Devoir de Philosophie

Le mot "métal" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 11/08/2010

Extrait du document

descartes

 LA DIOPTRIQUE, DISCOURS DIXIEME, DE LA FACON DE TAILLER LES VERRES.

 AB est un tour ou rouleau de bois ou de métal, qui tournant sur les pôles 1, 2, représente l’essieu HI de l’autre figure.

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, Chapitre III, De la dureté et la liquidité.

 Et enfin cela paraît très clairement dans les eaux fortes 3 lorsqu’elles remuent et séparent les parties de quelque métal.

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE VI, Description d’un nouveau monde ; et des qualités de la matière dont il est composé.

 et, pour cet effet, supposons expressément qu’elle n’a point la forme de la terre, ni du feu, ni de l’air, ni aucune autre plus particulière comme du bois, d’une pierre ou d’un métal, non plus que les qualités d’être chaude ou froide, sèche ou humide, légère ou pesante ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 122.

Ainsi nous voyons sur cette terre que des pièces d’or, de plomb ou d’autre métal conservent bien plus leur agitation, et ont beaucoup plus de force à continuer leur mouvement lorsqu’elles sont une fois ébranlées, que n’ont des pièces de bois ou des pierres de même grandeur et de même figure ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 61.

Le premier genre vient des parties du sel ou autres semblables, assez dures et solides, qui, étant engagées dans les pores du corps C, y sont tellement pressées et agitées qu’au lieu qu’elles ont été auparavant rondes et raides, ainsi que des petits bâtons, elles deviennent plates et pliantes, en même façon qu’une verge de fer ou d’autre métal se change en une lame à force d’être battue à coups de marteau.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 72.

Ainsi les vapeurs de l’argent vif qui montent par les petites fentes et les plus larges pores de la terre intérieure amenant aussi avec soi des parties d’or, d’argent, de plomb ou de quelque autre métal, lesquelles y demeurent par après, bien que souvent l’argent vif ne s’y arrête pas, à cause qu’étant fort fluide il passe outre ou bien redescend.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 135.

 Ce qui se peut dire du fer ou de l’acier, et non point d’aucun autre métal.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 140.

Pour ce qui est de la mine de fer, lorsqu’on la fait fondre afin de la convertir en fer ou en acier, il faut penser que les parcelles du métal, étant agitées par la chaleur, se dégagent premièrement des autres matières avec qui elles sont mêlées, et ne cessent après de se remuer séparément les unes des autres jusqu’à ce que leurs superficies, où les moitiés des conduits ci-dessus décrits sont imprimées, soient tellement ajustées les unes aux autres que ces conduits s’y trouvent entiers.

 outre que leur mutuel attouchement et la force de la pesanteur qui presse toutes les parties du métal l’une contre l’autre aident à les retenir ainsi jointes.

 Et parce que cependant ces parties du métal ne laissent pas de continuer à être agitées par le feu, cela fait que plusieurs s’accordent ensemble à suivre un même mouvement, et ainsi que toute la liqueur du métal fondu se divise en plusieurs petits tas ou petites gouttes dont les superficies deviennent polies.

 Car toutes les parcelles du métal, qui sont en quelque façon jointes ensemble, composent une de ces gouttes, laquelle étant pressée de tous côtés par les autres gouttes qui l’environnent et qui se meuvent en autre sens qu’elle, aucune des pointes ou branches de ces parcelles ne saurait avancer tant soit peu plus que les autres hors de sa superficie qu’elle ne soit incontinent repoussée vers son centre par les autres gouttes, ce qui polit cette superficie ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 141.

Lorsque le métal est ainsi fondu et divisé en petites gouttes qui se défont sans cesse et se refont pendant qu’il demeure liquide, si on le fait promptement refroidir il devient de l’acier, qui est fort dur et raide, et cassant à peu près comme le verre.

  Correspondance, année 1644, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, 20 juillet 1644. (Les éditions contemporaines retiennent comme date Août 1644).

Celle qui regarde la pesanteur de l’argent vif est fort considérable, et j’eusse tâché de l’éclaircir, sinon que, n’ayant pas encore assez examiné la nature de ce métal, j’ai eu peur de faire quelque chose contraire à ce que je pourrai apprendre ci-après ;

Liens utiles