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Le mot "libraire" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 30/08/2006

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descartes

DISCOURS DE LA METHODE, Sixième partie.

 et afin qu’on en ait d’autant plus d’occasion, je supplie tous ceux qui auront quelques objections à y faire de prendre la peine de les envoyer à mon libraire, par lequel en étant averti, je tâcherai d’y joindre ma réponse en même temps ;

  Correspondance, année 1629, A R. P. MERSENNE, 8 octobre 1629.

 et si c’était chose qui ne vous fût point à charge, je vous l’enverrais lorsqu’il serait fait, tant pour le corriger que pour le mettre entre les mains d’un libraire.

  Correspondance, année 1630, AU R. P. MERSENNE , 20 mai 1630. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 6 mai 1630.).

 Il est vrai que je ne crois pas qu’il en fût grand besoin, au moins y a-t-il eu des libraires qui m’ont fait offrir un présent pour leur mettre ce que je ferais entre les mains, et cela dès auparavant même que je sortisse de Paris, ni que j’eusse commencé à rien écrire.

  Correspondance, année 1634, Au R. P. MERSENNE, 10 janvier 1634. (Les éditions contemporaines datent cette lettre d’avril 1634.).

 Je serais bien aise de voir la musique de cet auteur, où vous dites qu’il pratique les dissonances en tant de nouvelles façons, et je vous prie de m’en écrire le nom, afin que je puisse faire venir son livre par nos libraires.

  Correspondance, année 1636, Au R. P. MERSENNE, mars 1636.

 (Elzévirs) qui témoignaient auparavant avoir fort envie d’être mes libraires, s’imaginant, je crois, que je ne leur échapperais pas lorsqu’ils m’ont vu ici, ont eu envie de se faire prier, ce qui est cause que j’ai résolu de me passer d’eux ;

 et quoique je puisse trouver ici assez d’autres libraires, toutefois je ne résoudrai rien avec aucun, que je n’aie reçu de vos nouvelles, pourvu que je ne tarde point trop à en recevoir.

 Outre cela, je serais bien aise que le tout fût imprimé en fort beau caractère, et de fort beau papier, et que le libraire me donnât du moins deux cents exemplaires, à cause que j’ai envie d’en distribuer à quantité de personnes.

 et je vous prie de n’en rien dire à personne, si ce n’est que vous jugiez à propos d’en parler à quelque libraire, afin de savoir s’il aura envie de me servir, sans toutefois achever, s’il vous plaît, de conclure avec lui, qu’après ma réponse ;

  Correspondance, année 1637, AU R. P. MERSENNE, Avril 1637. (Les éditions contemporaines datent cette lette de fin mai 1637.).

 Le libraire ne débitera aucun de ses exemplaires, ni n’en enverra aucun hors de Leyde, que cela ne soit, et ayant le privilège, je vous prie d’en envoyer l’original au Maire (Jean Maire, imprimeur libraire à Leyde) par le premier ordinaire de la poste, et d’en retenir seulement une copie collationnée, pour servir en cas qu’il se perdît.

 car pour le privilège, il n’est que pour le libraire, qui craint que d’autres ne contrefassent ses exemplaires, en quoi l’auteur n’a point d’intérêt.

  Correspondance, année 1637, A UN GENTILHOMME DE Monsieur LE PRINCE D’ORANGE (Huyghens de Zuytlichem), Juin 1637. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 12 juin 1637.).

J’ai enfin reçu le privilège de France que nous attendions, et qui a été cause que le libraire a tant tardé à imprimer la dernière feuille du livre que je vous envoie, et que je vous supplie de vouloir présenter à son altesse, je n’ose dire au nom de l’auteur, à cause que l’auteur n’y est pas nommé et que je ne présume point que mon nom mérite d’être connu d’elle, mais comme ayant été composé par une personne que vous connaissez, et qui est très dévouée et affectionnée à son service.

  Correspondance, année 1638, A UN R. P. JESUITE, 24 janvier 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 février 1638).

 ce qui vient en partie de ce que je ne me suis résolu de l’y joindre que sur la hn, et lorsque le libraire me pressait.

  Correspondance, année 1638, Au R. P. MERSENNE, 8 octobre 1638. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 11 octobre 1638).

 Et pour les caractères, vos libraires les auront tous, ou s’il en manque quelques-uns, ils les peuvent faire fondre à fort peu de frais.

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 24 février 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 1er mars 1638).

 Je vous supplie aussi très expressément de ne recevoir aucun écrit, ni de lui, ni de personne, pour me l’envoyer, si ceux qui vous en présenteront n’écrivent au bas qu’ils consentent que je le fasse imprimer avec ma réponse, à quoi s’ils font de la difficulté vous leur direz, s’il vous plaît, qu’ils peuvent donc, si bon leur semble, adresser leur écrit à mon libraire comme j’ai mis au Discours de ma Méthode, page 75, mais qu’après avoir vu la dernière lettre de Monsieur de Fermat, où il dit qu’il ne désire pas qu’elle soit imprimée, je vous ai prié très expressément de ne m’en plus envoyer de telle sorte.

  Correspondance, année 1639, Au R. P. MERSENNE, 9 janvier 1639.

 car vu le peu d’exemplaires que le libraire dit en avoir vendu, je ne vois pas grande apparence qu’il les doive réimprimer.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 30 juillet 1640.

 Et parce que j’ai eu dessein de faire un tour cet été en France, je me proposais d’en être moi-même le porteur, et ne les ai voulu faire imprimer que lorsque je me verrais sur le point de partir, de peur que le libraire en débitât cependant quelque exemplaire sans mon su.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 11 novembre 1640.

 et je n’en dirai ici autre chose, sinon que je crois qu’il n’y aura pas de mal, avant que de la faire imprimer, de stipuler avec le libraire qu’il nous en donne autant d’exemplaires que nous en aurons de besoin, et même qu’il les donne tout reliés ;

 car il n’y a pas plaisir d’acheter ses propres écrits, et je m’assure que le libraire pourra bien faire cela sans y perdre.

  Correspondance, année 1640, AU R. P. MERSENNE, 31 décembre 1640. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 24 décembre 1640 ( ?)).

 car je l’aurais fait faire dès ici, sinon que je ne me suis pu fier à aucun libraire, et que je ne voulais pas que les ministres de ce pays le vissent avant nos théologiens.

  Correspondance, année 1642, Au R. P. MERSENNE, 10 mars 1642. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars 1642.).

 c’est la négligence du libraire qui est cause que je ne vous puis encore envoyer le tout.

  Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 8 avril 1642. ( Les éditions contemporaines datent cette lettre d’avril 1642 sans préciser de jour.).

 la nouvelle est certaine, et elle vient du libraire qui l’imprime ;

  Correspondance, année 1644, A UN R. P. JÉSUITE, 15 MAI 1644 (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 2 mai 1644).

Il y a deux mois que les Principes de ma Philosophie eussent dû être achevés d’imprimer, si le libraire m’eût tenu parole ;

descartes

« Correspondance, année 1638, A UN R.

P.

JESUITE, 24 janvier 1638.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 février 1638). ce qui vient en partie de ce que je ne me suis résolu de l'y joindre que sur la hn, et lorsque le libraire me pressait. Correspondance, année 1638, Au R.

P.

MERSENNE, 8 octobre 1638.

(Les éditions contemporaines retiennent comme date le 11 octobre 1638). Et pour les caractères, vos libraires les auront tous, ou s'il en manque quelques-uns, ils les peuvent faire fondre à fort peu defrais. Correspondance, année 1638, AU R.

P.

MERSENNE, 24 février 1638.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 1 er mars 1638). Je vous supplie aussi très expressément de ne recevoir aucun écrit, ni de lui, ni de personne, pour me l'envoyer, si ceux qui vousen présenteront n'écrivent au bas qu'ils consentent que je le fasse imprimer avec ma réponse, à quoi s'ils font de la difficulté vousleur direz, s'il vous plaît, qu'ils peuvent donc, si bon leur semble, adresser leur écrit à mon libraire comme j'ai mis au Discours dema Méthode, page 75, mais qu'après avoir vu la dernière lettre de Monsieur de Fermat, où il dit qu'il ne désire pas qu'elle soitimprimée, je vous ai prié très expressément de ne m'en plus envoyer de telle sorte. Correspondance, année 1639, Au R.

P.

MERSENNE, 9 janvier 1639. car vu le peu d'exemplaires que le libraire dit en avoir vendu, je ne vois pas grande apparence qu'il les doive réimprimer. Correspondance, année 1640, Au R.

P.

MERSENNE, 30 juillet 1640. Et parce que j'ai eu dessein de faire un tour cet été en France, je me proposais d'en être moi-même le porteur, et ne les ai voulufaire imprimer que lorsque je me verrais sur le point de partir, de peur que le libraire en débitât cependant quelque exemplairesans mon su. Correspondance, année 1640, Au R.

P.

MERSENNE, 11 novembre 1640. et je n'en dirai ici autre chose, sinon que je crois qu'il n'y aura pas de mal, avant que de la faire imprimer, de stipuler avec lelibraire qu'il nous en donne autant d'exemplaires que nous en aurons de besoin, et même qu'il les donne tout reliés ; car il n'y a pas plaisir d'acheter ses propres écrits, et je m'assure que le libraire pourra bien faire cela sans y perdre. Correspondance, année 1640, AU R.

P.

MERSENNE, 31 décembre 1640.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 24 décembre 1640 ( ?)). car je l'aurais fait faire dès ici, sinon que je ne me suis pu fier à aucun libraire, et que je ne voulais pas que les ministres de cepays le vissent avant nos théologiens. Correspondance, année 1642, Au R.

P.

MERSENNE, 10 mars 1642.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars 1642.). c'est la négligence du libraire qui est cause que je ne vous puis encore envoyer le tout. Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 8 avril 1642.

( Les éditions contemporaines datent cette lettre d'avril 1642 sans préciser de jour.). la nouvelle est certaine, et elle vient du libraire qui l'imprime ; Correspondance, année 1644, A UN R.

P.

JÉSUITE, 15 MAI 1644 (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 2 mai 1644). Il y a deux mois que les Principes de ma Philosophie eussent dû être achevés d'imprimer, si le libraire m'eût tenu parole ;. »

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