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Les noms des lettres.

Publié le 31/03/2014

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Les noms des lettres.

Dans tous les modes, chaque lettre ou signe possédait un nom : des noms conçus pour évoquer ou décrire les pratiques phonétiques propres à un mode donné. Toutefois, on jugeait souvent souhaitable, surtout lorsqu’il s’agissait d’expliciter l’utilisation de lettres appartenant à d’autres modes, d’avoir un nom pour chaque lettre en elle-même, un nom la désignant selon sa forme. À cette fin on utilisait couramment les noms quenya dits « noms entiers « même lorsque ceux-ci se rapportaient à des usages caractéristiques du seul quenya. Dans cette langue, en effet, chaque « nom entier « était un nom en soi contenant la lettre ou le phonème en question. Si possible, il s’agissait du phonème initial, mais lorsque le phonème, ou la combinaison de phonèmes, ne survenait pas en tête du mot il se trouvait placé immédiatement après la première voyelle. Les noms des lettres inscrits dans la Table étaient les suivants : (1) tinco métal, parma livre, calma lampe, quesse plume, (2) ando porte, umbar destin, anga fer, ungwe toile d’araignée, (3) (thûle, sûle) esprit, formen nord, harma trésor (ou aha fureur), hwesta brise, (4) nûmen ouest, malta or, noldo (et plus anciennement agoldo) ceux de la parentèle des Noldor, nwalma (plus anciennement ngwalme) tourment, bre cœur (conscience intime), vala pouvoir angélique, anna don, vilya air, ciel (plus anciennement wilya), ràmen est, arda région, lamba langue, alda arbre, silme lumière stellaire silme nuquerna (le silme inversé), are lumière solaire (ou esse nom), âre nuquerna, hyarmen sud, hwesta sindarinwa, yanta pont, ûre chaleur. Dans le cas de variantes, il s’agit de noms donnés avant que ne soient intervenus les changements qui affectèrent le quenya tel que le parlaient les Exilés. Ainsi le N°11 était dit harma lorsqu’il dénotait la spirante ch en toutes ses occurrences, mais lorsque ce phonème prit, en position intiale, valeur de h aspiré (En quenya, pour dénoter un h aspiré, on utilisait tout simplement un jambage « dressé sans aucun « corps «, un signe dit halla « grand «, Ce signe pouvait se placer devant une consonne pour indiquer qu’il s’agissait d’une consonne « aspirée « et non « voisée «, le l et le r généralement muets, s’écrivaient hr et hl. Plus tard, on utilisa le 33 pour marquer un h seul, et la valeur hy (l’ancienne valeur du h) fut exprimée par l’adjonction du tehta venant après le y) (tout en conservant valeur de spirante en position médiane), on imagina de l’appeler aha. âre se prononçait, à l’origine, aze, mais lorsque le z vint à se confondre avec le 21, ce signe fut employé en quenya pour représenter le phonème ss très fréquent dans cette langue, et esse fut son nom. Hwesta sindarinwa ou le « hw des Elfes Gris « provenait de ce qu’en quenya, le 12 s’entendant comme un hw, point n’était besoin de signes distinctifs pour rendre le chw et le hw. Les noms de lettres les mieux connues et les plus couramment utilisées étaient 17n, 33hy, 25r, 9f, numen, hyarmen, rdmen, formen = l’ouest, le sud, l’est, le nord (ou, en sindarin, dûn ou annûn, harad, rhûn, forod). Ces lettres servaient très généralement à désigner les Points Cardinaux O, S, E, N même dans les langues où de tout autres termes étaient usités. En Terre d’Occident, on les nommait toujours dans l’ordre donné ci-dessus, en commençant par l’ouest, et toujours en se tenant face à l’ouest, hyarmen et formen indiquaient d’ailleurs respectivement la région à main droite et celle à main gauche (soit l’inverse des termes d’orientation en usage dans la plupart des langues d’Hommes).

LE CIRTH

À l’origine, le Certhas Daeron fut conçu uniquement en vue de rendre les phonèmes du sindarin. Les cirth les plus anciens étaient les N°1, 2, 3, 4, 5, 6, 18,19, 29, 31, 35, 36, 42, 46, 50, et un certh variant entre 13 et 15. L’attribution de ces valeurs n’avait rien de systématique. Les N°39, 42, 46, 50 dénotaient des voyelles, et conservèrent une valeur identique durant toute l’évolution ultérieure. Les N°13 et 15 représentaient soit un h, soit un s, selon l’affectation donnée au 35. Cette tendance à assigner une valeur fluctuante à s ou h devait persister lors d’aménagements ultérieurs. Dans les caractères de 1 à 31, formés d’une « hampe ramifiée «, le rameau, s’il ne se déployait que d’un seul côté, l’était généralement sur la droite. L’inverse n’était pas exclu mais était dépourvu de toute signification phonétique.

Ce certhas, en son extension et son élaboration la plus ancienne, était dit Angerthas Daeron, les ajouts au cirth primitif et leur réagencement étant dus à Daeron. Toutefois la principale adjonction l’introduction de deux nouvelles séries, 13-17 et 23-28, fut probablement l’œuvre des Noldor d’Eregion, car ces séries de phonèmes ne figurent pas en langue sindarine.

La réorganisation de l’Angerthas se conformait aux principes suivants (inspirés manifestement par le système fëanorien) : (1) le trait ajouté à un rameau incitait à « voiser « le phonème ainsi représenté, (2) l’inversion du certh indiquait une consonne ouverte ayant valeur de « spirante «, (3) le rameau placé de part et d’autre du jambage exigeait une prononciation voisée et nasalisée. Ces principes étaient toujours respectés sauf sur un point : en sindarin (archaïque), on avait besoin d’un signe pour dénoter la spirante n (ou la nasale v), et comme la meilleure solution était l’inversion du signe affecté à m, on donnait la valeur d’un m au certh réversible N°6, mais la valeur d’un hw au N°5.

Pour orthographier le ss, en sindarin ou en quenya, on recourait au N°36 dont la valeur théorique était z, oir le N°31 en fëanorien. On utilisait le N°39 pour rendre le i ou le y à valeur consonantique. 34 ou 35 servaient

 

indifféremment à représenter le phonème fréquent nd, bien que par son tracé, ce signe ne s’apparentât pas clairement aux dentales.

Dans la Table des Valeurs, celles données à gauche et comportant un tiret sont les valeurs du vieil

ngerthas. Celles de droite sont les valeurs de l’Angerthas Moria (Les phonèmes entre parenthèses sont des

aleurs dont seuls les Elfes ont l’usage, une étoile * marque les cirth utilisés uniquement par les Nains), usitées en nanien. On constate que les Nains de la Moria ont introduit un certain nombre de changements de valeur, hors de toute référence au système, et qu’ils ont en outre créé de nouveaux cirth: 37, 40, 41, 53, 55, 56. Cette dislocation du système provenait essentiellement de deux causes : (1) l’altération subie par les valeurs 34, 35, 54 par rapport à h (la nouvelle prononciation un bref coup de glotte en Khuzdul, des mots commençant par une

oyelle), une altération se manifestant également par rapport au s, et (2) l’abandon des N°14 et 16, auxquels les Nains substituèrent les N°29 et 30. On notera ce qui en est résulté : l’utilisation du 12 comme dénotation du r, l’introduction du N°53 pour le n (entraînant une confusion avec le 22), le choix du 17 comme valeur du z, en concordance avec la valeur 54 du s, enfin l’usage du 36 pour dénoter le n et l’invention d’un nouveau certh, le 37, pour ng. Au début, les nouveaux N°55 et 56 avaient la forme d’un 46 scindé en deux, et on les utilisait pour rendre le type de voyelle que l’on entend dans l’anglais « butter «, fréquent en nanien et en westron. Lorsqu’il était à peine voisé ou quasi évanescent, un tel phonème était souvent réduit à un simple trait, sans jambage. Cet

ngerthas Moria s’observe sur les pierres tombales.

Les Nains d’Erebor utilisèrent ce système, mais en y apportant d’autres modifications, le Livre de Mazarbul nous fournit des exemples de ce système, dit le mode d’Erebor. Ses principales caractéristiques étaient les suivantes : le 43 dénotant le z, le 17 dénotant le ks (x), la création de deux nouveaux cirth, le 57 et le 58, pour rendre le ps et le ts. Les Nains d’Erebor réintroduisirent également le 14 et le 16 pour les affecter aux valeurs j et

h, mais ils gardèrent les N°29 et 30 pour le g et le gh, ou comme de simples variantes de 19 et de 21. Sauf pour les cirth spéciaux d’Erebor, ces particularités n’ont pas été incluses dans la Table.

« Les noms des lettres.

Dans tous les modes, chaque lettre ou signe possédait un nom : des noms conçus pour évoquer ou décrire les pratiques ph onétiques propres à un mode donné.

Toutefois, on jugeait souvent souhaitable, surtout lorsqu’il s’agissait d’expliciter l’utilisation de lettres appartenant à d’autres modes, d’avoir un nom pour chaque lettre en elle -même, un nom la désignant selon sa form e.

À cette fin on utilisait couramment les noms quenya dits « noms entiers » même lorsque ceux - ci se rapportaient à des usages caractéristiques du seul quenya.

Dans cette langue, en effet, chaque « nom entier » était un nom en soi contenant la lettre ou le phonème en question.

Si possible, il s’agissait du phonème initial, mais lorsque le phonème, ou la combinaison de phonèmes, ne survenait pas en tête du mot il se trouvait placé immédiatement après la première voyelle.

Les noms des lettres inscrits dans la Table étaient les suivants : (1) tinco métal, parma livre, calma lampe, quesse plume, (2) ando porte, umbar destin, anga fer, ungwe toile d’araignée, (3) (thûle, sûle) esprit, formen nord, harma trésor (ou aha fureur), hwesta brise, (4) nûmen ouest, malta or, noldo (et plus anciennement agoldo) ceux de la parentèle des Noldor, nwalma (plus anciennement ngwalme) tourment, bre cœur (conscience intime), vala pouvoir angélique, anna don, vilya air, ciel (plus anciennement wilya), ràmen est, arda région, lamba langue, alda arbre, silme lumière stellaire silme nuquerna (le silme inversé), are lumière solaire (ou esse nom), âre nuquerna, hyarmen sud, hwesta sindarinwa, yanta pont, ûre chaleur.

Dans le cas de variantes, il s’agit de noms donnés avant que ne soient intervenus les changements qui affectèrent le quenya tel que le parlaient les Exilés.

Ainsi le N°11 était dit harma lorsqu’il dénotait la spirante ch en toutes ses occurrences, mais lorsque ce phonème prit, en position intiale, valeur de h aspiré (En queny a, pour dénoter un h aspiré, on utilisait tout simplement un jambage » dressé sans aucun « corps », un signe dit halla « grand », Ce signe pouvait se placer devant une consonne pour indiquer qu’il s’agissait d’une consonne « aspirée » et non « voisée », le l et le r généralement muets, s’écrivaient hr et hl.

Plus tard, on utilisa le 33 pour marquer un h seul, et la valeur hy (l’ancienne valeur du h) fut exprimée par l’adjonction du tehta venant après le y) (tout en conservant valeur de spirante en position médiane), on imagina de l’appeler aha.

âre se prononçait, à l’origine, aze, mais lorsque le z vint à se confondre avec le 21, ce signe fut employé en quenya pour représenter le phonème ss très fréquent dans cette langue, et esse fut son nom.

Hwesta sindari nwa ou le « hw des Elfes Gris » provenait de ce qu’en quenya, le 12 s’entendant comme un hw, point n’était besoin de signes distinctifs pour rendre le chw et le hw.

Les noms de lettres les mieux connues et les plus couramment utilisées étaient 17n, 33hy, 2 5r, 9f, numen, hyarmen, rdmen, formen = l’ouest, le sud, l’est, le nord (ou, en sindarin, dûn ou annûn, harad, rhûn, forod).

Ces lettres servaient très généralement à désigner les Points Cardinaux O, S, E, N même dans les langues où de tout autres termes é taient usités.

En Terre d’Occident, on les nommait toujours dans l’ordre donné ci -dessus, en commençant par l’ouest, et toujours en se tenant face à l’ouest, hyarmen et formen indiquaient d’ailleurs respectivement la région à main droite et celle à main ga uche (soit l’inverse des termes d’orientation en usage dans la plupart des langues d’Hommes).

LE CIRTH À l’origine, le Certhas Daeron fut conçu uniquement en vue de rendre les phonèmes du sindarin.

Les cirth les plus anciens étaient les N°1, 2, 3, 4, 5, 6, 18,19, 29, 31, 35, 36, 42, 46, 50, et un certh variant entre 13 et 15.

L’attribution de ces valeurs n’avait rien de systématique.

Les N°39, 42, 46, 50 dénotaient des voyelles, et conservèrent une valeur identique durant toute l’évolution ultérieure.

Les N°13 et 15 représentaient soit un h , soit un s, selon l’affectation donnée au 35.

Cette tendance à assigner une valeur fluctuante à s ou h devait persister lors d’aménagements ultérieurs.

Dans les caractères de 1 à 31, formés d’une « hampe ramifiée » , le rameau, s’il ne se déployait que d’un seul côté, l’était généralement sur la droite.

L’inverse n’était pas exclu mais était dépourvu de toute signification phonétique. Ce certhas , en son extension et son élaboration la plus ancienne, était dit Angerth as Daeron , les ajouts au cirth primitif et leur réagencement étant dus à Daeron.

Toutefois la principale adjonction l’introduction de deux nouvelles séries, 13 -17 et 23 - 28, fut probablement l’œuvre des Noldor d’Eregion, car ces séries de phonèmes ne figure nt pas en langue sindarine.

La réorganisation de l’Angerthas se conformait aux principes suivants (inspirés manifestement par le système fëanorien) : (1) le trait ajouté à un rameau incitait à « voiser » le phonème ainsi représenté, (2) l’inversion du cert h indiquait une consonne ouverte ayant valeur de « spirante », (3) le rameau placé de part et d’autre du jambage exigeait une prononciation voisée et nasalisée.

Ces principes étaient toujours respectés sauf sur un point : en sindarin (archaïque), on avait besoin d’un signe pour dénoter la spirante n (ou la nasale v), et comme la meilleure solution était l’inversion du signe affecté à m, on donnait la valeur d’un m au certh réversible N°6, mais la valeur d’un hw au N°5.

Pour orthographier le ss, en sindarin ou en quenya, on recourait au N°36 dont la valeur théorique était z, voir le N°31 en fëanorien.

On utilisait le N°39 pour rendre le i ou le y à valeur consonantique.

34 ou 35 servaient. »

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