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Le mot "langue" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 25/07/2010

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langue

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Règles pour la direction de l’esprit, Règle douzième.

La peau des oreilles, des narines, de la langue, d’abord impénétrable à l’objet, emprunte également une nouvelle figure du son, de l’odeur et de la saveur.

  DISCOURS DE LA METHODE, Première partie.

Je savais que les langues qu’on y apprend sont nécessaires pour l’intelligence des livres anciens ;

Mais je croyais avoir déjà donné assez de temps aux langues, et même aussi à la lecture des livres anciens, et à leurs histoires, et à leurs fables.

  DISCOURS DE LA METHODE, Cinquième partie.

au lieu que les hommes qui étant nés sourds et muets sont privés des organes qui servent aux autres pour parler, autant ou plus que les bêtes, ont coutume d’inventer d’eux-mêmes quelques signes, par lesquels ils se font entendre à ceux qui étant ordinairement avec eux ont loisir d’apprendre leur langue Et ceci ne témoigne pas seulement que les bêtes ont moins de raison que les hommes, mais qu’elles n’en ont point du tout :

  DISCOURS DE LA METHODE, Sixième partie.

Et si j’écris en français, qui est la langue de mon pays, plutôt qu’en latin, qui est celle de mes précepteurs, c’est à cause que j’espère que ceux qui ne se servent que de leur raison naturelle toute pure jugeront mieux de mes opinions que ceux qui ne croient qu’aux livres anciens ;

et pour ceux qui joignent le bon sens avec l’étude, lesquels seuls je souhaite pour mes juges, ils ne seront point, je m’assure, si partiaux pour le latin, qu’ils refusent d’entendre mes raisons parce que je les explique en langue vulgaire.

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS TROISIEME, DE L’OEIL.

ainsi que les mouvements des lèvres et de la langue, qui servent à prononcer les paroles, se nomment volontaires, à cause qu’ils suivent de la volonté qu’on a de parler, nonobstant qu’on ignore souvent quels ils doivent être pour servir à la prononciation de chaque lettre.

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS SIXIEME, DE LA VISION.

et ceux des nerfs de la langue lui font goûter les saveurs ;

  LES METEORES, DISCOURS TROISIEME, Du sel.

car ne pouvant être pliées par la matière subtile qui les environne, elles doivent toujours entrer de pointe dans les pores de la langue, et par ce moyen y pénétrer assez avant pour la piquer ;

car se couchant de long sur la langue, et leurs tranchants s’appuyant contre les extrémités de ses nerfs, et coulant dessus en les coupant, elles les doivent bien agiter d’une autre sorte qu’elles ne faisaient auparavant, et par conséquent causer un autre goût, à savoir, celui qu’on nomme le goût aigre.

  L’HOMME.

Pour entendre aussi comment cette machine avale les viandes qui se trouvent au fond de sa bouche, pensez que le muscle d est l’un de ceux qui haussent la racine de sa langue, et tiennent ouvert le passage par où l’air qu’elle respire doit entrer dans son poumon ;

et que le muscle E est son contraire, qui sert à fermer ce passage, et par même moyen à ouvrir celui par où les viandes qui sont dans sa bouche doivent descendre dans son estomac, ou bien à hausser la pointe de sa langue qui les y pousse ;

Mais les petits filets qui composent la moelle des nerfs de la langue, et qui servent d’organe pour le goût en cette machine, peuvent être mus par de moindres actions, que ceux qui ne servent que pour l’attouchement en général :

d’autant que les parties des sels, étant séparées l’une de l’autre et agitées par l’action de la salive, entrent de pointe, et sans se plier, dans les pores qui sont en la peau de la langue ;

D’où il vous est aisé de juger comment l’âme pourra sentir toutes les autres sortes de goûts, si vous considérez en combien d’autres façons les petites parties des corps terrestres peuvent agir contre la langue.

Mais ce qu’il faut ici principalement remarquer, c’est que ce sont les mêmes petites parties des viandes qui, étant dans la bouche, peuvent entrer dans les pores de la langue, et y émouvoir le sentiment du goût, lesquelles étant dans l’estomac peuvent passer dans le sang, et de là s’aller joindre et unir à tous les membres ;

et même, qu’il n’y a que celles qui chatouillent la langue modérément et qui pourront par ce moyen faire sentir à l’âme un goût agréable, qui soient entièrement propres à cet effet.

Et pour celles qui sont si grosses, ou jointes si fort l’une à l’autre, qu’elles ne peuvent être séparées par l’action de la salive, ni aucunement pénétrer dans les pores de la langue, pour agir contre les petits filets des nerfs qui y servent pour le goût, autrement que contre ceux des autres membres qui servent pour l’attouchement général, et qui n’ont point aussi de pores en elles-mêmes, où les petites parties de la langue, ou bien pour le moins celles de la salive dont elle est humectée, puissent entrer :

Le sens de l’odorat dépend aussi de plusieurs petits filets, qui s’avancent de la base du cerveau vers le nez au-dessous de ces deux petites parties toutes creuses, que les anatomistes ont comparées aux bouts des mamelles d’une femme, et qui ne diffèrent en rien des nerfs qui servent à l’attouchement et au goût, sinon qu’ils ne sortent point hors de la concavité de la tê ;te qui contien t tout le cerveau, et qu’ils peuvent être mus par des parties terrestres encore plus petites que les nerfs de la langue, tant à cause qu’ils sont un peu plus déliés, comme aussi à cause qu’ils sont plus immédiatement touchés par les objets qui les meuvent.

ainsi que le sel et le vinaigre sont souvent plus agréables à la langue que l’eau douce.

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE PREMIER, De la différence qui est entre nos sentiments et les choses qui les produisent.

en sorte qu’il peut arriver qu’après avoir ouï un discours, dont nous aurons fort bien compris le sens, nous ne pourrons pas dire en quelle langue il aura été prononcé.

Un homme ouvre la bouche, remue la langue, pousse son haleine ;

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE VII, Des lois de la nature de ce nouveau monde.

Motus est actus entis in potentia, prout in potentia est, lesquels sont pour moi si obscurs, que je suis contraint de les laisser ici en leur langue parce que je ne les saurais interpréter.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L’AUTEUR AUX QUATRIEMES OBJECTIONS, REPONSE A L’AUTRE PARTIE, REPONSE AUX CHOSES QUI PEUVENT ARRETER LES THEOLOGIENS.

Aussi a-ce été la seule raison qui m’a empêché de traiter de ces choses dans le Discours de la Méthode, qui était en langue vulgaire, et que j’ai réservé de le faire dans ces Méditations, qui ne doivent être lues, comme j’en ai plusieurs fois averti, que par les plus forts esprits.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 192.

Le sens qui est le plus grossier, après l’attouchement, est le goût, lequel a pour organe les nerfs de la langue et des autres parties qui lui sont voisines, et pour objet les petites parties des corps terrestres, lorsque étant séparées les unes des autres, elles nagent dans la salive qui humecte le dedans de la bouche :

  LES PASSIONS DE L’AME, PREMIERE PARTIE, ARTICLE 44.

Et lorsqu’en parlant nous ne pensons qu’au sens de ce que nous voulons dire, cela fait que nous remuons la langue et les lèvres beaucoup plus promptement et beaucoup mieux que si nous pensions à les remuer en toutes les façons qui sont requises pour proférer les mêmes paroles.

D’autant que l’habitude que nous avons acquise en apprenant à parler a fait que nous avons joint l’action de l’âme, qui, par l’entremise de la glande, peut mouvoir la langue et les lèvres, avec la signification des paroles qui suivent de ces mouvements plutôt qu’avec les mouvements mêmes.

  LES PASSIONS DE L’AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 161.

Ainsi, encore qu’il n’y ait point de vertu à laquelle il semble que la bonne naissance contribue tant qu’à celle qui fait qu’on ne s’estime que selon sa juste valeur, et qu’il soit aisé à croire que toutes les âmes que Dieu met en nos corps ne sont pas également nobles et fortes (ce qui est cause que j’ai nommé cette vertu générosité, suivant l’usage de notre langue, plutôt que magnanimité, suivant l’usage de l’École, où elle n’est pas fort connue), il est certain néanmoins que la bonne institution sert beaucoup pour corriger les défauts de la naissance, et que si on s’occupe souvent à considérer ce que c’est que le libre arbitre, et combien sont grands les avantages qui viennent de ce qu’on a une ferme résolution d’en bien user, comme aussi, d’autre côté, combien sont vains et inutiles tous les soins qui travaillent les ambitieux, on peut exciter en soi la passion et ensuite acquérir la vertu de générosité, laquelle étant comme la clef de toutes les autres vertus, et un remède général contre tous les dérèglements des passions, il me semble que cette considération mérite bien d’être remarquée.

  Correspondance, année 1629, Au R. P. MERSENNE, 20 novembre 1629.

Cette proposition d’une nouvelle langue semble plus admirable à l’abord, que je ne la trouve en y regardant de près ;

car il n’y a que deux choses à apprendre en toutes les langues, à savoir la signification des mots et la grammaire.

linguam illam interpretari ex dictionario, qui est ce qu’un homme un peu versé aux langues peut faire sans lui en toutes les langues communes ;

et je m’assure, que vous donniez à Monsieur Hardy un bon dictionnaire en chinois, ou en quelque autre langue que ce soit, et un livre écrit en la même langue, il entreprendra d’en tirer le sens.

car faisant une langue où il n’y ait qu’une façon de conjuguer, de décliner et de construire les mots, qu’il n’y en ait point de défectifs ni d’irréguliers, qui sont toutes choses venues de la corruption de l’usage, et même que l’inflexion des noms ou des verbes et la construction se fassent par affixes, ou devant ou après les mots primitifs, lesquelles affixes soient toutes spécifiées dans le dictionnaire, ce ne sera pas merveille que les esprits vulgaires apprennent en moins de six heures à composer en cette langue avec l’aide du dictionnaire, qui est le sujet de la première proposition.

Et de plus, il est à noter qu’il peut en son dictionnaire, pour les mots primitifs, se servir de ceux qui sont en usage en toutes les langues, comme de synonymes :

mais je crois qu’il ne veut dire autre chose, sinon que, parce qu’il a fort philosophé sur les grammaires de toutes ces langues qu’il nomme, pour abréger la sienne, il pourrait plus facilement les enseigner que les maîtres ordinaires.

Or cette pensée de réformer la grammaire, ou plutôt d’en faire une nouvelle qui se puisse apprendre en cinq ou six heures, et laquelle on puisse rendre commune pour toutes les langues, ne laisserait pas d’être une invention utile au public, si tous les hommes se voulaient accorder à la mettre en usage, sans deux inconvénients que je prévois.

car toute la différence des inflexions des mots ne s’est faite par l’usage que pour éviter ce défaut, et il est impossible que votre auteur ait pu remédier à cet inconvénient, faisant sa grammaire universelle pour toutes sortes de nations, car ce qui est facile et agréable à notre langue, est rude et insupportable aux Allemands, et ainsi des autres.

Si bien que tout ce qui se peut, c’est d’avoir évité cette mauvaise rencontre des syllabes en une ou deux langues ;

et ainsi sa langue universelle ne serait que pour un pays ;

mais nous n’avons que faire d’apprendre une nouvelle langue, pour parler seulement avec les Français.

Le deuxième inconvénient est pour la difficulté d’apprendre les mots de cette langue ;

car si pour les mots primitifs chacun se sert de ceux de sa langue, il est vrai qu’il n’aura pas tant de peine ;

Que s’il veut qu’on apprenne des mots primitifs, communs pour toutes les langues, il ne trouvera jamais personne qui veuille prendre cette peine ;

à savoir qu’il fît imprimer un gros dictionnaire en toutes les langues en lesquelles il voudrait être entendu, et mît des caractères communs pour chaque mot primitif, qui répondissent au sens, et non pas aux syllabes, comme un même caractère pour aimer, amare, et philein ;

et ceux qui auraient ce dictionnaire et sauraient sa grammaire pourraient, en cherchant tous ces caractères l’un après l’autre, interpréter en leur langue ce qui serait écrit ;

Au reste, je trouve qu’on pourrait ajouter à ceci une invention, tant pour composer les mots primitifs de cette langue que pour leurs caractères ;

et comme on peut apprendre en un jour à nommer tous les nombres jusques à l’infini, et à les écrire en une langue inconnue, qui sont toutefois une infinité de mots différents qu’on pût faire le même de tous les autres mots nécessaires pour exprimer toutes les autres choses qui tombent en l’esprit des hommes.

Si cela était trouvé je ne doute point que cette langue n’eût bientôt cours parmi le monde, car il y a force gens qui emploieraient volontiers cinq ou six jours de temps pour se pouvoir faire entendre par tous les hommes.

Mais je ne crois pas que votre auteur ait pensé à cela, tant parce qu’il n’y a rien en toutes ses propositions qui le témoigne, que parce que l’invention de cette langue dépend de la vraie philosophie, car il est impossible autrement de dénombrer toutes les pensées des hommes, et de les mettre par ordre, ni seulement de les distinguer en sorte qu’elles soient claires et simples, qui est à mon avis le plus grand secret qu’on puisse avoir pour acquérir la bonne science ;

et si quelqu’un avait bien expliqué quelles sont les idées simples qui sont en l’imagination des hommes, desquelles se compose tout ce qu’ils pensent, et que cela fût reçu par tout le monde, j’oserais espérer ensuite une langue universelle, fort aisée à apprendre, à prononcer et à écrire, et ce qui est le principal, qui aiderait au jugement, lui représentant si distinctement toutes choses, qu’il lui serait presque impossible de se tromper ;

Or je tiens que cette langue est possible, et qu’on peut trouver la Science de qui elle dépend, par le moyen de laquelle les paysans pourraient mieux juger de la vérité des choses, que ne font maintenant les philosophes.

  Correspondance, année 1630, A Monsieur *** (ISAAC BEECKMAN), 17 octobre 163O.

Considérez en premier lieu quelles sont les choses qu’une personne peut apprendre à une autre, et vous trouverez que ce sont les langues, l’histoire, les expériences, et les démonstrations claires et certaines qui convainquent l’esprit, telles que sont celles des géomètres.

  Correspondance, année 1638, REPONSE DE Monsieur DESCARTES, 12 janvier 1638 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars, avril ou mai 1638).

Et il n’y a rien du tout que les choses qui sont comprises sous ce mot, qu’on attribue proprement à l’homme en langue de philosophe :

mais s’il faut ici que j’en dise mon opinion, je crois que si on suivait exactement la prononciation, cela apporterait beaucoup plus de commodité aux étrangers pour apprendre notre langue, que l’ambiguïté de quelques équivoques ne donnerait d’incommodité à eux ou à nous :

car c’est en parlant qu’on compose les langues plutôt qu’en écrivant ;

  Correspondance, année 1638, RÉPONSE DE Monsieur DESCARTES A Monsieur MORIN, 13 juillet 1638.

Et je ne sache en notre langue aucun mot de celui de comme, dont j’eusse pu user en l’endroit que vous citez, page 256, pour signifier l’identité, ou pour joindre proedicatum cum subjecto (j’use ici librement des termes de l’école, afin que vous ne jugiez pas que je les méprise) ;

  Correspondance, année 1640, A Monsieur REGIUS, 22 mai 1640. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 24 mai.).

S’il y a quelque chose sur quoi vous demandiez une explication plus ample, vous me trouverez toujours prêt à vous servir, ou de ma plume ou de ma langue.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 30 juillet 1640.

Pour répondre au billet que vous m’avez envoyé de la part de quelques uns de vos médecins, je vous dirai ici en peu de mots, que la raison qui m’a fait juger que quelques-unes des plus pénétrantes parties du sang sont portées dans l’estomac et dans les intestins par les artères, pour aider à la dissolution des viandes, est que j’ai remarqué que la salive, qui vient en grande abondance dans la bouche, quand on mange ou seulement quand on a le désir et l’imagination fort présente, n’y vient pas seulement des amandes qui sont à l’entrée de la gorge (d’où peut-être elle ne va que vers le gosier, si ce n’est qu’on l’attire dans la bouche avec les muscles de la langue), mais des artères qui descendent aux gencives ;

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1er mai 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 4 ao c;t 1645.).

Et ce qui fait que nous ne désirons point d’avoir, par exemple, plus de bras ou plus de langues que nous n’en avons, mais que nous désirons bien d’avoir plus de santé ou plus de richesses, c’est seulement que nous imaginons que ces choses ici pourraient être acquises par notre conduite, ou bien qu’elles sont dues à notre nature, et que ce n’est pas le même des autres :

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 1er février 1647.

Ainsi, lorsqu’on apprend une langue, on joint les lettres ou la prononciation de certains mots, qui sont des choses matérielles, avec leurs significations, qui sont des pensées ;

Il est vrai aussi que l’usage de notre langue et la civilité des compliments ne permet pas que nous disions à ceux qui sont d’une condition fort relevée au-dessus de la nôtre, que nous les aimons, mais seulement que nous les respectons, honorons, estimons, et que nous avons du zèle et de la dévotion pour leur service ;

Mais, parce que les philosophes n’ont pas coutume de donner divers noms aux choses qui conviennent en une même définition, et que je ne sais point d’autre définition de l’amour, sinon qu’elle est une passion qui nous fait joindre de volonté à quelque objet, sans distinguer si cet objet est égal, ou plus grand, ou moindre que nous, il me semble que, pour parler leur langue, je dois dire qu’on peut aimer Dieu.

  Correspondance, année 1649, REPONSE DE Monsieur DESCARTES A Monsieur MORUS, 5 février 1649.

Mais en examinant ce qu’il y a de plus probable là-dessus, je ne vois aucune raison qui prouve que les bêtes pensent, si ce n’est qu’ayant des yeux, des oreilles, une langue, et les autres organes des sens tels que nous, il est vraisemblable qu’elles ont du sentiment comme nous, et que comme la pensée est enfermée dans le sentiment que nous avons, il faut attribuer au leur une pareille pensée.

or tous les hommes les plus stupides et les plus insensés, ceux mêmes qui sont privés des organes de la langue et de la parole, se servent de signes, au lieu que les bêtes ne font rien de semblable, ce que l’on peut prendre pour la véritable différence entre l’homme et la bête.

  Correspondance, année 1649, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, octobre 1649.

Cette grande ardeur qu’elle a pour la connaissance des lettres, l’incite surtout maintenant à cultiver la langue grecque, et à ramasser beaucoup de livres anciens ;

 

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