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Michel Palourat, « Jacques le Fataliste n'est pas un roman. C'est une oeuvre protéiforme sans queue ni tête. »

Publié le 14/11/2012

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Enoncé: Pour Michel Palourat, « Jacques le Fataliste n'est pas un roman. C'est une oeuvre protéiforme sans queue ni tête. «   Jacques le Fataliste est une œuvre de Diderot datant de 1796, où un maitre et son valet parcourent des routes, échangeant des récits et s'arrêtant dans des auberges, où d'autres individus joignent leurs récit ce qui multiplie les niveaux temporels et les registres. Michel Palourat dit: « Jacques le Fataliste n'est pas un roman. C'est une oeuvre protéiforme sans queue ni tête. « Pour répondre à cette citation nous utiliserons Jacques le fataliste en citant et expliquant le texte. Nos deux axes seront les suivants: En premier, un roman qui sème le doute; Le second, Un romand protéiforme?   Pour commencer, nous pouvons relever qu'il y a trois contradictions et c'est avec celles-la que nous argumenterons notre première idée. Diderot dit à la page 52 « Il est bien évident que je ne fais pas un roman[...] «. Tout d'abord il faut se poser la question suivante: Un roman est une fiction ou une vérité? Sans la fiction il n’est pas de littérature mais l’usage du langage fait qu’il n’est pas possible de se couper d’un lien avec la réalité parce que c’est d’elle que les mots rendent compte. Même si en effet, à l'origine du roman jusqu'au XIXème siècle, celui-ci s'appuie principalement sur l'imaginaire il a peu à peu changé pour accentué son rapport au réel, afin de laisser croire que c'était son rôle essentiel. Dans le livre nous pouvons mettre en valeur dans la page 52: « Celui qui prendrait ce que j'écris pour la vérité, serait peut-être moins dans l'erreur que celui qui le prendrait pour une fable. « ainsi qu'à la page 286 « Il y a une lacune vraiment déplorable dans la conversation de Jacques et de son maître. « Par ce que dis Diderot et cette lacune des deux personnages cela tendrait à croire que l'histoire et les histoires de Jacques et son maître son réels, car une lacune ne se passe qu'en réalité. Si'l y a lacune dans un roman l'auteur ne le dira pas ou le comblera. Or, pour ce qui est de l'illusion dans le livre nous voyons qu'il y a une démultiplication des caprices de la part d' un auteur démiurge tout puissant qui nous manipule en coupant sans cesse les différentes histoires. Ces effets de réalité ou fiction nous mettent le doute. Puis viennent les nombreuses métalepses, quand l'auteur choisit de transgresser les frontières entre deux niveaux narratifs comme par exemple à la page 54: « Lorsque j'entendis l'hôte s'écrier de sa femme « L'auteur fait comme s'il entendait vraiment son personnage crier, il fait donc semblant et à transgresser les niveaux. « [Jacques] se recoucha, et nous laissa dormir, son maître et moi, tant qu'il nous plut. « (p.143) Cette exemple renforce l'idée du doute avec cette confusion du degré romanesque. Français, 3ème année Tristan Zuber 308 Diderot, Jacques le Fataliste 2 novembre 2011 C'est Jacques qui se recouche mais avec cela il laisse dormir l'auteur qui donc ne doit pas raconter la suite de l'histoire. Pour conclure ce premier paragraphe il y a la soumission de Diderot au plaisir du lecteur. À la page 43 l'auteur parle du plaisir du lecteur: « Que cette aventure ne deviendrait-elle pas entre mes mains, s'il me prenait en fantaisie de vus désespérer! [...] cela vous fera-t-il, cela ne vous fera-t-il pas plaisir? Si cela vous fera plaisir [...] « Par cette soumission à notre désire le roman est de nouveau perturbé et sème le doute. Comment se fait-il que l'auteur nous « obéisse «? Une autre exemple renforce la soumission de l'auteur à la page 54: « Je vous fais grâce de toutes ces choses, que vous trouverez dans les romans[...] « Un auteur qui nous aide? Un roman pleins de doutes? Est-ce donc toujours un roman? Pour en être sur nous allons parler à présent de l'œuvre protéiforme.   En premier lieu, nous allons citer tous les différents types de textes présent dans cette ouvrage: Nous avons de la satire, du théâtre (p.227), de la dissertation (p.216), de la poésie, du roman grivois,roman burlesque (Nicole la chienne p.153), de l'essai littéraire (p.212) et général (p.112), du roman pittoresque, des fables (Coutelete p.164), du roman social, du plagiat littéraire (p.353) et des chansons. Cela fait un nombre de genre énorme pour un livre. Certes, il y a du roman dans cette œuvre mais ca n'est pas la seul et unique forme de texte qu'il y a. À la page 83, le maître dit: « Qu'imorte pourvu que tu parles et que j'écoute ? « Cette phrase montre que peu importe le genre du livre c'est l'histoire elle même qui compte.   En conclusion, nous avons vus que c'est un romand qui sème le doute mais qui est aussi protéiforme. Malgré certains aspect de roman dont la fiction et la réalité il contient beaucoup d'autres genres d'écriture. Diderot le dis lui même a certaine reprise, que son livre n'est pas un roman pourtant il a quand même adopté certaines formes des ce genre. La seule chose qui compte dans ce livre est la passion de raconter. Donc,Michel Palourat n'a pas tout a fait raison car c'est une forme de roman avec protéiformité.

« l'illusion dans le livre nous voyons qu'il y a une démultiplication des caprices de la part d' un auteur démiurge tout puissant qui nous manipule en coupant sans cesse les différentes histoires.

Ces effets de réalité ou fiction nous mettent le doute.

Puis viennent les nombreuses métalepses, quand l'auteur choisit de transgresser les frontières entre deux niveaux narratifs comme par exemple à la page 54: « Lorsque j'entendis l'hôte s'écrier de sa femme » L'auteur fait comme s'il entendait vraiment son personnage crier, il fait donc semblant et à transgresser les niveaux.

« [Jacques] se recoucha, et nous laissa dormir, son maître et moi, tant qu'il nous plut. » (p.143) Cette exemple renforce l'idée du doute avec cette confusion du degré romanesque.

Français, 3ème année Tristan Zuber 308 Diderot, Jacques le Fataliste 2 novembre 2011 C'est Jacques qui se recouche mais avec cela il laisse dormir l'auteur qui donc ne doit pas raconter la suite de l'histoire.

Pour conclure ce premier paragraphe il y a la soumission de Diderot au plaisir du lecteur.

À la page 43 l'auteur parle du plaisir du lecteur: « Que cette aventure ne deviendrait-elle pas entre mes mains, s'il me prenait en fantaisie de vus désespérer! [...] cela vous fera-t-il, cela ne vous fera-t-il pas plaisir? Si cela vous fera plaisir [...] » Par cette soumission à notre désire le roman est de nouveau perturbé et sème le doute.

Comment se fait-il que l'auteur nous « obéisse »? Une autre exemple renforce la soumission de l'auteur à la page 54: « Je vous fais grâce de toutes ces choses, que vous trouverez dans les romans[...] » Un auteur qui nous aide? Un roman pleins de doutes? Est-ce donc toujours un roman? Pour en être sur nous allons parler à présent de l'oeuvre protéiforme.   En premier lieu, nous allons citer tous les différents types de textes présent dans cette ouvrage: Nous avons de la satire, du théâtre (p.227), de la dissertation (p.216), de la poésie, du roman grivois,roman burlesque (Nicole la chienne p.153), de l'essai littéraire (p.212) et général (p.112), du roman pittoresque, des fables (Coutelete p.164), du roman social, du plagiat littéraire (p.353) et des chansons.

Cela fait un nombre de genre énorme pour un livre.

Certes, il y a du roman dans cette oeuvre mais ca n'est pas la seul et unique forme de texte qu'il y a.

À la page 83, le maître dit: « Qu'imorte pourvu que tu parles et que j'écoute ? » Cette phrase montre que peu importe. »

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