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Le déficit public constitue-t-il une facette inévitable de l'économie libérale ?

Publié le 04/07/2012

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Comme les indicateur nous le montre l’Union Européenne utilise une politique d’austérité pour relancer leur économie, à l’autre bout du monde alors que la Chine à subit la même crise ont peut constater une politique inversé à la notre c'est-à-dire une politique de relance qui n’est pas sur le point de décélérer, les investissements s’intensifient, un contributeur majeur du PIB du pays, il a augmenté de 23% au quatrième trimestre 2010. La Chine vise particulièrement à augmenter la consommation intérieur grâce notamment à des systèmes sociaux et éducatif et des programmes de logement sociaux qui permettra à la population de dépenser moins et s’offrir une meilleure condition de vie. Un des principaux indicateurs de l’économie chinoise sont les exportations qui sont reparties de plus belle, avec une augmentation de 38% en Janvier 2011 grâce à l’attractivité du pays en matière d’exportation et son taux de change très avantageux qui est largement contesté par les États-Unis. En Chine on peut aussi qualifier leur politique de « politique de relance « car elle est soutenue par une augmentation des revenues des ménages et les SMIC fixés par les villes ont grimpé de 12 %, un de leur objectif étant de faire avancer le revenu plus rapidement que le PIB. Source : le monde Comme pour toutes politiques de relance, elle est accompagnée d’une inflation qui frôle les 5% notamment en raison des produits alimentaires qui augmentent considérablement

« entre cotisations et pensions s'élèverait à plus de 27 milliards, directement ajoutés sur le déficit de la Sécu.

Ce n'est malheureusement pas le seul indicateur à rajouteraux chiffres de la commission, et si toutes les analyses économiques étaient menées, le déficit s'élèverait, pour une année, à plus de 60 milliards d'euros.

(Source :Liberté politique)Pour combler ces pertes, l'Etat pourrait décider d'augmenter les prélèvements sociaux et fiscaux, mais il a toujours été réticent à cette idée, de peur de contrevenir àl'opinion publique.

Pour compenser, il a baissé le coût des services des administrations publiques et ouvert certains secteurs à la concurrence pour dégager deséconomies sur les prestations sociales (ex.

: diminution du taux de remboursement par la sécurité sociale).

Mais cette stratégie ne paie pas, car elle concerne desdépenses intermédiaires, la part importante des prestations ne concernant que des cas lourds et donc coûteux.Dans le domaine de la santé publique, le chômage coûte également beaucoup.

En 3 ans, le taux de chômeurs est passé de 7,5% à presque 10% (Source : Eurostat),atteignant des taux semblable aux années 2000.

Le chômage crée un manque à gagner au niveau des recettes fiscales puisque les non-travailleurs ne paye pas la CSGet CRDS (Cf.

annexe), qui contribuent au remboursement de la dette, et de plus ces chômeurs perçoivent des prestations sociales qui coûtent énormément à l'Etat(prestations qui s'élèveront à 18 milliards d'euro d'ici 2013, selon l'UNEDIC).Non loin d'être la seule bête noire de l'Etat, la sécurité sociale a d'autres compagnons de galère, notamment le déficit structurel.

Celui-ci nait de l'ajout de nouvelletâche financière à l'Etat sans que d'autres tâches soient au préalable terminées, et refinancées.

Ainsi, même lorsque la conjoncture est favorable, le déficit seratoujours existant.

De ce fait, les dépenses de l'Etat ont crû de 1,4% en 2010, et même s'il est moindre au vu de la moyenne des dix dernières années, la cible dugouvernement était de 1%.

Le déficit s'est donc aggravé de presque 0,5% cette année.Au final, le ton parait donné, la France dépense plus qu'avant alors qu'elle devrait se restreindre, elle finance plus, elle réduit moins les budgets, et le déficit enfle,doucement mais sûrement.

Les facteurs d'aggravations apparaissent toujours plus nombreux et les chiffres communiqués ont le mérite d'être peu clairs. Cette dette reste en partie assumée, dans une certaines mesures, par des facteurs résorbant.

Parmi eux, on trouve la fiscalité, les cotisations, les impôts...

Mais leprincipal outil, dans tout Etat, est la croissance mesurée grâce au PIB.

Elle permet une relance de l'économie, une augmentation des indicateurs financiers, et cefaisant, une augmentation du PIB qui permet une plus grande fiscalité.

Afin d'y parvenir, l'Etat a injecté 13 milliards d'euros dans le système bancaire, et même si cessolutions ont affaiblis les caisses de l'Etat, l'année 2010 a finit avec une croissance à 1,5%.

C'est un premier bon point.Les autres outils pour contrer le déficit sont principalement les impôts.

D'ailleurs, la C.S.G., ou Contribution sociale généralisée, a été créée en 1990 pour financer lasécurité sociale.

Elle est considérée comme une imposition et non comme une cotisation.

Elle est directement prélevée sur la fiche de paie (Cf Annexe).

Cet impôt adirectement donné naissance, en 1996, à la CRDS, la Contribution pour le Remboursement de la Dette Sociale.

Cet impôt a été créé sur mesure pour la caissed'amortissement de la dette sociale (CADES).

Son taux actuel est de 0,5% et est prélevé sur tous les types de revenus.Enfin, l'Etat peut lancer une politique de plan budgétaire réduit, où les dépenses de chaque ministère sont réduites.

Mais la France ne semble pas se prêter au jeu,puisque pour la troisième année consécutive elle ne respecte pas le Traité de Maastricht qui impose un déficit public inférieur à 3% du PIB.

Bruxelles sort la sonnetted'alarme et juge les prévisions de croissance de la France « très optimistes » (Source : AFP).

La Commission européenne reproche une trop grande confusionconcernant les actions des stratégies de consolidation mais croit toujours possible de respecter les objectifs dans les délais. Le France semble se situer à la croisée des chemins.

D'un côté, son système ne parait pas propice aux économies sur la dette publique, et de l'autre, les efforts nesemblent pas être mis en place pour aller dans ce sens.

Le déficit est et sera, mais l'Etat pourrait ralentir sa croissance, et pour cela il faudra y mettre du sien. II.

Approche pays : comparaisons et implicationsEtant donné qu'une majorité des pays touchés par la crise a dû lancer des plans de remise à flot des banques, ces sommes importantes ne sont pas sorties de nulle part.En effet, afin de sauver le système bancaire, les états ont fait de gros emprunts sur la dette publique.

Cela paraît normal lorsqu'on sait que plusieurs milliards doiventêtre débloqués dans ce but, et l'emprunt sur la dette publique permet de payer les frais plus tard, la situation requérant une action rapide pour endiguer lesconséquences négatives.

Mais alors, cet argent qui sort créant un déficit encore plus lourd, comment les états font-ils pour gérer cet écart de budget ? Chaque état a sapropre façon d'intervenir dans le monde économique de son pays, c'est pour ça qu'en temps de crise, ces nations adoptent des stratégies différentes. A.

La France, un modèle interventionniste miséricordieux ?Le modèle adopté par la France et généralement en Europe se constitue d'un Etat interventionniste, une imposition élevée et une forte régulation des marchés.

Selonles journaux The Economist, Times et Newsweek cela constituerait une force en temps de crise (Source : Fondation iFrap).

L'Etat privilégiant la protection dessalariés de la précarité, ces mesures endigue la progression du chômage et empêcherait une chute brutale de l'activité du monde du travail.

Mais n'étant que desdonnées macroéconomiques, il est intéressant de se pencher sur un laps de temps plus élevé : Et l'on se pose la question de savoir si la France comporte vraiment un modèle économique privilégié.

Jusqu'avant la crise, le Royaume-Uni et les Etats-Unisaffichent un modèle économique bien supérieur, avec un taux de chômage moindre, une croissance supérieure et une évolution du pouvoir d'achat très élevés.

Deplus, le contrôle de la dette publique est bien plus favorable.

Mais alors pourquoi la France, qui était donné « favorite » pendant la crise (seulement 3% de récessionprévu par le FMI en 2009), ne semble pas affirmer sa position plus confortable ? Une première piste de réflexion consiste à penser que la France est perçue à traversle prisme du secteur public qui masque, par son importance, le vrai problème au niveau du PIB.

Les dépenses publiques, loin de baisser, augmentent via le plan derelance de l'état, et le secteur public représentant la moitié du PIB, la récession de 3% est doublée, ce qui la porte à 6%.

Il faut donc se référer à des indicateursajustés : On note que la France a le taux de secteur public le plus élevé et que sa position, même si moins difficile que d'autres pays, est plus grave au taux ajusté qu'au tauxprévu par le FMI.

Alors, avec une croissance du PIB négative, la part de la dette publique devient chaque jour plus important.Une solution pour compenser cette dette serait une forte croissance, telle qu'à l'après-guerre où des états comme l'Angleterre, dont la dette culminait à 300% du PIB,ont pu se désendetter grâce à cette croissance.

Mais aujourd'hui, une telle croissance n'est pas envisageable.

Une autre stratégie serait l'inflation, mais c'est unphénomène qui naît de lui-même, et le contexte monétaire ne le permet pas.

Ou encore, l'Etat pourrait revendre ses actifs financiers, car si la dette est chiffrée, elle netient pas compte des actifs, mais uniquement des passifs de l'Etat.

Enfin, il peut privatiser des entreprises publiques, mais en faisant cela, il perd un flux de monnaiedont les conséquences sont importantes.

La seule solution viable semble être de réduire le déficit.

Pour ce faire, la France compte sur une réduction des dépensespubliques notamment via la RGPP, la révision générale des politiques publiques.

L'Etat prévoit aussi un non-remplacement d'un poste de fonctionnaire sur deux, maiscette solution a des conséquences négatives, notamment dans le domaine de la santé ou de l'éducation.

Enfin, une perte réelle d'actifs existe dans le domaine de lafinance, puisque les exonérations ou les fuites vers des paradis fiscaux constituent une perte estimée, en 2007, à plus de 30 milliards d'Euros.

Même si beaucoup dedécisions de l'Etat ont pour but de favoriser les citoyens et le pouvoir d'achat (comme la réduction de divers impôts), cela crée un manque à gagner pour l'Etat.

Alorsavantager l'Etat en exerçant une politique fiscale contraignante constituerait un libéralisme poussé, et l'opinion publique n'y serait sûrement pas favorable.

Mais àfortiori, l'Etat serait plus à même de maîtriser le budget, de dégager des actifs financiers, afin de relancer et améliorer la situation économique.Pour résumer, la France, malgré son gouvernement interventionniste, n'est pas libre de ses mouvements et paye les conséquences des décisions fiscales prisent cesdernières années.

La répartition du domaine public/privé ne permet pas une régulation de l'économie comme il serait possible sur le marché américain par exemple.Ainsi, même s'il peut se permettre une régulation souveraine des secteurs, le gouvernement n'en fait rien, étant donné que le domaine public représente à lui seul unepart importante des dépenses.

Et même s'il libère des actifs via la suppression de poste et le remaniement des organismes publics, cela ne représentera qu'uneéconomie mineure.Il serait intéressant d'étudier le phénomène chez nos voisins européens afin de voir comment leur économie libéralisée s'en sort et comment le gouvernement gère sondéficit. B.

Le Royaume-Uni, un colosse au pied d'argileLe Royaume-Uni, jusqu'en 2007, fait office de modèle économique de référence pour l'Europe.

Avec un taux moyen de chômage de 6% depuis 20 ans, unecroissance en forte hausse (2,42% pour le R-U.

contre 1,95% pour la France) et une évolution de la dette publique contrôlée, il se classe parmi les pays les plusprospères.

Son modèle économique, proche du modèle américain, rend facile l'accès au crédit et donc, à la consommation.

Seulement, le revers de la médaille arriveavec la crise des subprimes, qui touche aussi le Royaume-Uni, car les consommateurs ne peuvent plus rembourser leurs dettes, celles-ci s'élevant à 168% de leurs. »

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