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Cours Sciences Economiques AES - Chapitre 1

Publié le 06/11/2016

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Chapitre 1 : De la Grèce ancienne À l'Europe du Moyen-Age On constate que le développement, l’essor de l'économie marchande va provoquer de nombreuses interrogations et c'est dans ce contexte que les premières réflexions économiques apparaissent. L'économie marchande : c'est une économie dans laquelle se développe la production marchande c'est à dire qu'on va produire des richesses pour vendre sur un marché et non plus uniquement pour satisfaire ses besoins. On constate historiquement 2 grandes périodes ou l'économie marchande se développe rapidement : la première est au 5ème siècle avant JC en Grèce puis beaucoup plus tard, la seconde est au début du 12ème siècle après JC, suite au déclin de l'empire romain, l'Europe va connaître une très longue période de régression et ce n'est qu'après l'an mille. Section 1. La Grèce ancienne I. Un monde en évolution qui fait débat A. Évolution économique On passe à cette époque d'une économie naturelle à une économie marchande. La production mais aussi la répartition des activités et la distribution des richesses sont principalement organisé au sein de petites communautés. A cette époque-là, Aristote définit l'économie comme le discours sur les règles qui organisent la vie de la famille et il distingue totalement l'économique du politique. Le politique c'est toutes les règles qui organisent la vie de la cité. On évolue progressivement vers une économie marchande et cette fois ci, on ne produit plus uniquement pour le domaine familial mais aussi pour vendre la production. A cette époque, on a des échanges marchands qui vont s'intensifier mais aussi s'internationaliser. B. Évolution sociale Suite au développement de l'activité marchande, de nouveaux groupes sociaux vont s'enrichir. Progressivement, ses classes qui s'enrichissent vont avoir tendance à utiliser leurs riche...

« – Ainsi, il est favorable à la communauté des biens (il n’y a pas de propriété privée).

De plus il faut une interdiction de l’échange marchand et aussi toutes échanges d’argent. – Il veut aussi interdire l’usage de l’argent. 2.

Aristote – Du point de vue d’Aristote, la priorité de la réflexion n’est pas l’idéal mais le bonheur sur le moment.

Il va donc s’opposer aux idées de Platon. – Pour lui, l’idée d’une communauté des biens est trop difficile à réaliser.

Les risques de conflit sont trop fréquents.

Il dit aussi qu’une propriété collective est une incitation à moins d’efforts. – Aristote va donc défendre la propriété privée.

A partir de là, le point de vue d’Aristote concernant l’échange marchand va être plus nuancé. II.

La question de l'échange marchand chez Aristote A.

Les différentes formes d'échanges marchand – Pour Aristote, il y a différentes formes d’échanges marchands. – Il peut y avoir un échange marchand qui a pour but de satisfaire un besoin.

Il s’agit ici d’une personne qui a une marchandise qui va décider de la vendre parce qu’elle n’en a pas besoin.

Elle récupère donc une somme d’argent, et cette somme obtenue est ensuite utilisé pour acheter une autre marchandise dont on a besoin. – La deuxième forme d’échange marchand est la chrématistique.

C’est un échange marchand qui se traduit par une accumulation sans limite de richesses.

Le but est d’obtenir un profit. B.

Oui à l'échange marchand s'il ne relève pas de la chrématistique – Le problème : Aristote va condamner la chrématistique et va tolérer la première forme d’échange.

Pour Aristote, ce type d’échanges marchand ne remet pas en question la cohésion entre les individus dans la société mais même au contraire, cela va renforcer la cohésion du groupe.

Ça unifie même la société.

Cela se traduit par la multiplication des échanges interpersonnels entre les individus et multiplient aussi les interdépendances. – Par contre, la chrématistique est condamné par Aristote car pour lui, elle détruit complètement l’unité d’une société parce que cela entraîne des crises sociales et politiques. – On peut avoir une situation de confrontation entre les riches et les pauvres qui vont avoir des conséquences : révoltes.

L’ordre social risque d’être rompu. – De plus, ici, pour Aristote, la forme de chrématistique la plus condamnable est la pratique de l’usure : le fait de prêter de l’argent avec intérêts. – Pour lui, quand on pratique l’usure, on utilise l’argent non plus pour faire circuler les marchandises mais uniquement dans l’objectif d’en obtenir plus. – Conclusion : Le déclin de l'empire romain va déclencher un recul considérable de la. »

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