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Écriture d'un conte québécois. Respect des caractéristiques du conte (enjeu principal, fin surprenante, tonalité réaliste ou fantastique acceptée). 2 niveaux de narration : temps du conte (action), temps du récit du conte. Environ 3 pages.

Publié le 12/12/2011

Extrait du document

conte

Après une semaine à avoir travaillé dans les champs à la chaleur de l’été, il était temps d’avoir un répit. Comme chaque fin de semaine, les hommes de la paroisse se réunissaient à la belle étoile autour d’un grand feu qui virevoltais de tout bord tout côté. Les heures passèrent et les hommes buvaient, chantaient, dansaient riaient sans voir le temps passée. Quand la fatigue tomba les hommes commencèrent à se raconter des exploits de pêche qu’ils vécurent.

L’un d’entre eux s’appelait Yves, il portait très bien son nom dû au fait qu’il était toujours le premier à perdre ses facultés. On l’appelait Yves l’ivrogne, beaucoup d’entre eux disaient toujours en blague : «Pourquoi Yves est toujours ivre? Parce qu’il s’appelle Yves«. Bref, il mettait toujours du piquant à cette soirée. Ce jour-là, il décida de prendre part à la conversation.

conte

« Le sceptique dit haut et fort : \ - De quoi tu parles? Je n’ai jamais entendu ça! Yves répliqua : \ - Moi aussi dans ce temps -là j’aurais dit la même chose que toi.

Yves continua à raconter son aventure.

Dès que j’ai mis ma ligne à l’eau j’ai attrapé une t ruite à mon crochet.

Il était immense et lourd, j’étais sûr que je n’aurais pas été capable de le manger à moi seul.

Je l’ai ensuite mis dans la glacière et j’ai remis ma ligne à l’eau.

La pêche était incroyablement bonne, je n’avais jamais attrapé autant de grosses truites de toute ma vie.

C’était tout un exploit.

Le soleil était à la lisière, la noirceur s’emparait de plus en plus des derniers rayons de soleil qui perçait encore.

Il était maintenant le temps de rebrousser chemin.

La lumière de la pleine lune reflétait sur l’eau.

La brise du soir était devenue plus forte et il était très difficile de retour ner vers la maison familiale avec l’usage d’une seule rame.

La nervosité commença à être présente en moi.

Le vent et les vagues me poussaient de plus en plus vers le milieu du lac Champlain.

Tout d’un coup, la chaloupe heurta de quoi qui me fit perdre ma rame.

Je n’ai pas compris sur le coup, comment la chaloupe pouvait heurter quelque chose en plein milieu d’une étendue d’eau.

J’essayais de retrouver ma rame qui était supposer de rester à la surface de l’eau mais elle était disparue.

La paniqu e me pris, je n’avais plus de rames, il faisait noir.

Il m’était impossible de voir le large, j’étais tout désorienté.

Le vent encore de plus en plus fort et je commençai d’ avoir très froid.

Je sortis ma lampe de poche, que j’avais par chance dans mon cof fre à pêche.

Cela me permit de chercher ma rame dans l’eau, mais en vain je ne vis rien.

Tout d’un coup je vis des points rouges étincelants que je pouvais très bien voir dans l’eau.

S’était les yeux rouges de Champ! Il me fixai t, sa tête était flou, mais je pu voir qu’elle ressemblait à un mélange homme et de poisson sorti droit de l’enfer.

Je crus aussitôt qu’il voulait ma peau, il voulait m’emmener en enfer avec lui! Le sceptique rouspéta encore : - C’est vraiment de la foutaise ce que tu dis! Je ne crois pas un mot de ce que tu dis.

- Mes confrères, croyez -moi, c ’est la pure vérité! Par la suite, ma lampe de poche n’avait plus de batteries, donc de nouveau je ne pouvais plus rien voir.

Les vagues commencèrent à être anormalement plus grandes.

S’était le monstre du lac Champlain qui essayait de faire chavirer la chaloupe pour pouvoir me manger par la suite.

Je commençais à perdre mon équili bre et la peur pouvait se lire dans. »

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