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Récit Fantastique

Publié le 11/03/2012

Extrait du document

C’était un jour comme les autres pour Arthur. Il rendit visite à sa femme au cimetière aux alentours de onze heures et lui raconta sa journée d’hier. Puis, après sa prière, implorant au nom de sa défunte épouse, il quitta les lieux pour regagner son château.

 

Lorsqu’il arriva à sa demeure, il se dévêtit de son manteau, quitta ses chaussures, enfila ses chaussons et monta jusqu’à la chambre de sa bien aimée. Il ouvrit la porte, prit la chaise de la coiffeuse, se positionna dans un angle et contempla l’espace. A sa gauche se tint un petit chevet en noyer sculpté, recouvert sur chaque bords d’une fine couche d’or travaillée telle une dentelle digne de grands couturiers. Exactement à côté, un lit Louis XIII somptueux aux courtines rose et or trône au centre. En face du couchage, un immense portrait de madame aux détails abondants. Il s’approcha pour l’admirer de plus près. Il lui prit une envie de l’embrasser d’un baiser léger. Lorsqu’il retira sa bouche il lui sembla que les lèvres du tableau devinrent un peu plus rouges. Il se demanda si son imagination lui jouait des tours. Est-ce l’effet de l’alcool consommé ce matin avant de partir ? Il se regarda dans le gigantesque miroir et aperçu dans le reflet, les roses séchées sur la cheminée de marbre qui semblaient être un peu plus roses et fraiches que d’habitude. Il inspira profondément et senti un parfum de jasmin qui semblait se répandre dans la pièce. Il couru jusqu’à son bureau, sorti le poignard de son père dans un tiroir fermé de son cabinet, prit de panique il perdit connaissance.

 

Après s’être réveillé sur le tapis il ne se rappelait plus pourquoi était-il venu dans son bureau. Seuls les phénomènes étranges et miraculeux font partis de ses souvenirs. Il remonta calmement dans la chambre et se rassit tout en observant tous mouvements suspects. Il mit la tête dans ses mains ; il cru devenir fou. Sa logique s’est révoltée : la figure du tableau tenait dans sa main un poignard qu’elle n’avait pas avant, et il reconnut aux ciselures artistiques, que c’était le poignard qu’il avait sorti du tiroir depuis l’apparition de ces étranges phénomènes …

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