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Le mot "Leyde" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 30/08/2006

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descartes

Correspondance, année 1633, AU R. P. MERSENNE, 28 novembre 1633.

mais je vous dirai que, m’étant fait enquérir ces jours à Leyde et à Amsterdam si le système du monde de Galilée n’y était point, à cause qu’il me semblait avoir appris qu’il avait été imprimé en Italie l’année passée, on m’a mandé qu’il était vrai qu’il avait été imprimé, mais que tous les exemplaires en avaient été brûlés à Rome au même temps, et lui condamné à quelque amende :

  Correspondance, année 1637, AU R. P. MERSENNE, Avril 1637. (Les éditions contemporaines datent cette lette de fin mai 1637.).

Le libraire ne débitera aucun de ses exemplaires, ni n’en enverra aucun hors de Leyde, que cela ne soit, et ayant le privilège, je vous prie d’en envoyer l’original au Maire (Jean Maire, imprimeur libraire à Leyde) par le premier ordinaire de la poste, et d’en retenir seulement une copie collationnée, pour servir en cas qu’il se perdît.

  Correspondance, année 1637, A Monsieur PLEMPIUS, 27 novembre 1637. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 3 octobre 1637.).

Pour ce qui est des philosophes de Leyde, je ne puis vous en rien dire, car j’avais quitté le pays avant que mon livre fût publié :

  Correspondance, année 1638, REPONSE DE Monsieur DESCARTES, 12 janvier 1638 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars, avril ou mai 1638).

Au reste je n’ai point dessein de réformer l’orthographe française, et ne voudrais conseiller à personne de l’apprendre dans un livre imprimé à Leyde ;

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 27 mai 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 17 mai 1638).

J’ai mandé à Leyde qu’on m’achetât Heinsius in novum Testamentum ;

  Correspondance, année 1638, A MONSIEUR ***, 25 Août 1638.

et parce que toutes les muses de France auront part à la faveur que vous m’avez faite, d’intercéder pour elles envers celles de Leyde, touchant les livres arabes que Monsieur Hardy désire voir, je leur veux laisser le soin des paroles pour vous en rendre grâces, et me contenter de ressentir en effet que c’est moi qui vous en ai l’obligation.

  Correspondance, année 1639, Au R. P. MERSENNE, 20 février 1639.

J’écrirai à Leyde aujourd’hui ou demain, pour faire que le Maire vous envoie les livres que vous demandez.

  Correspondance, année 1639, AU R. P. MERSENNE, 15 novembre 1639. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 13 novembre 1639.).

Ils ont eu de cette herbe au jardin de Leyde ;

et si on en veut un, en revanche, de celles qui sont au Jardin de Leyde, on m’a offert de me le donner.

et Monsieur Hesdin à une lieue de Leyde, pour voir par curiosité l’assemblée d’une certaine secte de gens, qui se nomment Prophètes, et entre lesquels il n’y a point de ministre, mais chacun prêche qui veut, soit homme ou femme, selon qu’il s’imagine être inspiré ;

  Correspondance, année 1640, AU P. MERSENNE, 1er avril 1640.

Je ne trouverais pas étrange que la glande conarium se trouvât corrompue en la dissection des léthargiques, car elle se corrompt aussi fort promptement en tous les autres, et la voulant voir à Leyde, il y a trois ans, en une femme qu’on anatomisait, quoique je la cherchasse fort curieusement, et susse fort bien où elle devait être, comme ayant accoutumé de la trouver, dans les animaux tout fraîchement tués, sans aucune difficulté, il me fut toutefois impossible de la reconnaître.

mais aussi n’en ai-je nullement affaire, non plus que celui des Plantes du Jardin Royal, que vous avez pris la peine de m’envoyer, sans que je l’aie encore reçu, mais j’apprends qu’ils l’ont à Leyde.

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1er juin 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 1er septembre 1645.).

Étant dernièrement incertain si votre altesse était à La Haye ou à Rhenest, j’adressai ma lettre par Leyde, et celle que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire ne me fut rendue qu’après que le messager, qui l’avait portée à Alcmar, en fût parti, ce qui m’a empêché de pouvoir témoigner plus tôt, combien je suis glorieux de ce que le jugement que j’ai fait du livre que vous avez pris la peine de lire n’est pas différent du vôtre, et que ma façon de raisonner vous paraît assez naturelle.

  Correspondance, année 1647, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 12 mai 1647 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 10 mai 1647.).

La preuve de ceci est que, depuis trois ou quatre mois, un certain régent du collège des théologiens de Leyde, nommé Révius (Regius), a fait disputer quatre diverses thèses contre moi, pour pervertir le sens de mes Méditations, et faire croire que j’y ai mis des choses fort absurdes, et contraires à la gloire de Dieu :

Mais, parce que cet homme n’est pas habile, et que même la plupart de ses écoliers se moquaient de ses médisances, les amis que j’ai à Leyde ne daignaient pas seulement m’avertir de ce qu’il faisait, jusques à ce que d’autres thèses ont aussi été faites par Trigl.

ce qui est cause que, depuis huit jours, j’ai écrit une longue lettre aux curateurs de l’Académie de Leyde, pour demander justice contre les calomnies de ces deux théologiens.

Pendant que j’écris ceci, je reçois des lettres de La Haye et de Leyde, qui m’apprennent que l’assemblée des curateurs a été différée, en sorte qu’on ne leur a point encore donné mes lettres ;

descartes

« la cherchasse fort curieusement, et susse fort bien où elle devait être, comme ayant accoutumé de la trouver, dans les animauxtout fraîchement tués, sans aucune difficulté, il me fut toutefois impossible de la reconnaître. mais aussi n'en ai-je nullement affaire, non plus que celui des Plantes du Jardin Royal, que vous avez pris la peine de m'envoyer,sans que je l'aie encore reçu, mais j'apprends qu'ils l'ont à Leyde. Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1 er juin 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 1 er septembre 1645.). Étant dernièrement incertain si votre altesse était à La Haye ou à Rhenest, j'adressai ma lettre par Leyde, et celle que vous m'avezfait l'honneur de m'écrire ne me fut rendue qu'après que le messager, qui l'avait portée à Alcmar, en fût parti, ce qui m'a empêchéde pouvoir témoigner plus tôt, combien je suis glorieux de ce que le jugement que j'ai fait du livre que vous avez pris la peine delire n'est pas différent du vôtre, et que ma façon de raisonner vous paraît assez naturelle. Correspondance, année 1647, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 12 mai 1647 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 10 mai 1647.). La preuve de ceci est que, depuis trois ou quatre mois, un certain régent du collège des théologiens de Leyde, nommé Révius(Regius), a fait disputer quatre diverses thèses contre moi, pour pervertir le sens de mes Méditations, et faire croire que j'y ai misdes choses fort absurdes, et contraires à la gloire de Dieu : Mais, parce que cet homme n'est pas habile, et que même la plupart de ses écoliers se moquaient de ses médisances, les amisque j'ai à Leyde ne daignaient pas seulement m'avertir de ce qu'il faisait, jusques à ce que d'autres thèses ont aussi été faites parTrigl. ce qui est cause que, depuis huit jours, j'ai écrit une longue lettre aux curateurs de l'Académie de Leyde, pour demander justicecontre les calomnies de ces deux théologiens. Pendant que j'écris ceci, je reçois des lettres de La Haye et de Leyde, qui m'apprennent que l'assemblée des curateurs a étédifférée, en sorte qu'on ne leur a point encore donné mes lettres ;. »

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