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rédaction Chartreuse de parme

Publié le 26/12/2011

Extrait du document

La chartreuse de Parme

 

Vers midi, d'après la demande de ma mère , j'étais allée soigner mes oiseaux qui se trouvaient dans dans le balcon de ma demeure. Je m'étais dirigée lentement vers le balcon en pensant à ce que je devrais faire car je m'étais aperçue que je n'allais pas être toute seule et manifestait de mon confort habituel. J'avais remarqué la présence de Fabrice à partir de la fenêtre de ma chambre . Lorsque je l'avais rencontré quelques jours auparavant, je m'étais beaucoup étonnée en remarquant que ce prisonnier n'avait cessé de me regarder, son comportant m'avait laissé avec des centaines de questions et m'avait beaucoup troublée . Je me demandais:

« Comment pouvait-il rester à me regarder en souriant tandis qu'on l'emmenait en prison? Ne remarqua-t-il pas qu'il était en danger?Comment analyser ce sourire si fin que j'avais vu errer sur ses lèvres? ». Lorsque nos regards s'était coïncides pour la première fois, j'avais ressentit un sentiment inexplicable, que je n'avais jamais rencontré auparavant, un sentiment qui fait rêver, qui nous fait naître de nouveau: l'amour. J'avais tellement rougit que j'avais sentit une chaleur qui s'échappait de mes joues.

Je m'apprêtai à rentrer dans le balcon en jetant rapidement un coup d'œil que mon voisin n'avait certainement pas remarqué, du moins je l'avais espéré . J'avais rapidement repéré l'endroit ou se trouvait Fabrice. Il était auprès des barreaux de la fenêtre de sa cellule qui se trouvait juste en face de ma maison. J'avais remarqué qu'il fut très heureux de me voir comme si j' étais une personnalité célèbre qu'un public attendait impatiemment de voir et surtout je remarquais qu'il fut gagné par une grande agitation qui se voyait à travers son comportant inexplicable. Je savais qu'il voulait que je le regarde ou que je lui accorde un d'importance, il s'apprêtait à faire un geste mais finit par renoncer. Je découvris cela à travers ses mains qui allaient faire un mouvement mais qui finirent par se poser légèrement sur les énormes barreaux de sa fenêtre.

Lorsque j'étais rentrée , j' avais sentit couler dans mon coeur comme des ruisseaux d'une lave ardente qui gagnaient progressivement tout mon corps et se concentraient sur mes joues. Je n'osais lever les yeux pour le voir mais j' avait deviné qu'il ne cessait de me regarder car je jetais de temps en temps un petit regard discret du coin de l'oeil qu'il ne remarqua certainement pas . Je me déplaçais avec une certaine précaution en faisant attention à chaque mouvement. «Pourquoi Seigneur n'arrête-t-il pas de me regarder? .J' éprouvais de plus en plus de difficulté pour l'ignorer et pour lui montrer que

j' étais indifférente de ce qu'il faisait. Une petite faiblesse me gagna et sans que je puisse retenir mes yeux, je le regardai. Ce regard me bouleversa énormément. Mais je fus paralysé lorsqu'il me salua. Je ne savais quoi faire. Des centaines de remords tourmentèrent mon esprit : « Pourquoi l'ai-je regardé?Faut-il que je réponde à son salut ou que je disparaisse rapidement de sa vue? Et si quelqu'un me regarda en train de le saluer? Comment réagirait mon père s'il apprenait cela?». Une grande inquiétude m'avait gagnée mais je me résolu à le saluer. J'avais répondu à son salut par un autre mais le mien était plus grave, méprisable et distant, au point que je crus qu'il ne l'avait point remarquer tellement qu'il fut rapide. Ensuite, les battements de mon cœur ne tardèrent pas à envoyer le signal à mes joues qui commencèrent à rougir fortement. Après l'avoir salué, il me jeta un regard qui me coupa directement le souffle, un regard doux, fin, séduisant qui expliquait clairement tout ce qu'il ressentait pour moi. On n'avait pas besoin de parler pour se comprendre, nos yeux avait tout dis et tout faits. Lorsqu'on s'était regardé, nos yeux brillaient et exprimaient en quelque sorte la joie et l'amour dont on ne pouvait en parler. J'avais remarqué que son visage s'était épanouit lorsque je l'avais regardé comme une fleur qui s'ouvre et qui s'épanouit.

J'avais une petite pensée pour la tante de Fabrice, la duchesse Sanseverina, qui s'inquiétait beaucoup pour lui et j'aurais tant voulu qu'elle soit là et qu'elle le vit comme j'avais la chance de le voir en chair et en os. Après avoir soigné presque tous les oiseaux, je voulais avoir l'opportunité de rester encore avec lui et c'est pour cela que je fis le tour des cages plusieurs fois mais je remarquai que notre voisine nous avait vu, c'est pour cela que je m'étais précipitée vers les oiseaux qui se trouvaient près de la porte et je disparus rapidement.  

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