eux, et qui consiste en ce que les uns, à savoirceux dont la superficie qui regarde vers ce point est la plus creuse à raison de leur grandeur, peuvent recevoir plus grandequantité de ces rayons, que les autres, encore que leur diamètre ne soit point plus grand. LES METEORES, DISCOURS NEUVIEME , De la couleur des nues et des cercles ou couronnes qu'on voit quelquefois autour des astres. ce qui m'assura qu'elles ne procédaient que de quelque disposition que mon oeil droit avait acquise pendant que je l'avais tenufermé, et qui était cause, qu'outre que la plus part des rayons de la flamme qu'il recevait la représentaient vers O où ilss'assemblaient, il y en avait aussi quelques uns qui étaient tellement détournés, qu'ils s'étendaient en tout l'espace fO où ilspeignaient la couronne CD ; Je ne détermine point qu'elle était cette disposition. L'HOMME. en sorte que non seulement il lui donne au dehors la couleur et la figure de tous nos membres, mais aussi qu'il met au dedanstoutes les pièces qui sont requises pour faire qu'elle marche, qu'elle mange, qu'elle respire, et enfin qu'elle imite toutes celles denos fonctions qui peuvent être imaginées procéder de la matière, et ne dépendre que de la disposition des organes. Et sachez que l'agitation que reçoivent les petites parties de ces viandes en s'échauffant, jointe à celle de l'estomac et des boyauxqui les contiennent, et à la disposition des petits filets dont ces boyaux sont composés, fait qu'à mesure qu'elles se digèrent, ellesdescendent peu à peu vers le conduit par où les plus grossières d'entre elles doivent sortir ; car le sang qui est dans ses veines s'écoule toujours peu à peu de leurs extrémités vers le c_ur (et la disposition de certainespetites portes, ou valvules, que les anatomistes ont remarquées en plusieurs endroits le long de nos veines, vous doit assezpersuader qu'il arrive en nous tout le semblable) ; Ainsi que vous pouvez avoir vu, dans les grottes et les fontaines qui sont aux jardins de nos Rois, que la seule force dont l'eau semeut, en sortant de sa source, est suffisante pour y mouvoir diverses machines, et même pour les y faire jouer de quelques. »

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