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Les collaborateurs de l'Ouest

Publié le 22/02/2012

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Il n'y a pas que les dictatures balkaniques qui aient fait allégeance à Hitler, pensant intégrer la tête haute l'« Ordre nouveau » que le Troisième Reich entend instaurer en Europe. Profitant de la défaite de leur pays et de l'hégémonie nazie, les courants antirépublicains, fascisants ou simplement opportunistes des démocraties occidentales s'emparent progressivement du pouvoir. La France saborde son régime parlementaire et remet sa destinée entre les mains d'un vieux militaire, Pétain, qui s'empresse d'abolir la République et d'entrer dans la collaboration avec l'Allemagne. En Norvège, où les partis traditionnels ont refusé de collaborer avec l'occupant, ce dernier impose l'organisation fasciste le Nasjonal Samling comme parti unique. Son leader, Vidkun Quisling, devient chef du gouvernement à partir de février 1942 et accepte une exploitation économique de plus en plus oppressante de la part du Reich.La Belgique subit le même sort. Une fois l'armistice signé, il n'existe plus de gouvernement officiel. L'ancienne administration gère les affaires qui ne relèvent pas directement de l'occupant. Comme dans la France de Vichy, une partie des hauts fonctionnaires et des hommes d'affaires se jettent dans la collaboration. En Hollande, c'est également l'administration qui prend en charge les affaires courantes. Mais progressivement infiltrée par le parti fasciste NBS, elle quadrille la société néerlandaise par un système corporatiste et policier, dont sont exclus les communistes, les francs-maçons et les Juifs.

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