Rouler à l'huile végétale est-elle une solution à la crise pétrolière ?

« Aujourd'hui les industries pétrolières occupent un rôle essentiel dans la société occidental.

Remettre en question le carburant diesel équivaudrait à remettre enquestion une partie de notre économie.

En 2004, les rentrée fiscales en provenance des produits pétroliers occupent le 4ème rang derrière la TVA, L'impôt sur lerevenu et l'impôt sur les sociétés avec un total de 24,8 milliards d'Euros.

Cette industrie emploie aussi de nombreuses personnes. Un des problèmes économiques que pourrait poser la production d'huile végétale en tant que carburant, est peut être sa trop grande simplicité de production.

En effeton ne peut pas contrôler cette production dans la mesure où le consommateur peut satisfaire ses besoins par lui même En France, il est illégal de vendre ou d'acheter de l'huile végétale sans s'acquitter de la TIPP, si cette huile est vendue dans le but de l'utiliser comme carburant ou enadditif à un autre carburant.

L'état condamne, toutes les sociétés produisant de l'huile dans le but d'une utilisation comme carburant.

Des procès ont déjà eut lieu etdes condamnations ont été prononcées contre des associations à but non lucratif pour « non acquittement de la TIPP » La production actuelle Française d'huile destinée à la consommation ne pourrait couvrir que 3,8 % des besoins en diesel.

Si les français veulent rouler tous à l'huilevégétale, il faudrait multiplier par 18 la production de ce carburant vert.

Les besoins français ne pourront jamais être entièrement couverts par ce carburant.Cependant ce n'est pas une raison pour abandonner la carburation à l'huile végétale, car même si l'on ne peut couvrir l'intégralité de nos besoins on pourrait cependantdiminuer près de 4% de notre consommation nationale de diesel.

De plus il pourrait être envisagé que certaines professions grandes consommatrices de carburants,comme les agriculteurs, bénéficient d'un régime de faveur et pourraient alors carburer à 100% d'huile végétale.

En effet ils font partis des personnes qui en ont le plusbesoin et dont leur survie économique professionnelle en dépend.

Ceux-ci pourraient d'ailleurs atteindre une autoproduction au niveau de leur carburant et êtreindépendant d'un quelconque organisme extérieur.

Conclusion Les véhicules diesel peuvent très facilement carburer avec de l'huile végétale en additif au diesel sansaucune modification mécanique.

Avec quelques modifications matérielles on peut rouler à 100% d'huile végétale sans aucun problème et sans aucune dégradationdes performances de l'automobile.

La combustion du diesel, énergie fossile, libère du CO2 qui restera en excès dans l'atmosphère et qui est un des principaux gaz àeffet de serre.

Cette combustion libère aussi des polluants nocifs : du souffre, des métaux lourds, des particules pernicieuses pour la santé...

La combustion de l'huilevégétale libère la même quantité de CO2 que la combustion de diesel.

Mais ces molécules sont des molécules de CO2 qui ont servit à la croissance de la plante et quiseront absorbées par la génération suivante de plantes oléagineuses.

Ceci forme alors un cycle perpétuel généralisé sous le terme de "biomasse".

Tant que legouvernement conserve la position qu'il a adoptée sous la pression des groupes pétroliers, rouler entièrement à l'huile végétale n'est pas envisageable en France.

Nousavons vu par ailleurs que, sur le plan national, nous ne possédons pas encore les capacités de production nécessaire pour une carburation complète à l'huile végétale.Liens et ressources pour approfondir la question : http://ww.oliomobile.org http://www.roulemafleur.free.fr/ http://www.biolea.net/http://www.huile44.org/huile/Accueil http://www.carburantvegetal.free.fr/ http://valenergol.free.fr/dossiers/protection2001.htm http://www.onpeutlefaire.com/articles/a-huile-vegetale-1.php |. »