La structure et les procédures en entreprise

« répondent à des fonctions d'expertise, de décision et d'exécution.

Il est bon de noter que la structure staff and line répond à cette dissociation entre ceux qui exécutentet ceux qui conseillent et préparent la décision. D) L'organigramme : L'organigramme est l'expression graphique de la structure fonctionnelle et hiérarchique.

Il définit donc les fonctions de chacun et les relations hiérarchiques decommandement de type vertical.L'organigramme en cascade est un organigramme à plusieurs niveaux, qui définit les rapports respectifs des différents éléments de la structure.

Chaque élémentreprésente une fonction sous la responsabilité d'un individu.L'organigramme en râteau ne comprend que deux niveaux principaux.

Ce type d'organigramme atteint rapidement ses limites en raison du fait que tout responsablehiérarchique n'est pas en mesure d'exercer lui-même son commandement sur plus de cinq ou six responsables. E) La hiérarchie : Elle s'exerce dans le cadre des relations définies par l'organigramme et selon une relation de pouvoir verticale.

Dans la hiérarchie, on distingue : les dirigeants, latechnostructure qui regroupe en France la population de responsables ayant des fonctions de cadre dit « supérieur », l'encadrement et la maîtrise qui regroupent tousceux qui exercent une responsabilité dans des ateliers et les services d'exécution et les ouvriers et les employés. III.

Les structures complexes : Elles naissent principalement de trois facteurs : la dimension, le métier et le caractère international.

Il existe une taille optimale pour la maîtrise du fonctionnementselon le métier, le produit et le marché. A) L'organisation divisionnelle : La division est une unité opérationnelle qui répond à des considérations économiques et organisationnelles indépendamment de la structure juridique.

Une sociétépeut être organisée en plusieurs divisons, mais une division peut recouvrir plusieurs sociétés.

Le schéma le plus simple est celui que l'on rencontre dans une sociétéqui fabrique et vend plusieurs produits.

En revanche, si la division naît d'une même activité exercée dans plusieurs pays, la division va inclure plusieurs sociétés depays différents.

La matrice « produit-pays » donne le nombre d'unités élémentaires dont le regroupement répond à un moment donné du degré de maturité del'organisation, à son histoire, au comportement des hommes.L'organisation divisionnelle est parfois qualifiée de quasi-entreprise.

En effet, elle a les attributs et l'autonomie, tant dans le domaine opérationnel que fonctionnel.Cependant, son absence d'identité juridique limite cette autonomie dans la décision et la représentation.Durant les dernières années sont apparues de nouvelles formes d'organisation dont la finalité est toujours de permettre à l'entreprise d'adopter le « profil » le plusapproprié pour remplir ses objectifs.

Ainsi, on distingue trois grands types d'organisations : l'organisation par projet qui s'appuie sur le principe de constituer uneéquipe composée de spécialistes regroupant les compétences requises pour le projet, l'organisation en trèfle (ou Shamrok) qui se compose fréquemment de trois sousensembles (le premier correspondant au noyau central de l'organisation, le seconde recouvrant l'ensemble des autres activités confiées à la sous-traitance et le dernierétant constitué du personnel à temps partiel ou intérimaire), et enfin l'organisation en « grappe » de D.Quinn Mills qui favorise l'autonomie de décision, laparticipation des membres au sein de chaque « grappe » et qui privilège le consensus B) Le groupe de sociétés :Le groupe se présente comme un ensemble de sociétés qui ont entre elles des relations au niveau du capital.

Ainsi, le groupe de sociétés se présente sous la forme d'unorganigramme soit en cascade, soit en râteau comme on vient de le voir dans l'organisation fonctionnelle et hiérarchique.

De fait, chaque société du groupe a sapropre structure opérationnelle et fonctionnelle : elle est donc indépendante.

La gestion du groupe peut être assurée à partir de la société dominante ; sinon on adopteune structure divisionnelle ou matricielle.

Une société peut avoir à la fois une activité industrielle et détenir un portefeuille : on dit alors qu'elle une holding mixte paropposition à la holding pure. C) La structure internationale : Premièrement, l'entreprise vend une partie de sa production nationale à l'étranger ; elle exerce une activité d'exportation.

Ainsi, quand son volume d'activité devienttrès important, elle est souvent conduite à renforcer sa présence commerciale en créant une filiale de vente et de distribution à l'étranger.

Cette seconde étape luipermet de mieux contrôler le marché locale et donc de devenir plus influente.

Enfin, dans une troisième et dernière étape, l'entreprise peut décider de produire àl'étranger.

Elle réalise une implantation industrielle.

Si cette production n'est pas entièrement destinée à la clientèle étrangère, mais importée par l'entreprise, onparlera de délocalisation industrielle : la société exportatrice est devenue un groupe multinational.Un service « exportation » est crée : il gère les ventes faites directement.

De plus, il faudra également créer une direction commerciale internationale pour gérer uneou plusieurs filiales de commercialisation étrangères.La multinationalisation des activités exige, quant à elle une structure complexe, capable de répondre à la fois à une logique industrielle et à une logique globaled'entreprise.

Dans une première phase de multinationalisation, la création d'une fonction spécialisée, « la direction des affaires internationales », assure l'interfaceentre les filiales étrangères et la société mère.

Au-delà d'une certaine dimension, les relations deviennent trop lourdes et trop complexes : il faut alors choisir unestructure de groupe divisionnelle et dissocier certains services centraux des activités nationales pour leur assurer une vocation de groupe.L'élargissement de l'entreprise à des activités internationales la met en présence d'environnements culturels entièrement différents de son contexte national.

En réalité,le groupe multinational garde toujours une nationalité, celle de la maison mère, celle où se trouve le centre de décision le plus élevé.

Un choix organisationnel doitdonc être fait entre une gestion universelle monoculturelle et une gestion nationale pluriculturelle. IV.

Les procédures : A) Le processus de gestion : La procédure est la manière d'opérer dans la structure.

Elle définit les règles de mise en œuvre des actions et le cadre relationnel.

L'ensemble des procédures estgénéralement formalisé.

La procédure est un livre de parfois plus de mille pages.

Cependant, on constate que les procédures complexes sont mal appliquées etsouvent mal mise en oeuvre.

Ce sont les relations entre les directions, les services et les individus qui posent de manière permanente les problèmes les plus délicats.Ainsi, la collaboration entre les individus n'est jamais spontanée et les dysfonctionnements sont fréquents. B) Décentralisation et délégation :. »