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Le mot "Voëtius" de l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 10/08/2010

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descartes

Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 11 novembre 1640.

 Voëtius et les autres professeurs ont fait tout leur possible pour lui faire défendre par le Magistrat de l'enseigner ;

 Ce Voëtius a gâté aussi la Demoiselle de Schurmans ;

 J'ai fait rendre une lettre pour Voëtius au messager, afin qu'il en paie le port, comme si elle n'était point venue sous couvert, et que vous soyez par là un peu vengé des six livres qu'il vous a fait payer pour ses thèses.

  Correspondance, année 1641, A Monsieur REGIUS, 11 mai 1641.

Quant à l'observation que votre Voëtius a faite sur cet article, elle ne vous porte aucun coup ;

  Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 6 février 1642. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1642.).

 Je pense donc qu'il importe au bien de vos affaires que vous répondiez par un écrit public à l'appendix de Voëtius, parce que si vous gardiez un profond silence là-dessus, vos ennemis pourraient peut-être vous insulter comme à un homme vaincu ;

 mais que votre réponse soit si douce et si modeste que vous n'irritiez personne, et en même temps qu'elle soit si solide, que Voëtius s'aperçoive qu'il est vaincu par vos raisons, et qu'il n'ait plus à l'avenir la démangeaison de vous contredire, pour n'être pas toujours vaincu, et qu'enfin il souffre que vous adoucissiez son humeur sauvage.

  Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 1er mars 1642. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de fin de février 1642.).

J'apprends par mes amis que personne ne lit votre réponse à Voëtius qu'il n'en soit très content, et qu'une infinité de gens l'ont lue.

 Ils ajoutent qu'il n'y a personne qui ne se moque de Voëtius, et ne dise qu'il désespère de sa cause, puisqu'il a eu recours à vos magistrats pour la défendre.

 Pour moi, si j'étais à la place de vos consuls, et que je voulusse ruiner Voëtius, je ne me comporterais pas autrement à son égard qu'ils font, et qui sait ce qu'ils ont dans l'âme ?

 car bien qu'avant de vous les envoyer j'eusse obtenu de moi-même d'effectuer, s'il était besoin, ce que je promettais par elles à Voëtius, j'aime cependant mieux que cela ne soit pas nécessaire.

  Correspondance, année 1642, Au R. P. MERSENNE, 10 mars 1642. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars 1642.).

 (Zuytlichem) vous ait fait voir l'imprudence de Voëtius, qui vous cite contre moi j'avais eu envie de vous le mander, mais j'en avais fait si peu de cas, que je l'avais toujours oublié.

 Il faut que vous voyiez la réponse que j'ai faite à Voëtius à quelques-unes de ses thèses, où il a compris tout ce qu'il a pu de ma philosophie.

  Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 8 avril 1642. ( Les éditions contemporaines datent cette lettre d'avril 1642 sans préciser de jour.).

J'ai ri de bon coeur en lisant les lettres de Voëtius l'enfant, je veux dire Voëtius le fils, et en voyant le jugement de votre académie, à qui le nom d'enfant sied peut-être aussi bien.

 J'ai appris aujourd'hui pour la seconde fois que le moine prépare la réponse de votre Voëtius ;

 l'appendix de Voëtius y sera une seconde fois imprimé avec vos notes :

  Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 8 juin 1642. ( Les éditions contemporaines datent cette lettre de juin 1642 sans préciser de jour.).

Je suis ravi que notre histoire de Voëtius n'ait pas déplu à vos amis.

Je n'ai pu remarquer dans votre écrit si par Cappadocien vous entendez Lemoine (le moine) ou Voëtius.

 Se l'appliquera qui voudra, mais j'apprends qu'on ne sait pas le pays de Voëtius ;

  Correspondance, année 1645, A Monsieur REGIUS, 15 juillet 1645.

 Si ces écrits tombent entre les mains de personnes malintentionnées, comme cela ne manquera pas d'arriver, puisque quelques-uns de vos disciples les ont déjà, ils pourront prouver par là, et démontrer même que vous agissez comme Voëtius, etc.

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